Hostname: page-component-78c5997874-j824f Total loading time: 0 Render date: 2024-11-09T08:12:27.482Z Has data issue: false hasContentIssue false

Modernization and Dancing in Rural France: From la Bourrée to le Fox-Trot

Published online by Cambridge University Press:  22 July 2014

Extract

Social history picks up the drumbeat of dancing in both the condemnation and the celebration of popular culture. Listen to the curé of Savigny (Rhône) in 1821, worrying about the peasants' overindulgence: “since they are full of passions, and dancing only enflames these passions, since these meetings never finish without crime, since a single debauched person can infect those who watch him, and since things are said [at dances] which should not be heard, and things are done which should not be seen, it is prudent for priests to oppose dances altogether.” A century later this was the mot d'ordre of his eminence the Cardinal-Archbishop of Paris, who proscribed modern dancing, and also that of the moral pundit of Le Peuple, who called the tango, the fox trot and the shimmy “une sorte de précoce et dangereuse défloration virginale.”

Type
Articles
Copyright
Copyright © Congress on Research in Dance 1976

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

NOTES

1. [Gauthier, Louis], Traités contre les danses et les mauvaises chansons (Lyon: Rusand, 1821), xxxivGoogle Scholar.

2. [Germain, José], Danseront-elles? Enquête sur les danses modernes (Paris: Povolzky, 1921), 1214Google Scholar.

3. See Rudorff, Raymond, Belle Epoque: Paris in the Nineties (London: Hamish Hamilton, 1972)Google Scholar, Ch. II.

4. Van Gennep observes that choreographic technique scarcely interested the folklorists, at least until the 1920s. See Van Gennep, Arnold, Manuel de folklore français contemporain (9 vols., Paris: Picard, 19371958), I2, 544Google Scholar. See also the similar comments of Mourgues, Marcelle, La danse provençale (Cannes: Robaudy, 1956), 25–6Google Scholar and Baumel, Jean, Les danses populaires, les farandoles, les rondes, les jeux choréographiques et let ballets du Languedoc méditerranéan (Paris: Institut d'études occitanes, 1958), 13Google Scholar. There is sometimes mention of dancing in the topographies médicates, surveys written by doctors in the eighteenth and early nineteenth centuries. See, for example, Graffenaver, Jean-Philippe, Topographie physique et médicale de la ville de Strasbourg (Strasbourg: Levrault, 1816), 78–9Google Scholar; and De Chambaud, Menuret, Essais sur l'histoire médico-topographie de Paris (Paris: n.p., 1786), 103–4Google Scholar.

5. Guilcher, Jean-Mitchel, “Aspects et problemès de la danse populaire traditionnelle,” Ethnologie française, I (1971), 8Google Scholar. Guilcher is the outstanding French authority on this subject.

6. Idem, “Conservation et renouvellement dans la culture paysanne ancienne de Basse-Bretagne,” Arts et traditions populaires, 15 (1967), 1; idem, La tradition populaire de danse en Basse-Bretagne (Paris: Mouton, 1963), 51.

7. Bernard-Langlois, A., Etudes topographiques, historiques, hygiéniques, morales, géologiques, agricoles, industrielles et commerciales sur le canton de Bourbon-Lancy (arrondissement de Charolles, department de Saône-et-Loire) (2 vols., Moulins: Place, 1865), I, 119Google Scholar.

8. Hugo, Abel, France pittoresque, ou description pittoresque, topographique et statistique des départements et colonies de la France (2 vols., Paris: Delloye, 1835), II, 147Google Scholar; Perrin, Olivier and Bouët, Alexandre, Breiz izel, ou vie des Bretons dans l'Armorique (new edn., Quimper: Salaun, 1918), 287Google Scholar; Butel, Fernand, Une vallée pyrénéene: la vallee d'Ossau (Paris: Société de publicité catholique, 1894), 102Google Scholar; Guilcher, Tradition populaire de la danse, 60. On this frequently observed gravity of expression Guilcher notes: “Une danse à contenu dramatique, concue pour le spectacle ou les échanges mondains, ferait participer le visage à l'expression. Non cette «danse pure», où le dánseur n'a souci ni de représenter ni de plaire. Il vit sa danse intensément, et il l'éprouve au plus profond de son être. Elle le re-centre sur lui-même, en même temps qu'elle l'absorbe dans le groups.” Ibid.

9. Drouillet, Jean, Folklore du Nivernais et du Morvan (3 vols., La Charité-sur-Loire: Editions Thoreau, Editions Bernadat, 19591962), III, 154Google Scholar; Bernard-Langlois, , Etudes topographiques, I, 119Google Scholar; Hugo, , France pittoresque, II, 122Google Scholar. One interesting traveller's account from the end of the nineteenth century contains the following observation in a similar vein: “i'ai vu danser une bien gracieuse Ronde chez les paysans de la Sardaigne: ils accompagnaient leur danse d'un chant rythmé à la manière sarde et qui constituait la plus étonnante musique au'on pût entendre. Ce n'est point vraiment le son de la voix humaine, mais un bourdonnement musical qui s'enfle, puis décroît, pour s'enfler encore. Par instants, les voix donnent à l'unisson en formant une sorte d'accompagnement en sourdine, sur lequel un soliste brode des phrases de mélopée. Ce chant particulier, étrange, qu'il est difficile d'analyser, pourrait se comparer à des cantilènes arabes, auxquelles les bourdonnements graves de l'orgue et quelque chant sacré lointain serviraient d'accompagnement …. Au son de cet musique singuilière, jetée aux vents du soir par ces musiciens des montagnes, se tenant debout, enlacés presque, les jeunes hommes et les jeunes filles se sont avancés pour former un cercle autor d'eux. Puis les jeunes filles se sont prises par la main et se sont serrees les unes contre les autres; les jeunes gens ont fait comme elles, les deux groupes se sont unis par un côté, et, doucement, cette sorte de ronde enveloppant les danseurs a tourné, avançant et reculant, réglant la cadence suivant la mélodie des voix.” Vuillier, Gaston, La danse (Paris: Hachette, 1898), 207–8Google Scholar.

10. See Baudrillart, Henri, Les populations agricoles de la France (3 vols., Paris: Hachette, 18851893), III, 357Google Scholar; Guillaumin, Emile, La vie d'un simple: mémories d'un métayer (2nd edn., Paris: Stock, 1905), 65Google Scholar; Drouillet, , Folklore du Nivernais, III, 137–8Google Scholar; Arnaudin, Felix, Chants populaires de la Grande-Lande et des régions voisines (Paris: Champion, 1912), xxviiGoogle Scholar; Nelli, René, Le Languedoc et le Comté de Foix, le Roussillon (Paris: Gallimard, 1958), 236Google Scholar.

11. Drouillet, , Folklore du Nivernais, III, 131, 143Google Scholar.

12. Nadaud, Martin, Mémories de Léonard, ancien garçon maçon (2nd edn. Paris: Delagrave, n.c.), 86–7Google Scholar.

13. For an extremely interesting piece of research which relates to this discussion see Guilcher, Jean-Michel and Guilcher, Hélène, “L'enseignement militaire de la danse et les traditions populaires,” Arts et traditions populaires, 18 (1970), 273328Google Scholar and especially 299 ff.

14. Guilcher, , Tradition populaire de la danse, 50–1Google Scholar.

15. Ibid., 57.

16. See, for example, Dupin, , Mémoire statistique du départment des Deux-Sèvres (Paris: Impr. de la République, An XII), 211–12Google Scholar.

17. Varagnac, André, Civilisation traditionnelle et genres de vie (Paris: Albin Michel, 1948), 338Google Scholar; de Charville, G., “La vie à la campagne,” Le Temps, 4 January 1885Google Scholar. For an important discussion of the significance of community control see Shorter, Edward, “Différences de classe et sentiment depuis 1750: l'exemple de la France,” Annales; Economies, Sociétés, Civilisations, 29 (1974), 1034–57Google Scholar.

18. Cited in Drouillet, , Folklore du Nivernais, III, 141Google Scholar. See also Baumel, , Danses populaires, 44 ffGoogle Scholar; Guilcher, , “Aspects et problèmes de la danse populaire traditionnelle,” 39Google Scholar.

19. Sachs, Curt, World History of the Dance, trans. Schonberg, Bessie (New York: Norton, 1963), 408–9Google Scholar. See also Vuillier, , Danse, 214–20Google Scholar; Charrie, Pierre, Le folklore du Bas Vivarais (Paris: Guenegaud, n.d.), 270Google Scholar. Sach's work, once widely considered a reliable authority, is now questioned in a number of respects by dance historians. For a useful critique see Youngerman, Suzanne, “Curt Sachs and His Heritage: A Critical Review of World History of the Dance with a Survey of Recent Studies That Perpetuate His Ideas,” CORD (Committee on Research in Dance) News VI, No. 2 (July 1974), 619CrossRefGoogle Scholar. (beginning with Vol. VII, No. I, CORD News became Dance Research Journal).

20. Van Gennep, , Manuel de folklore, I 2, 546–7Google Scholar.

21. Mourgues, , Danse provençale, 7880Google Scholar.

22. See the description of related dances in Clément-Hémery, Madame, Histoire des têtes civiles et religieuses, usages anciens et modernes de la Flandre et d'un grand nombre de valles de France (Avesnes: Viroux, 1845), 468–70Google Scholar. See also the hilarious description of the “danse du feu aux fesses,” performed on Ash Wednesday in the Hérault as late as 1935, in Van Gennep, , Manuel de folklore, I 3, 1059–60Google Scholar.

23. Varagnac, André, De la préhistoire au monde moderne: essai d'une anthropodynamique (Paris: Plon, 1954), 88Google Scholar. On peasant ritual and ceremony I draw here upon Wolf, Eric R., Peasants (Englewood Cliffs, N.J.: Prentice-Hall, 1966), 99Google Scholar.

24. See Butel, , Vallée pyrénéenne, 116Google Scholar. Another study of this locality sheds similar light on dancing: Capdeville, F., La vallée d'Ossau: l'état social de la vallée d'Ossau avec quelques détails sur les eaux thermaies, l'archéologie et les montagnes (Paris: Sauvaitre, 1891), 128Google Scholar. For an excellent description of how the choice of partners could be dictated by social standing within a village see Bourdieu, Pierre, “Célibat et condition paysanne,” Etudes rurales, Nos. 5-6 (1962), 55Google Scholar and passim. For other discussions of dance as a rite, duty or obligation see, for example, Drouillet, , Folklore du Nivernais, III, 135Google Scholar; Perrin, and Bouët, , Breiz izel, 241–2Google Scholar; Jeanton, Gabriel, Le Mâconnais traditionaliste et populaire (4 vols., Macon: Protat, 19201923), IV, 20–1Google Scholar.

25. Quoted in Tiercelin, Louis, La Bretagne qui croit: pardons et pèlerinages (Paris: Lemerre, 1894), 134Google Scholar n.1. See also Guilcher, , Tradition populaire de la danse, 44Google Scholar; Van Gennep, , Manuel de folklore, I 1, 256–7Google Scholar.

26. Guilcher, , Tradition populaire de la danse, 567–8Google Scholar.

27. See, for example, Mourgues, , Danse provençale, 94Google Scholar et passim; Van Gennep, , Manuel de folklore, I 3, 1112Google Scholar; Baumel, , Danses populaires, 44 ff.Google Scholar

28. Guilcher, , Tradition populaire de la danse, 24 ff.Google Scholar; Van Gennep, , Manuel de folklore, I 2, 542–4Google Scholar.

29. Delpon, J.-A., Statistique de départment du Lot (2 vols., Paris: Bachelier, 1831), I, 206Google Scholar; Raulin, Henri, “La communauté villageoise en Châtillonnais,” Etudes rurales, 48 (1972), 64CrossRefGoogle Scholar; Hugo, , France pittoresque, I, 154Google Scholar; Van Gennep, , Manuel de folklore, I 1, 256Google Scholar; Guilcher, Jean Michel, “Les derniers branles de Béarn et Bigorre,” Arts et traditions populaires, 16 (1968), 262Google Scholar.

30. Bernard-Langlois, , Etudes topographiques, I, 119Google Scholar. See also Dupin, , Statistique du départment des Deux-Sèvres (Paris: Impr. des Sourds-Muets, An X), 77Google Scholar.

31. Sébillot, Paul, “Superstitions agricoles,” Revue des traditions populaires, 18 (1903), 69Google Scholar; Dupin, , Mémoire statistique, 214Google Scholar; Souvestre, Emile, Les derniers Bretons (3rd edn., 4 vols., Paris: Levy, 1854) 1, 12Google Scholar; Delpon, J.-A., Statistique du départment du Lot (2 vols., Paris: Bachelier, 1831), I, 208Google Scholar.

32. Guilcher, , “Aspects et problèmes de la danse,” 48Google Scholar n.23.

33. Mourgues, , Danse provençale, 93, 108Google Scholar; Maussenet, Emile, Recherches statistiques et historiques sur le village de Cĥatlons-sur-Vesle (Reims: Bron-Bourquin, 1898), 99Google Scholar; Dard, Charles, “La féte des brandons,” Mémoires de la société d'histoire et d'archéologie de Chalons-sur-Saône, XVIII (19341935), 141Google Scholar; Nelli, , Languedoc, 204Google Scholar.

34. Béranger-Feraud, L.-J.-B., Superstitions et survivances étudiées au point de vue de leur origine et de Ieurs transformations (5 vols., Paris: Leroux, 1896), III, 409–26Google Scholar; Durbec, J.-A., Notes historiques sur quelques pèlerinages, processions, fêtes et jux de Provence (Paris: Impr. nationale, 1952), 262–78Google Scholar; Mourgues, , Danse provencale, 60Google Scholar.

35. Perrin, and Bouët, , Breiz izel, 241–2Google Scholar; Butel, , Vallée pyrénéene, 102Google Scholar.

36. On the subject of charivaris, see especially Davis, Natalie Z., “The Reasons of Misrule: Youth-Groups and Charivaris in Sixteenth-Century France,” Past and Present, No. 50 (February 1971), 4175Google ScholarPubMed; Thompson, E. P., “‘Rough Music’: le charivari anglais,” Annales: économies, sociétés, civilisations, 27 (1972), 285312CrossRefGoogle Scholar; Gauvard, Claude and Gokalp, Altan, “Les conduites de bruit et leur signification à la fin du Moyen Age: le charivari,” Annales: économies, sociétés, civilisations, 29 (1974), 693704CrossRefGoogle Scholar; and Pinon, Roger, “Qu'est-ce qu'un charivari: essai en vue d'une définition opératoire,” in Kontakte und Grenzen: Probleme der Volkskultur und Sozialforschung: Festschrift G. Heilfwith (Göttingen: Schwartz, 1969), 393405Google Scholar.

37. Abel Hugo gives the following description for the department of the Ain: “Un charivari attend les nouveaux époux lorsqu'un est un veuf: mais, en donnant un bal public, ils peuvent éviter ce désagrément. Le bal même s'appelle alors charivar; il est d'usage que 'louverture en soit fait par les deux mariés, qui se retirent ensuite s'il leur plaît.” Hugo, , France, I, 122Google Scholar.

38. Mourgues, , Danse provençale, 148Google Scholar. Ned Shorter reminds me of the words of the Carmagnole:

Dansons la carmagnole

Rata ta tan, Rata ta tan,

Dansons la carmagnole

Vive le son du canon!

39. Sachs, , World History, 348Google Scholar.

40. See Sachs, World History, Ch. 7, passim; Louis, Maurice A.-L., Le folklore et la danse (Paris: Maisonneuve, 1963), 309Google Scholar; Guilcher, and Guilcher, , “Enseignement militaire de la danse,” 319 n.79Google Scholar; Guilcher, , Tradition populaire de la danse, 557–8Google Scholar. On cultural borrowing in general, see the stimulating paper, “Proverbial Wisdom and Popular Errors,” by Davis, Natalie Zemon, Society and Culture in Early Modern France: Eight Essays (Stanford: Stanford University Press, 1975), 227–67Google Scholar.

41. Desrat, , Traité de la danse (2nd edn., Paris: Delarue, [1900]), 73 ff.Google Scholar

42. Katz, Ruth, “The Egalitarian Waltz,” Comparative Studies in Society and History, 15 (1973), 368–77CrossRefGoogle Scholar.

43. Sachs, , World History, 437Google Scholar.

44. Vuillier, , Danse, 233–42Google Scholar. On March 14th, 1844 the London Times correspondent observed: “The Paris papers of Monday are destitute of news. Our private letters state, that politics are for the moment suspended in public regard by the new and allabsorbing pursuit—the polka—a dance recently imported from Bohemia, and which embraces in its qualities the intimacy of the waltz, with the vivacity of the Irish jig. You may conceive how completely is ‘the Polka’ the rage for the (I am assured) fact that the lady of a celebrated ex-minister desiring to figure in it at a soirée dansante, monopolized the professor par excellence of that specialité for three hours on Wednesday, at 200 francs the hour.” Quoted in Rust, Frances, Dance in Society (London: Routledge and Kegan Paul, 1969), 73Google Scholar. The professor, of course, was Cellarius.

45. Saint-Laurent, Brieux, Quelques mots sur les danses modernes (2nd edn., Paris: Douniol, 1856), 10, 20Google Scholar. See also de Charlemagne, N.-C., Le polka et la mazurka, quadrilles historiques et fantastiques (Paris: Duverger, 1844)Google Scholar; Un Observateur, Les danses des salons (Paris: Dentu, 1855)Google Scholar.

46. Fournel, Victor, Ce qu'on voit dans les rues de Paris (2nd edn., Paris: Dentu, 1867), 393–9Google Scholar. The first edition of this work was in 1855. Desrousseaux, A., Moeurs populaires de la Flandre française (2 vols., Lille: Quarre, 1889), I, 53Google Scholar.

47. See Juge, J. J., Changemens survenus dans les moeurs des habitans de Limoges depuis une cinquantaine d'années (2nd edn., Limoges: Bargeos, 1817), 92–3Google Scholar; Graeffner, , Topographie physique et médicale, 75, 78Google Scholar; Marquis, , Mémoire statistique du département de la Meurthe (Paris: Impr. Impérial, An XIII), 139Google Scholar; J.-B. C. de, D., , Moeurs des habitans de Charleville (Charleville: Huart, 1846), 6871Google Scholar. Desrat seummarized the general impression: “A partir de 1830 nous assistons à un changement complet dans la danse et les danseurs. Les bals jusqu'alors étaient restes l'appanage de la haute société. La bourgeoisie allait prendre sa revanche et Paris allait compter autant de bals privés que de bals publics. Ne pouvant se réunir dans leurs salons trop éxigus, les danseurs affluerènt dans les bals publics, etablissements splendidement organisés au milieu des jardins. … A côté de ces bals vinrent s'ajouter ceux que nous devons regarder comme les prémisses de la Chaumière, du Prado, de la Closerie des Lilas, en un mot des bals d'étudiants et de grisettes. Pendant que dans les uns les families honnêtes se livraient au seul plaisir de la danse, danse les autres le cancan et le chahut, sorte de danse libre, etourdissaient une jeunesse avide de seductions. Peu a peu on voit disparaître les premiers et arriver les seconds à un chiffre qui nous étonnera quand on le connaîtra.” Traité de la danse, 63-5.

48. Quérière, E. de La, Revenue retrospéctive rouennaise: coup d' oiel sur les usages, Is habitudes et les moeurs de nos pères (Rouen: n.p., 1853), 35Google Scholar. For a good survey of the history of bals publics see Vuillier, , Danse, 256–70Google Scholar.

49. Warnod, André, Les bals de Paris (Paris: Cres, 1922)Google Scholar, passim; Guide des plaisirs à Paris (Paris: Edition photographique, [1900]), 97 ff.Google Scholar, 142-4; Darzens, Rudolphe, Nuits à Paris (Paris: Dentu, 1889), 207–10Google Scholar.

50. Baedeker, K., Paris et ses environs: manuel du voyageur (13th edn., Leipzig and Paris: Baedeker, 1898), 33Google Scholar; Guide des plaisirs, 142; Richepin, Jean, “Petites chroniques,” Gil Bias, 28 October 1882Google Scholar.

51. Sachs, , World History, 444–5Google Scholar.

52. Desrat, , Traité de la danse, 141Google Scholar. “Ennemies de toute contrainte, les parisiennes saluent à la facon cavalière et masculine, qui consiste en un coup sec de la tête, légèrement penchée pendant que le buste reste droit et que le regard dévisage. Rien de plus insolent. Cela va de pair avec le Shake-Hand à l'américaine, qui a remplacé la baise-main galante des cours disparues, avec le galop barbare successeur de la valse harmonieuse.” Ibid., 141-2.

53. Belfond, Jean, Vieux carnavals nantais (Nantes: Impr. Amoricaine, 1930), 112–14Google Scholar.

54. Sauvestre, Charles, Mes lundis (Paris: Lacroix, Verboeckhoven, 1864), 180Google Scholar. See also the “Petition pour les villageois que l'on empêche de danser,” in Courier, Paul-Louis, Collection complète des pamphlets politiques et opuscules littéraires (Brussels: n.p., 1826), 289301Google Scholar.

55. Marcilhacy, Christianne, Le diocèse d'Orléans sous l'episcopat de Mgr. Dupanloup (1849–1878): sociologie religieuse et mentalités collectives (Paris: Plon, 1962), 384Google Scholar. See also Zeldin, Theodore, “The Conflict of Moralities: Confession, Sin and Pleasure in the Nineteenth Century,” in Zeldin, , ed., Conflicts in French Society: Anticlericalism, Education and Morals in the Nineteenth Century (London: George Allen and Unwin, 1970), 13Google Scholar.

56. See Frédéric Le Guyader's comments (1917) on Alexandre Bouët's 1835 text, in Perrin, and Bouët, , Breiz izel, 244Google Scholar.

57. Drouillet, , Folklore du Nivernais, III, 141–2Google Scholar; de Valgorge, Ovide, Souvenirs de l'Ardèche (2 vols., Paris: Paulin, 1846), I, 341Google Scholar; de Laugarderie, Charles Ribault, Les noces de campagne en Berry, et principalement à Bengy-sur-Craon (Bourges: Ménagé, [1855]), 17Google Scholar.

58. Drouillet, , Folklore du Nivernais, III, 167 ffGoogle Scholar. See also Guilcher, , “Aspects et problèmes de la danse,” 32Google Scholar; and idem, “Conservation et renouvellement dans la culture paysanne ancienne de Basse-Bretagne,” Arts et traditions populaires, 15 (1967), 1-18.

59. Guilcher, , “Aspects et problèmes de la danse,” 45Google Scholar.

60. See Guilcher, and Guilcher, , “Enseignement militaire de la danse,” 304, 307–8Google Scholar.

61. Some kind of wooden floor, it was observed in this report, is “partout un signe de civilisation, comme c'est partout une condition de propriété et de salubrité. Nous regrettons d'avoir à constater que, dans nos villages, au nord comme au sud, les rez-de-chaussée dallés, carrelés ou parquetes sont encore rares.” Alfred de Foville, introduction to Ministère de l'Instruction Publique, des Beaux-Arts et des Cultes, Enquête sur les conditions de l'habitation en France (2 vols., Paris: Leroux, 1894), I, xxix–xxxGoogle Scholar.

62. On cabarets in the French countryside see Marrus, Michael R., “Social Drinking in the Belle Epopque,” Journal of Social History, 7 (1974), 129–31CrossRefGoogle Scholar. See also Bernard, Augustin and Gagnon, Camille, Le Bourbonnais (Paris: Gallimard, 1954), 229Google Scholar; Donnedevie, Charles-Bernard, Histoire de la commune de Ligardes de 1700 à 7925 (Agen: Impr. Moderne, 1926), 126Google Scholar; Maget, Marcel, “Les ruraux,” Esprit, 27 (June, 1959), 929Google Scholar.

63. Arnaudin, , Chants populaires, xiiiGoogle Scholar; Langlet, G., Le village de Montagne-Fayel à la fin du XIXe siècle (Amiens: Centre départmental de documentation pédagogique de la Somme, 1964), 22–3Google Scholar; Dujarric-Descombes, A., La danse en Périgord (Périgueux: Ribes, 1913), 8Google Scholar.

64. Bernard, and Gagnon, , Bourbonnais, 229Google Scholar; de Thorey, J.-A. Pilot, Usages, fêtes et coutumes existant ou ayant existé en Dauphiné (2 vols., Grenoble: Drevet, 1885), II, 238Google Scholar; Meynard, Henri, Lourmarain à la belle époque (Aix-en-Provence: La Muleterie, 1968), 101Google Scholar.

65. For an excellent description of this process see Weber, Eugen, “‘Fin-de-siècle’: The Third Republic Makes a Modern Nation,” in Allain, Mathé and Conrad, Glen, eds., France and North America: Over Three Hundred Years of Dialogue (Lafayette, La.: University of Southwestern Louisiana, 1973), 87101Google Scholar. A recent Marxist analysis, focusing on the statebuilders, is Elwitt, Sanford, The Making of the Third Republic: Class and Politics in France, 1868–1884 (Baton Rouge, La.: Louisiana State University Press, 1975)Google Scholar.

66. Describing this “relâchement de la surveillance paternelle,” one feuilletonist gave this racy account: “Nous vous avons montré des enfants de treize à quatorze ans, et trěs souvent moins, figurant dans toutes les contredanses, au bras de leur préferé, car ces demoiselles en ont déjà un. Sans cesser d'être grand, le mal serait moindre si ces ébats précoces avaient uniquement le bal local pour théâtre; mais ((la jeunesse)) est assidue à toutes les fêtes patronales, à totues les assemblées du voisinage; comme c'est surtout lorsque le droit peut vous en être discuté, que l'on tient à marcher avec ((la jeunesse)), les aspirantes ne manquent jamais d'aller à ces fêtes. On s'y rend par bandes de filles et par bandes de garcons; de minuit à deux heures du matin, on en reviendra avec son rameneux, par couples, volontairement isolées, et a distance respectable les uns les autres. Les deux jeunes gens, échauffés par la danse et par les ((rafraichissements)), cheminent dans les demi-téněbres d'une nuit d'été, tantôt par le sentier perdu, entra la double haie d'épis qui ondulent avec un murmure amoureux, tantôt dans les grands bois, où les molles clartés de la lune, qui en argentent la voûte feuillue, laissent les dessous dans une obscurité autorisant toutes les audaces. La situation se passe de commentaries, vous le reconnaitrez.” de Cherville, G., “La vie à la campagne,” Le Temps, 4 January 1885Google Scholar.

67. See, for example, Pourrat, Henri, Ceux d'Auvergne: types et coutumes (Paris: Horizons de la France, 1928), 81Google Scholar; Garavel, Joseph, Les paysans de Morette: un siècle de vie rurale dans une communauté de Dauphiné (Paris: Brodard and Taupin, 1948), 88Google Scholar; Reiter, Rayna, “Modernization in the South of France: the Village and Beyond,” Anthropological Quarterly, 45 (1972), 47CrossRefGoogle Scholar. For a superb description of the new situation and its implications for modernization see Bourdieu, , “Célibat et condition paysanne,” Etudes rurales, 32134Google Scholar, esp. 97-103, cited in note 24.

68. Jollivet, M. and Mendras, H., Les collectivités rurales francaises: étude comparative de changement social (Paris: Armand Colin, 1971), 86Google Scholar, passim; Ramus, André, Vie paysanne et technique agricole: exemple de la Bresse louhannaise (Paris: Armand Colin, 1952), 131Google Scholar; Donnedevie, , Histoire de la commune de Ligardes, 37Google Scholar; de Thorey, Pilot, Usages, fêtes et coutumes, II, 238–9Google Scholar; Meynard, , Lourmarain, 5860Google Scholar.

69. I have discussed the problem of leisure in a general way in The Rise of Leisure in Industrial Society (Forums in History) (St. Charles, Mo.: Forum Press, 1974)Google Scholar.