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Dieter Henrich et «The Proof-Structure of Kant's Transcendental Deduction». Réflexions critiques*
Published online by Cambridge University Press: 05 May 2010
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La Déduction transcendantale des Catégories constitue le nœud de la Critique de la Raison Pure. C'est en ce point que tiennent ensemble ou que s'effondrent les éléments de la Philosophie kantienne. Elle démontre à la fois la possibilité d'une connaissance systématique de l'expérience possible et l'impossibilité d'une connaissance qui irait au-delà des limites de l'expérience possible. Ainsi l'Analytique et la Dialectique transcendantales y trouvent leurs assises.
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- Articles
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- Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie , Volume 14 , Issue 4 , December 1975 , pp. 639 - 648
- Copyright
- Copyright © Canadian Philosophical Association 1975
References
1 Dans The Review of Metaphysics, June 1969, vol. XXII, no 4.Google Scholar
2 Ibid., p. 640: «Until now, however, no one has been able to offer an interpretation which agrees fully with Kant's text».
3 En note, à la fin de cet article, nous discuterons brièvement de l'interpretation de Paton.
4 Trad. Tremesaygues et Pacaud, pp. 121–122.
5 Ibid, p. 122.
6 Kritik der Reinen Vernunft, B 137: «Verstand ist, allgemein zu reden. Das Vermögen der Erkenntnisse ».
7 Trad. Tremesaygues et Pacaud, p. 126.
8 Ibid, pp. 127–128.
9 Ibid, p. 156.
10 Ibid, p. 155.
11 Ibid, p. 121.
12 Dans The Review of Metaphysics. ibid., pp. 647–648.
13 Trad. Tremesaygues et Pacaud, p. 56, 4.
14 Ibid, p. 107.
15 Ibid, p. 108.
16 Ibid, p. 115.
17 Ibid, p. 9.
18 Ibid, p. 122.
19 Dans The Review of Metaphysics, ibid., p. 646.
20 À l'encontre de Henrich, nous reconnaissons que pour Paton la lère partie de l'argument de la deuxième édition est incomplète et que la deuxième étape est nécessaire pour établir la valeur de «connaissance» a priori des catégories.
«If we are to show how the pure categories involved in all thinking quâ thinking are to give us a priori knowledge of objects, we must explain their relation to the form of time and the transcendental synthesis of imagination. This is the question which belongs to the Subjective Deduction and apart from this the Objective Deduction is manifestly incomplete». Paton, H.J., Kant's Metaphysic of Experience, vol. 1. p. 527.
À ce titre, notre interprétation s'apparente à celle de Paton. Mais le fait pour Paton de caractériser chacune de ces deux parties en disant que la première (Objective Deduction) démontre «que» (that) les catégories pures ont validité objective et que l'autre (Subjective Deduction) démontre «comment» (how) les catégories pures ont validité objective, laisse entendre qu'il s'agit de la même conclusion.
De fait la deuxième partie ne vient pas compléter la première simplement en disant «comment» les catégories pures acquièrent la validité objective «qu'» (that) établet la première étape. La deuxième partie démontre comment les catégories pures dont la validité objective a été établie dans la première acquièrent une signification réelle, une valeur cognitive pour l'homme.
Ces appellations «that» et «how» pour caractériser chacune des deux parties dissimulent la vraie différence entre la conclusion de la première étape et celle de la deuxième.
De plus nous croyons que le fait de désigner respectivement les deux parties de l'argument de la deuxième édition par les expressions «Objective Deduction» et «Subjective Deduction» prête à confusion, car Kant n'utilise cette distinction que pour l'exposé de la première édition, où il nous dit que la déduction objective est la seule essentielle et suffisante.
C'est peut-être l'emploi de ces expressions, Objective Deduction — Subjective Deduction, That — How pour caractériser respectivement les deux parties de l'argument de la deuxième édition qui a amené Henrich à ranger Paton parmi les tenants de la théorie de la double preuve. C'est peut-être aussi le fait que Paton caractérise la déduction objective et la déduction subjective comme deux « sides of one Transcendental Deduction». Il ne s'agit pas de deux «sides», mais de deux «steps» selon l'expression de Henrich. La première appellation laisse entendre qu'il s'agit de la même conclusion, la deuxième marque bien la progression et la difference des conclusions.
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- Cited by