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La philosophie du coeur de Grégoire SkovorodaAntoine Eugène Kaluzny Montréal: Fides, 1983. 128 p. $7.95

Published online by Cambridge University Press:  05 May 2010

Pierre Bellemare
Affiliation:
Université d'Ottawa

Abstract

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Type
Book Reviews/Comptes rendus
Copyright
Copyright © Canadian Philosophical Association 1984

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References

1 Edie, J. M., Scanlan, J. P., Zeldin, M.-B., eds., avec la collaboration de G. L. Kline, Russian Philosophy, vol. 1 (3 vols.; Chicago: Quadrangle Books, 1965), 1162.Google Scholar

2 Les modifications qu'il leur apporte sont rares et insignifiantes. Si l'on excepte les transformations « cosmétiques » (sic); dans le genre « tête d'ours puissante » au lieu de « puissante tête d'ours », on ne relève qu'un seul cas où Kaluzny s'écarte assez de son modèle pour sembler proposer une autre interprétation que lui (dans le fragment dialogué de la page 82 [Koultchytskyi, 73–74], dans la première réplique du personnage identifié comme « C »). En réalité, vérification faite dans l'original russe et dans la traduction anglaise de Kline (Russian Philosophy, vol. 1, 27), les différences entre le texte de Kaluzny et celui de Koultchytskyi semblent devoir s'expliquer, pour une part, par une transcription trop rapide du travail de ce dernier et, pour une autre, par un désaccord idéologique entre Kaluzny et Skovoroda: ce dernier écrivait que les Russes (occi he) sont vigoureux. Kaluzny, pour des raisons qui n'ont sans doute rien à voir avec la philologie, s'est senti obligé de corriger son auteur sur ce point et de lui faire dire que ce sont les Ukrainiens qui sont vigoureux.

3 Dans l'immense majorité des cas, ces citations sont extraites du travail classique de Dmytro Tchyjewskyi, La Philosophie de Grégoire Skovoroda (Varsovie, 1934—en ukrainien). Il est aisé, quand on compare les deux textes, que l'on connaisse ou non l'ukrainien, de constater que les citations de Skovoroda empruntées par Kaluzny à Tchyjewskyi se suivent à l'intérieur de son texte dans le même ordre que dans celui de Tchyjewskyi (voir, par exemple, les notes du chapitre cinq, notes 2, 5, 6, 7, 9 et 12 qui viennent toutes de Tchyjewskyi, 111). Ce n'est pas étonnant, quand on confronte les textes: on découvre alors que le texte des passages où Kaluzny cite Skovoroda d'apres Tchyjewskyi suit de très, très près le texte même de ce dernier, qu'il n'en est souvent qu'une traduction libre. (Je tiens ici à remercier le professeur Boris Schneider, de la section d'Etudes slaves du Département des langues modernes de l'Université d'Ottawa, pour laide précieuse qu'il m'a apportée dans la vérification des références aux textes originaux que contient cette note et la précédente).

4 A titre d'exemple, on comparera les deux derniers paragraphes de la page 34 au dernier paragraphe de la page 65 du texte de Koultchytskyi. Kaluzny n'a pas toujours compris les textes qu'il copiait. Il est amusant de retrouver la source du premier paragraphe de la page 65 dans le texte de Koultchytskyi (72, lignes 13 et ss): il bouleverse totalement le sens d'une longue phrase dont il ne recopie que la fin.

5 Dans Recherches Sociographiques 22/1 (janvier-avril 1981), 146.

6 Le premier ouvrage publié de Diderot, des Pensées Philosophiques, n'a pam qu'en 1746.