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Le Marxisme de Sartre: Signification et Projet

Published online by Cambridge University Press:  01 September 1969

Charles Gervais
Affiliation:
Collège de Maisonneuve, Montréal

Extract

La première grande question qui se pose au lecteur de la Critique de la Raison Dialectique est certainement celle des rapports entre les problématiques sartrienne et marxiste. Dans sa conclusion à Questions de Méthode, Sartre la forrnule clairement en écrivant que l'existentialisme « ne remet rien en question, sauf un déterminisme mécaniste qui n'est précisément pas marxiste et qu'on a introduit du dehors dans cette philosophie totale. Il veut, lui aussi, situer l'homme dans sa classe et dans les conflits qui l'opposent aux autres classes à partir du mode et des relations de production. Mais il veut tenter cette ‘situation’, à partir de l'existence, c'est-à-dire de la compréhension ». En termes plus généraux, l'existentialisme « veut dans le Savoir même et dans l'universalité des concepts réintroduire l'indépassable singularité de l'aventure humaine ». Nous sommes donc ici simultanément en présence d'une profession de foi dans le marxisme—car même la carence que Sartre reproche à celui-ci, l'élimination de l'homme, «tient à l'événement et non aux principes mêmes de la doctrine»—et d'une volonté d'introduire dans cette philosophie une méthode propre à l'idéologie de l'existence.

Type
Articles
Copyright
Copyright © Canadian Philosophical Association 1969

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References

1 L'autre interrogation fondamentale que fait surgir la Critique de la Raison Dialectique concerne le problème de l'évolution de la pensée sartrienne. Nous en avons récemment traité dans un article intitulé « Y a-t-il un deuxieme Sartre? » et paru dans la Revue Philosophique de Louvain, février 1969.

2 Critique de la Raison Dialectique, Paris, Gallimard, 1960, p. 108. Sigle C.R.D.Google Scholar

3 C.R.D., p . 111.

4 Cette volonté de tenir ensemble Kierkegaard et Marx — l'intention profonde de sa Critique — Sartre 1'exprimera de nouveau dans un écrit postérieur à la Critique de la Raison Dialectique; « Kierkegaard et Marx: ces morts-vivants conditionnent notre ancrage et se font instituer, disparus, comme notre avenir, comme notre tâche future: comment concevoir l'histoire et le transhistorique pour restituer, en théorie et en pratique, leur réalité plénière et leur relation d'intériorité réciproque à la nécessité transcendante du processus historique et à la libre immanence d'une historialisation sans cesse recommencée, bref, pour découvrir en chaque conjoncture, indissolublement liées, la singularité de l'universel et l'universalisation du singulier ? » Jean-Paul Sartre: « l'Universel singulier», dans Kierkegaard vivant, Paris, Gallimard, coll. idées, 1966, p. 63.

5 Patri, A., « Le marxisme existentialisé », dans Preuves, Paris (août 1960), no 114, p. 67.Google Scholar Voir aussi Lacroix, J., Panorama de la philosophie française contemporaine, Paris, P.U.F., 1966, p. 162.Google Scholar

6 J. Ecole, dans Éitudes Philosophiques, 1961 (16), no 1, p. 114.

7 Cf. Particle très sévère de A. de Waelhens, « Sartre et la raison dialectique », dans Revue Philosophique de Louvain, 1962 (50), no 65.

8 E. Morot-Sir, « Sartre's Critique of Dialectical Reason », dans Journal of of the History of Ideas, 1961 (22), no 4, p. 575.

9 Une réponse plus complète au probléme posé demanderait de poursuivre cette étude par une analyse des thèmes majeurs nous permettant de voir dans quelle mesure et dans quel sens les conceptions sartrienne et marxiste se recoupent ou non. A cet effet, nous pourrions alors distinguer: 1) le problème du matérialisme et de la dialectique, 2) la conception de l'homme, 3) la perspective de base (rareté et surproduit), 4) le concept de classe. Nous essayerons de faire cette analyse dans un prochain article.

10 J. Ladrière, Anthropologie du Marxisme et le Marxisme soviétique, Bruxelles, s.d., p. 6.

11 Nous verrons bientôt qu'il reste possible — mais dans un sens bien precis — de parler de Sartre et du marxisme sans que cela implique la prise de position que nous venons de définir.

12 Plus précisément, les numéros II, III et IV et surtout VI et VII. Pour une étude détaillée de cette histoire, voir l'excellent petit livre de Michel-Antoine Burnier, Les Existentialistes et la politique, coll. Idées, no. 116, Paris, Gallimard, 1966.

13 C.R.D., p. 24. C'est done dire que quand il publie l'Être et le Néant, Sartre soupçonne déjà que l'existence concrète qu'il visait dans son livre était en un certain sens fort abstraite puisqu'elle oubliait de se situer à l'intérieur de la totalisation historique. L'époque de l'Être et le Néant, c'est celle où Sartre confond « le total et l'individuel ». Cf. C.R.D. p. 24. On ne doit pas non plus oublier ici l'influence de Merleau-Ponty. Comme l'écrit Sartre: « II fut mon guide; c'est Humanisme et Terreur qui me fit sauter le pas. Ce petit livre si dense me découvrit la méthode et l'objet: il me donna la chiquenaude qu'il fallait pour m'arracher à l'immobilisme ». Et un peu plus loin il ajoute: « En un mot, ce fut Merleau qui me convertit: au fond de mon cceur, j'étais un attardé de 1'anarchisme, je mettais un abîme entre les fantasmes vagues des collectivités et 1'éthique précise de ma vie privée.» Merleau-Ponty vivant, dans Situations, IV, Paris, Gallimard, 1964, pp. 215, 217.

14 Cf. « Présentation des Temps Modernes, » dans Situations, II, Paris, Gallimard, 1948, pp. 8–30. A la lecture de ce programme, ne nous croyons-nous pas, du moins pour les points fondamentaux, en train de lire une esquisse de celui que présentera, quelque quinze ans plus tard, la Critique de la Raison Dialectique? Cette impression se confirme d'ailleurs lorsque nous découvrons dans un autre écrit qui date des mêmes années ce texte étonnant: « J'essaierai quelque jour de décrire cette étrange réalité, l'Histoire, qui n'est ni objective, ni jamais tout à fait subjective, où la dialectique est contestée, pénétrée, corrodée par une sorte d'antidialectique, pourtant dialectique encore. » Qu'est-ce que la Littérature? dans Situations, II, p. 86, suite de la note 4. N'avons-nous déjà ici la définition exacte de ce concept majeur de la Critique de la Raison Dialectique qu'est le pratico-inerte ?

15 Matérialisme et Révolution, dans Situations, III, Paris, Gallimard, 1949. En ce qui a trait au non-engagement politique vis-à-vis d'un parti défini, la position de Sartre marquera une évolution. Après l'intermède du Rassemblement Démocratique Révolutionnaire (parti qui voulait constituer une troisième force politique entre la bourgeoisie et le Parti communiste et auquel il adhéra de 1948, année de sa fondation, à octobre 1949), Sartre s'alignera, d'abord tacitement de 1950 à 1952, puis, de façon explicite à partir de 1952, sur la ligne de conduite du Parti communiste. II a lui-même donné les raisons de ce changement d'attitude dans Particle qu'il écrivit à l'occasion de la mort de M. Merleau-Ponty et dans un entretien qu'il accorda à M. A. Burnier en mars 1961. Dans Merleau-Ponty vivant, Sartre se demande après avoir décrit le pourrissement de la situation en 50: « Que faire ? Taper comme des sourds, à droite et à gauche, sur deux géants qui ne sentiraient même pas nos coups? C'était la solution de misère: Merleau la proposait, faute de mieux. Je n'en voyais pas d'autre, mais j'étais inquiet: nous n'avions pas bougé d'un pouce; simplement le oui s'était changé en non. Nous disions en 1945: « Messieurs, amis de tout le monde et d'abord de notre cher P.C.» Et, cinq ans après: « Nous sommes ennemis de tous, le seul privilège du Parti c'est qu'il a droit encore à toute notre sévérité. » Sans même nous en parler, nous avions le sentiment, l'un et l'autre, que cette objectivité « de survol » ne nous mènerait pas loin. » ( Situations, IV, p. 231.) A M.-A. Burnier, il confie que « Dans un certain idéalisme on pensait qu'il était possible de choisir ce qu'on pouvait aimer et préférer. La gauche non-communiste était tenue à l'écart par le P.C. Et elle ne voulait pas se mettre de l'autre côté. Elle se trouvait done dans le vide: c'est ce qui a abîmé la génération de 1945. A partir de 1950, on a compris qu'il n'était pas question de choisir ce que l'on peut aimer, mais selon une optique beaucoup plus générale. II fallait se mettre du côté de ceux qui risquaient, de ceux que leur intérêt poussait à vouloir la paix, done des Soviétiques. » Les Existentialists et la politique, pp. 80–81. C'est dans cette perspective qu'il faut comprendre la réponse violente que Sartre adressera à Camus en lui demandant: « La République des Belles-Ames vous aurait-elle nommé son accusateur public ? » Réponse à Albert Camus, dans Situations, IV, p. 97. La révolution hongroise de 1956 vient interrompre de façon abrupte la relation étroite que Sartre avait établie avec le Parti Communiste Français (P.C.F.). Sartre dénonce alors avec vigueur la répression du peuple hongrois par l'armée russe et surtout marque le refus de poursuivre la route avec le P.C.F. qui est devenu un parti « figé », coupé des masses et qui pratique une méthode d'explication où, comme il l'écrira plus tard, « La recherche totalisatrice a fait place à une scolastique de la totalisation. » C.R.D., p. 28. Ce refus est encore motivé par les trop grandes exigences que pose le P.C.F. face au projet d'unification des partis de gauche. Quelle attitude reste-t-il à prendre ? »... avec nos ressources d'intellectuels, lus par des intellectuels, nous essaierons d'aider à la déstalinisation du Parti français. » Le Fantôme de Staline, dans Situations, VII, Paris, Gallimard, 1965, p. 307. A partir de 1958, Sartre reprendra progressivement le dialogue avec le P.C.F. tout en ne connaissant jamais avec lui l'enthousiasme qu'il éprouva pour le communisme polonais en 1957 et cette longue amitié — nouée en ces annees et qui dure depuis — avec le Parti Communiste Italien qui lui a d'ailleurs toujours manifesté de la sympathie. II dira même à M. A. Burnier, « Si j'étais en Italie je m'inscrirais au P.C.I. » Les Existentialistes et lapolitique, p. 152

16 Matérialisme et Révolution, p. 147.

17 ibid, p. 157.

18 ibid, p. 148.

19 ibid, p. 213. Voir aussi pp. 219, 222.

20 ibid, p. 213.

21 ibid, p. 207.

22 Comme nous l'avons vu antérieurement, cette recherche se traduira, sur le plan de l'engagement politique, par son adhésion au Rassemblement Démocratique Révolutionnaire.

23 C.R.D., p. 5 9.

24 Matérialisme et Révolution, p. 184.

25 « En un mot, s'il existe quelque chose comme un matérialisme dialectique ce doit être un matérialisme historique, c'est-à-dire un matérialisme du dedans... II y a un matérialisme historique et la loi de ce matérialisme est la dialectique. Mais si, comme certains auteurs le veulent, on entend par matérialisme dialectique un monisme qui prétend gouverner de l'extérieur l'histoire humaine, alors il faut dire qu'il n'y a pas — ou pas encore — de matérialisme dialectique. » C.R.D., pp. 129, 130.

26 Matérialisme et Révolution, p. 184, note 1. Le matérialisme que Sartre reprendra à son compte dans la Critique de la Raison Dialectique, et qu'il nommera matérialisme « du dedans » se trouve done déjà pré-esquissé dans cet article. C'est pourquoi, il nous semble exagéré de dire comme J. Y. Calvez que « J. P. Sartre, philosophe de la révolution, si l'on veut, ne sait pas, lui, sur quoi faire reposer la révolution, sinon sur une subjectivité angoissée.» La Pensée de Karl Marx, Paris, Editions du Seuil, 1956, p. 575.

27 Matérialisme et Révolution, pp. 165–166, note 1.

28 La philosophic critiquée et rejetee dans Matérialisme et Révolution est, tout comme dans la Critique de la Raison Dialectique, celle de la « scolastique marxiste » et non celle de Marx, du moins du Marx de 1844. Cf. pp. 135, note 1, 165, note 1, 184, note 1, 213, note 1.

29 M. A. Burnier, Les Existentialistes et lapolitique, pp. 80–81.

30 Les Communistes et la Paix, dans les Temps Modernes, no 81, juillet 1952; nos. 84–85, octobre-novembre 1952; no 101, avril 1954. Ce texte fut publié par la suite dans Situations, VI, Paris, Gallimard, 1964, pp. 80–384. Réponse à Claude Lefort, dans les Temps Modernes, no 89, avril 1953 et repris dans Situations, VII, pp. 7–93.

31 Les Communistes et la Paix, p. 195.

32 ibid, p. 254.

33 ibid, p. 197.

34 Le Fantôme de Staline, dans les Temps Modernes, nos 129, 130, 132, novembre-décembre 1956 — Janvier 1957 et repris dans Situations, VII, pp. 144–307.

35 Le Fantôme de Staline, pp. 231 et 232. Voir aussi C.R.D., pp. 598 sq.

36 Les Communistes et la Paix, p. 168. Voir aussi Réponse à Claude Lefort, p. 72, et Réponse à Pierre Naville dans les Temps Modernes, n° 123, mars-avril 1956. Repris dans Situations, VII, p. 142.

37 Le Réformisme et les Fétiches, Situations, VII, p. 110. Voir aussi Réponse à Pierre Naville, p. 130.

38 Jean-Paul Sartre, dans Roger Garaudy, Perspectives de I'homme, Paris, P.U.F., 1959, pp. 113–114.

39 Cf. C.R.D., p. 111

40 Réponse à Pierre Naville, p. 130. Après une telle mise au point, faite dès 1956, il apparaît clairement que Sartre, dans la Critique de la Raison Dialectique, serait le premier à qualifier son entreprise de « mystification majeure » si elle consistait réellement à intégrer sa pensée dans une philosophic déjà toute faite, déjà complète pour ensuite prétendre fonder cette philosophie.

41 Faux Savants ou Faux Ltèvres, Préface au Communisme Tougoslave de Louis Dalmas, 1950. Repris dans Situations, VI, p. 68. Voir aussi p. 66.

42 Sur ces deux premiers points, voir C.R.D., Question de Méthode et Introduction.

43 « Et quand Hegel parle du ‘moment qui se pose pour soi', Marx voit surtout que l'œuvre même de l'homme, redevenant chose, manifeste à son tour l'inertie de la chose, son coefficient d'adversité et que les relations humaines que l'homme a créées retombent dans l'inertie introduisant l'inhumain comme puissance destructrice entre les hommes. » Réponse à Claude Lefort, p. 58. A ce sujet, voir C.R.D., livre I, De la « praxis » individuelle au pratico-inerte.

44 Sur cette quatrième et dernière constante, voir C.R.D., livre II, Du groupe à l'Histoire.

45 Situations, IV, p. 201.

46 Soulignons aussi que dans ses écrits, Sartre emploie l'expression « matérialisme dialectique » pour désigner soit le matérialisme du « dehors », soit le matérialisme du « dedans ».

47 « L'ingénieuse distinction de Sartre entre la « série» et le « groupe» pousse encore jusqu'au point de rupture avec le marxisme classique la tentative de justification philosophique du bolchévisme. II s'agit d'une part de fonder le « rôle dirigeant » du parti révolutionnaire selon la thèse de Lénine dans Que Faire? Et d'autre part, d'expliquer la relative inertie des masses qui ne paraissent pas toujours disposées à suivre ses mots d'ordre. C'etait déjà le problème posé dans la suite d'articles des Temps Modernes sur Les Communistes et la Paix, » Aimé Patri, Le marxisme existentialisé, p. 69. Voir aussi Raymond Aron, « Jean-Paul Sartre et le marxisme », dans Le Figaro Littéraire, n° 967, 19e annee, Semaine du 29 octobre au 4 novembre 1964, p. 6.

48 C.R.D., p. 119.

49 C.R.D., p. 119. Cf. aussi p. 139.

50 C.R.D., p. 121.

51 C.R.D., p. 120.

52 C.R.D., p. i22.

53 C.R.D., p. 123.

54 ibid

55 C.R.D., pp. 130–131. Ainsi, la découverte empirique de la dialectique dans les « singularités totalisantes » ne sera acceptable que pour autant que cette dialectique se dévoilera comme nécessaire et comme rendant compte de la réalité qui 1'indique.

56 Sartre formule en termes nets la difficulté fondamentale du matérialisme du « dehors » lorsqu'il écrit: « comment un homme perdu dans le monde, traversé par un mouvement absolu qui lui vient de tout, peut-il être aussi cette conscience sûre d'elle-meme et de la Vérité? » ( C.R.D. p. 126). Cette difficulté se traduit dans la doctrine en question par là présence d'un homme « empirique », simple reflet de la matière (et par là incapable de penser puisque « la loi n'engendre pas d'elle-même la conscience de la loi » ( C.R.D. p. 127) et d'un homme « transcendantal », pure activité dé-située et neutre, lecteur des lois dialectiques (et par là incapable de rejoindre les individus).

57 C.R.D., p. 131.

58 C.R.D., p. 123.

59 Mikel Dufrenne, « La Critique de la Raison dialectique », dans Esprit, Paris, avril 1961, n° 4, p. 682.

60 C.R.D., 149. « Autrement dit, écrit Sartre, si la Raison dialectique existe, il faut qu'elle se définisse comme l'intelligibilité absolue d'une nouveauté irréductible en tant que celle-ci est une irréductible nouveauté. » Pour ce faire, il convient de partir du sujet humain car c'est par lui que «le neuf vient au monde. » ( C.R.D. p. 147). Qu'est-ce à dire? Nous avons défini l'homme comme projet: c'est en fonction d'un avenir, d'une totalisation à réaliser qu'il opère la réorganisation des données de la situation. « En ce sens, poursuit Sartre, le nouveau lui est immédiatement intelligible dans son activité même (en tant que cette activité le produit et non pas en tant qu'il vient du dehors) car il n'est rien d'autre pour l'agent pratique que sa propre unité pratique en tant qu'il la produit sans cesse hors de lui comme sceau d'une diversite toujours approfondie. » ( C.R.D., p. 150).

61 C.R.D., p. 154.

62 C.R.D., p. 155. On ne saurait done suivre Raymond Aron lorsque celui-ci souligne que « bien qu'elle se défende d'être en concurrence avec la vision marxiste du devenir historique, une telle dialectique suggère plutôt l'alternance sans terme d'aliénation et de révolution... » «Jean-Paul Sartre et le marxisme », dans Le Figaro Littéraire, p. 6.

63 C.R.D., p. 156.