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Article contents
Pour un approfondissement des recherches sur le nazisme dans l'œuvre de Heidegger
Published online by Cambridge University Press: 27 April 2009
Abstract
- Type
- Book Symposium/Tribune du livre
- Information
- Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie , Volume 47 , Issue 1 , Winter 2008 , pp. 167 - 179
- Copyright
- Copyright © Canadian Philosophical Association 2008
References
Notes
1 Mein Kampf, Munich, Verlag Franz Eher Nachfolger, 1932, p. 327.Google Scholar
2 Cité par Ott, Hugo, Martin Heidegger. Unterwegs zu seiner Biographie, 2e éd., Francfort/New York, Reihe Campus, 1992, p. 229.Google Scholar
3 Habermas, Jürgen, Zwischen Naturalismus und Religion. Philosophische Aufsätze, Francfort, Suhrkamp, 2005, p. 23.Google Scholar
4 La traduction du chapitre sur l'historicité est amputée du §77 dans lequel sont compilées des citations des lettres du comte Yorck à Dilthey. Dans une conférence au Mémorial de la Shoah à Paris, le 14 juin 2007, j'ai montré la visée antisémite de la correspondance du comte Yorck et de ce paragraphe d'Être et temps. La conférence est visible sur le site du Mémorial de la Shoah.
5 Heidegger, , Qu'est-ce que la métaphysique? Paris, Gallimard, 1938, prologue de l'auteur, p. 8.Google Scholar
6 GA 36/37 Sein und Wahrheit. 1. Die Grundfrage der Philosophie 2. Vom Wesen der Wahrheit, SS 1933 et WS 1933/34, Francfort, Klostermann, 2001, et GA 38 Logik, SS 1934, Francfort, Klostermann, 1998.
7 Voir GA 36/37, aux pages 86–100, 118–120, 147–148, 158, 161, 176, 178, 184–185, 188, 194, 209–213, 214–215, 218, 225–226, 255, 262–264.
8 Voir le chapitre 6 de mon livre intitulé «Heidegger, Carl Schmitt et Alfred Baeumler: le combat contre l'ennemi et son anéantissement», ainsi que le chapitre important de Reinhard Linde, plus critique encore, s'il se peut, que le mien, et dont j'ai pris connaissance après la publication de mon ouvrage: «Das Stehen gegen den Feind. Heideggers Ontologie des totalen Krieges und der «völligen Vernichtung» der Feinde des nationalsozialismus von 1933», Bin ich, wenn ich nicht denke? Studien zur Entkräftung, Wirkung und Struktur totalitären Denkens, Herbolzheim, Centaurus Verlag, 2003.Google Scholar
9 Voir l'édition d'un fragment du cours du semestre d'hiver 1933–34 d'après le fonds Weiss, Hélène, Farias, dans V., Heidegger und der Nationalsozialismus, Francfort, S. Fischer, 1989, p. 193.Google Scholar
10 Ipperciel consacre beaucoup de temps à s'efforcer de montrer que je ne connais pas la logique. Il n'y a pas lieu d'engager ici une discussion sur nos compétences respectives en logique qui se révèlerait aussi fastidieuse qu'hors de propos. Si Ipperciel veut défendre la logique, il devrait se préoccuper du fait que Heidegger considère la raison comme l'ennemie de la pensée et entend la détruire. À ce propos, Herman Philipse a bien montré dans son livre sur Heidegger l'inconsistance de la plupart de ses arguments (voir Heidegger's Philosophy of Being: A Critical Interpretation, Princeton, Princeton University Press, 1998).Google Scholar
11 «Mein liebes Seelchen!» Briefe Martin Heideggers an seine Frau Elfride 1915–1970, éd. par Heidegger, Gertrud, Munich, Deutsche Verlags-Anstalt, 2005, lettre du 18 octobre 1916, p. 51.Google Scholar
12 Ce texte inédit est publié dans Faye, p. 195.
13 «Sehen Sie das Leben eines jungen Menschen in Horst Wessel und Sie werden erfahren, die inmitten der wüstesten Wirklichkeit Herz und Geist sich erhalten, indem sie sich neu bilden wollen.» Heidegger à Maria Scheler, Philosophische Seminar Freiburg, 7 mars 1933. Une traduction anglaise partielle de la lettre a été publiée par Thomson dans, Iain D.Heidegger on Ontotheology: Technology and the Politics of Education, Cambridge, Cambridge University Press, 2005, p. 65CrossRefGoogle Scholar. J'ai publié le texte allemand inédit de la lettre dans «Politische Unschuld? In Sachen Martin Heidegger», dans B. H. F. Taureck, dir., Munich, Fink, 2008, p. 78–79; les cinq lignes soulignées au §2 du texte allemand sont une erreur typographique (je remercie I. D. Thomson de m'avoir communiqué une copie de l'original allemand, conservé dans le fonds Max Scheler de l'université du Nouveau Mexique, et Reinhard Linde pour sa transcription du manuscrit).
14 «Il est en outre connu que les deux hommes qui ont déclenché des contremouvements en Europe à partir de l'organisation politique de la nation, c'est-à-dire du peuple — ceci, à vrai dire, de façon diverse — [je veux dire] Mussolini et Hitler, ont été, en retour, à divers égards, influencés par Nietzsche de façon essentielle…» Heidegger, , Schelling…, GA 42, p. 40–41Google Scholar, cité dans la trad. Tertulian, de Nicolas, «Histoire de l'Être et révolution politique», Les Temps Modernes, février 1990, p. 113Google Scholar. Retirée par Heidegger de l'édition de 1971, la phrase a été révélée par Karl Ulmer dans une lettre au Spiegel en 1977.
15 Voir par exemple les textes de Koinon (GA 69, Francfort, Klostermann, 1998) cités dans mon livre, p. 464 et 467.