Published online by Cambridge University Press: 25 January 2017
This article examines the character and role of exchange in Bronze Age Britain. It critiques anachronistic models of competitive individualism, arguing instead that the circulation of both artefacts and the remains of the dead constructed the self in terms of enduring interpersonal ties. It is suggested that the conceptual divide between people and things that typifies post-Enlightenment rationalism has resulted in an understanding of Bronze Age exchange that implicitly characterizes objects as commodities. This article re-evaluates the relationship between people and things in Bronze Age Britain. It explores the role of objects as active social agents; the exchange of artefacts and of human remains facilitated the production of the self and the reproduction of society through cyclical processes of fragmentation, dispersal and reincorporation. As such, Bronze Age concepts of personhood were relational, not individual.
Cet article étudie le caractère et le rôle des échanges pendant l'âge du Bronze britannique. Il critique des modèles anachronistes de compétition individuelle et soutient plutôt que la circulation et des artefacts et des dépouilles mortelles a construit le moi en termes de liens personnels persistants. On peut suggérer que le fossé conceptuel entre hommes et choses, typique du rationalisme de l'après-Siècle des Lumières, a résulté dans une conception des échanges de l'âge du Bronze considérant implicitement les objets comme matières premières. Cet article reconsidère la relation entre hommes et choses en Grande-Bretagne à l'âge du Bronze. Il étudie le rôle des objets comme facteurs sociaux actifs; l'échange d'artefacts et de dépouilles mortelles facilitait la naissance du moi et la reproduction de la société par des processus cycliques de fragmentation, dispersion et réincorporation. Comme tel, les concepts de la personnalité à l'âge du Bronze étaient relationnels, et non pas individuels.
Dieser Aufsatz untersucht den Charakter und die Rolle von Austausch in der britischen Bronzezeit. Er kritisiert anachronistische Modelle des konkurrierenden Individualismus und hebt vielmehr darauf ab, dass die Zirkulation von Artefakten wie auch von Überresten der Verstorbenen das Selbst im Sinne fortdauernder zwischenmenschlicher Verbindungen formte. Es wird vorgeschlagen, dass die konzeptionelle Trennung zwischen Menschen und Dingen, die den Rationalismus der Nachaufklärungszeit ausmachte, zu einem Verständnis des bronzezeitlichen Austausches führte, das Objekte ausschließlich als Waren sah. Der vorliegende Beitrag reevaluiert die Beziehung zwischen Menschen und Dingen in der britischen Bronzezeit. Er untersucht die Rolle von Objekten als aktive sozial Handelnde; der Austausch von Artefakten und menschlichen Überresten förderte die Entstehung des Selbst und die Reproduktion der Gesellschaft durch zyklische Prozesse von Fragmentation, Zerstreuung und Wiedereingliederung. Als solche waren die bronzezeitlichen Konzepte der Persönlichkeit relational, nicht individuell.