Contre le bolchévisme: Georg Werthmann et le rôle de l'idéologie dans l'aumônerie militaire catholique, 1939–1945
De 1939 à 1945, Georg Werthmann n'a pas ménagé ses efforts pour sauvegarder l'aumônerie militaire catholique au sein des forces armées allemandes de l'interférence du parti nazi. Lui et les hommes travaillant sous ses ordres ont considéré leur service comme indispensable aux soldats allemands catholiques en besoin d'aide spirituelle; ils considéraient aussi la guerre qu'ils menaient comme une croisade contre le bolchévisme, un ennemi qui devait être vaincu à tout prix. Cet article se concentre sur les réactions de Werthmann et de certains aumôniers et séminaristes face à deux régulations militaires concernant l'aumônerie, et leur interprétation du bolchévisme. L'auteure révèle ainsi que les idéologies catholiques et nazies avaient des points communs significatifs qui encourageaient leur engagement durant la guerre.
Gegen den Bolschewismus: Georg Werthmann und die Rolle der Ideologie in der katholischen Militärseelsorge, 1939–1945
Georg Werthmann arbeitete von 1939 bis 1945 unermüdlich daran, die katholische Militärseelsorge der deutschen Streitkräfte vor der Einmischung der nationalsozialistischen Partei zu bewahren. Er und seine Mitarbeiter sahen ihren Dienst als wesentlich für die katholischen deutschen Soldaten, die der Seelsorge bedurften, an; denn die Soldaten betrachteten den Krieg auch als einen Kreuzzug gegen den Bolschewismus – ein Gegner der um jeden Preis geschlagen werden mußte. Der Artikel konzentriert sich auf die Reaktionen von Werthmann und einigen Militärseelsorgern und Seminaristen auf zwei die Seelsorge betreffende Militäranweisungen. Er befaßt sich außerdem mit ihrem Verständnis des Bolschewismus. Daraus wird ersichtlich, daß die nationalsozialistische und die katholische Ideologie wichtige Gemeinsamkeiten hatten, die die Zusammenarbeit während des Krieges förderten.
Une véritable tradition pour la paix? La Norvège et la crise de la Mandchourie, 1931–1934
Cet article se penche sur le rôle de la Norvège en tant que promoteur de la paix durant la crise de la Mandchourie du début des années 1930. Il semble que l'attitude de la Norvège face au Japon était plus ambiguë et moins en rapport avec la position pacifiste et anti-japonaise qu'elle avait jusque-là défendue au sein de la Société des Nations. Le Ministère des affaires étrangères norvégien était surtout intéressé aux besoins pratiques et sécuritaires de la Norvège, et était plutôt indifférent à ce qui se passait en Extrême-Orient, pour autant que cela ne touchât pas aux intérêts économiques et politiques de la Norvège. Pour les diplomates et fonctionnaires supérieurs norvégiens, le Japon était un Etat civilisé et un partenaire commercial important. Sa disposition favorable à l'égard du Japon a mené à la reconnaissance de l'Empereur Puyi dans l'Etat fantoche du Mandchoukouo par le Ministère des affaires étrangères en 1934, ce qui embarrassa considérablement les cercles diplomatiques et politiques.
Eine wahrhaftige Friedenstradition? Norwegen und die Mandschurei-Krise, 1931–1934
Dieser Artikel hinterfragt Norwegens Rolle als Friedensförderer während der Mandschurien-Krise zu Beginn der 1930er Jahre. Norwegens Verhalten gegenüber Japan war eher zwiespältig und stimmte nicht mit der pazifistischen und anti-japanischen Haltung überein, welche Norwegens Politik bis dahin im Völkerbund charakterisierte. Das norwegische Außenministerium war vor allem an Norwegens Sicherheit und praktischen Bedürfnissen interessiert und begegnete den Geschehnissen im Fernen Osten mit Gleichgültigkeit, solange diese nicht Norwegens wirtschaftliche und politische Bedürfnisse berührten. Für Norwegens Diplomaten und höhere Beamten war Japan ein zivilisierter Staat und ein wichtiger Handelspartner. Die vorteilshafte Einstellung gegenüber Japan brachte das Außenministerium 1934 zum Anschein den Aufstieg des Kaisers Pu Yi im Marionettenregime Mandschukuo anzuerkennen. Dies führte zu tiefer Verlegenheit in diplomatischen und politischen Kreisen.
La modernisation communiste et le genre. L'expérience des musulmanes bulgares, 1970–1990
Cet article, qui s'inscrit dans un projet plus large intitulé ‘Les expériences de la modernisation communiste dans un village musulman bulgare, 1945–2005’, étudie l'assimilation des musulmans parlant le bulgare dans les Rhodopes durant les années 1970. En analysant les efforts communistes pour ‘moderniser’ les musulmans bulgares, il éclaire la relation entre la modernité et les points de vue de l'Etat communiste envers des catégories culturelles telles que la nation, l'ethnicité, le genre et la religion. L'auteure soutient que cette campagne en particulier n'était pas simplement le dernier chapitre de l'effort continu des autorités bulgares pour assimiler de telles populations, mais devrait plutôt être vue comme une réponse spécifique du régime communiste aux idées de la modernité. Malgré des éléments nationaux et patriotiques, le but de la campagne communiste d'assimilation était d'introduire la ‘modernité’ et la ‘civilisation’ à toute la société bulgare, surtout à ceux vivant aux périphéries sociale, culturelle et politique. Pour les agents de cette campagne en particulier, l'’émancipation’ des femmes musulmanes était plus importante que la ‘lutte contre la religion’ ou le ‘combat pour l'homogénéité nationale’.
Kommunistische Modernisierung und Geschlecht. Die Erfahrung bulgarischer Musliminnen, 1970–1990
Dieser Artikel, der Teil eines größeren Projekts über die ‘Erfahrungen kommunistischer Modernisierung in einem bulgarischen Dorf, 1945–2005’, ist, untersucht die Assimilation bulgarisch sprechender Muslime in den Rhodopen während den 1970er Jahren. Durch die Analyse der kommunistischen Anstrengungen, die bulgarischen Muslime zu ‘modernisieren’, wirft der Artikel neues Licht auf die Beziehung zwischen der Modernität einerseits und den Ansichten des kommunistischen Staates zu kulturellen Kategorien wie Nation, Ethnizität, Geschlecht und Religion andererseits. Die Autorin argumentiert, daß die hier untersuchte Kampagne nicht nur das letzte Kapitel laufender Bemühungen der bulgarischen Behörden war, solche Bevölkerungsgruppen zu assimilieren. Statt dessen, so das Argument des Aufsatzes, sollte sie vor allem als eine spezifische Antwort des kommunistischen Regimes auf die Ideen der Modernität angesehen werden. Trotz einiger nationaler und patriotischer Elemente war das Ziel der kommunistischen Kampagne die gesamte bulgarische Gesellschaft, im besonderen jene an der sozialen, kulturellen und politischen Peripherie. Diese Gruppen sollten an die ‘Moderne’ und die ‘Zivilisation’ herangeführt werden. Für jene, die diese Kampagne planten und sich an ihr beteiligten, war die ‘Emanzipation’ muslimischer Frauen wichtiger als der ‘Kampf gegen die Religion’ oder der ‘Kampf für nationale Homogenität’.