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Platon. La médiation du regard, par Léonce Paquet. Leiden, E. J. Brill, 1973, VII + 484 pages, (bibliographie + 4 indices).

Published online by Cambridge University Press:  05 May 2010

Luc Brisson
Affiliation:
C.N.R.S., Paris

Abstract

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Type
Book Reviews/Comptes rendus
Copyright
Copyright © Canadian Philosophical Association 1976

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References

1 Cet instrument conceptuel est emprunté à Auguste Diés, Autour de Platon, Paris, 2 vol., 1927Google Scholar. II vient plus particuliérement d'un article reproduit dans ce recueil et intitulé: « La transposition platonicienne», op. cit., vol. II, pp. 200–449: il faut, en outre, relier cet article a cet autre intitulé: «La philosophie et les sciences », Id., vol. I, pp. 1–54. Comme on ne trouve, ni chez A. Diés ni chez L. Paquet, une définition du terme «transposition», je me contenterai de donner celle du Robert: «Le fait de transposer, de faire passer dans un autre domaine.» (s. v. « Transposition*, 2°).

2 Ce second instrument conceptuel est emprunté à Paul Grenet (le directeur de travail de L. Paquet, cf. Avant-propos, p. VII), Les origines de I'analogie philosophique dans les dialogues de Platon, Paris, 1948Google Scholar. Dans ce livre, Paul Grenet, qui soutient que «I'analogie philosophique a culminé dans le thomisme» (op. cit., p. 12), ce qui est trés probable, formule ainsi la «thése» qu'il prétend soutenir dans son livre: «Bien que Platon ait ignoré la structure analogique de la notion d'être, il est à iorigine de I'emploi philosophique de I'analogie. Non qu'il I'ait à tin sen! inventée, ni qu'il I'ait explicitement et systématiquement développée: mais, ayant recu de ses devanciers et de ses contemporains I'analogie qu'ils utilisaient en des domaines particutiers (notamment les domaines religieux, artistique et mathematique — avec les provinces oú s'exerçait déjà l'influence de ce dernier), il a transposé stir le plan proprement philosophique les méthodes dont il fut le premier à percevoir la fécondité illimitée. » (id., p. 16) Et, dans sa conclusion, P. Grenet présente I'analogie chez Platon comme une ressemblance mêlée de dissemblance a la fois parmi les choses divines et les choses humaines et parmi les rapports dans chacun de ces ordres de choses et entre eux (id. pp. 229–238).

3 Ce troisiéme instrument conceptuel est emprunté à Edouard Des Places, Une formule platonicienne de récurrence, Paris, 1929Google Scholar. E. Des Places définit ainsi ce qu'il entend par récurrence: «Ce qu'on peut appeler récurrence, c'est précisément le retour, à un intervalle plus ou moins long, soit de développements qui se retrouvent presque identiques d'un dialogue à un autre, soit de locutions, soit de courtes phrases.» (op. cit., p. 3) Á la fin de cette phrase, E. Des Places renvoie à Eberhardt, F. W., De iteratis apitd Platonem (diss. Leipzig. 1923Google Scholar. Dactylogra-phiée), envers qui, de cette façon, il reconnaît sa dette.

4 Cf. sur le sujet, l'excellent article Murakawa, de Kentarô, «Demiurgos». Histoha, VI, 1957, pp. 385415Google Scholar: les différents livres Finley, de M. I., dont Murakawa, K. est un disciple, Le monde d'Ulysse, (1954), trad, de l'anglais par Vernant-Blanc, Claude, Paris, 1969, (bibliographic établie par P. Vidal-Naquet)Google Scholar; Les anciens Grecs, (1963), trad, de l'anglais par Alexandre, Monique), Paris, 1971Google Scholar, (bibliographie etablie par P. Vidal-Naquet); Les premiers temps de la Grece: I'age du bronze et I'époque archaique, (1970), trad, de l'anglais par Hartog, François), Paris, 1973Google Scholar: L'économie antïque, (1973), (trad, de l'anglais par Higgs, Max Peter), Paris, 1975Google Scholar: le remarquable petit livre Vidal-Naquet, de M. Austin et P., Économies et sociétés en Gréce ancienne, Paris, 1972Google Scholar, (cf. la bibliographie á la fin de ce livre): et enfin, les livres Mossé, de Cl., Le travail en Gréce et à Rome, Paris, 1966Google Scholar, et Burford, de A., Craftsmen in Greek and Roman society, 1974Google Scholar. Comme on peut le constater. l ne manque pas de travaux récents sur le sujet. Je tiens, par ailleurs, à préciser i que j'ai, dans cette note, tenu à signaler, à titre d'information, des travaux que. pour des raisons d'ordre temporel, L. Paquet n'a pas pu consulter.

5 Cf. notamment pp. 61–62, et plus précisément n. 1, pp. 61–62. Pour une rétrospéctive des diverses positions possibles sur la nature du démiurge dans le Timée, cf. le premier chapitre de mon livre, Le même et I'autre dans la structure ontologique du Timée de Platon, Paris, 1974Google Scholar.

6 Cf, sur le sujet, mon article, «Du bon usage du dérèglement», dans Divination et rationalité, (recueil publié sous la direction Vernant, de J.-P.), Paris. 1974, pp. 220248Google Scholar.

7 Cités dans la n. 1 de la p. 250.

8 Cf. lesn. 2 et 3 de la p. 250.