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Abstracts: French and German

Published online by Cambridge University Press:  08 July 2011

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Copyright © Cambridge University Press 2011

Transnationalisme exogène: le Java et “l'Europe” vis-à-vis de l'organisation d'un marché global du sucre, 1927–1937

La co-existence, pendant l'entre-deux-guerres, du nationalisme économique (sous forme de protectionnisme) et de l'internationalisme (sous forme d'une “politique de libre échange”), est généralement considérée comme contradictoire. Cet article suggère que les réseaux transnationaux créés par des entreprises privées engagées dans le commerce du sucre représentaient une forme nouvelle d'internationalisme compatible avec la politique de protectionnisme agricole. En retraçant les origines du concept d'intervention dans les marchés internationaux, l'article propose une perspective nouvelle sur le travail économique de la Ligue des Nations et sur les premières tentatives d'européanisation dans le domaine de l'agriculture.

Exogener Transnationalismus. Java und “Europa” im organisierten Weltzuckermarkt (1927–1937)

Wirtschaftsnationalismus in Form von Protektionismus und Internationalismus in Gestalt einer Freihandelspolitik werden herkömmlich als antithetische Konzepte angesehen, besonders für die Zwischenkriegszeit. Ziel dieses Beitrags ist es, auf eine neue Form des Internationalismus hinzuweisen, die mit der Politik des Agrarprotektionismus kompatibel war. Mit einem Fokus auf privatwirtschaftliche Kreise auf dem Zuckersektor soll nach den Ursprüngen des Konzeptes der internationalen Marktintervention gesucht und so auch eine neue Perspektive auf die wirtschaftspolitische Arbeit des Völkerbundes vorgeschlagen werden. Darüber hinaus werden Einblicke in erste Versuche einer agrarwirtschaftlichen Europäisierung zwischen den Weltkriegen gewährt.

Rats infectieux et vaches dangereuses: perspectives transnationales sur les maladies animales pendant la première moitié du XXème siècle

Vers la fin du XIXème siècle la propagation transfrontalière des maladies animales commence à émerger comme question difficile pour la politique internationale. Grâce à l'expansion foudroyante du commerce global des animaux et des produits animaliers, les épizooties posent une menace au progrès économique et à la santé humaine, nécéssitant de façon urgente des mesures internationales. Gouvernements et groupes transnationaux d'experts s'efforcent de créer des réseaux internationaux pour élaborer des stratégies anti-épizootiques internationales, mais ce n'est qu'après la Première Guerre Mondiale que s'annoncent des innovations effectives: la création de plusieurs institutions internationales telles que l'Office International des Epizooties (Paris) et les comités vétérinaires de la Ligue des Nations. Cet article retrace les travaux et interactions de ces deux organismes pendant l'entre-deux-guerres et contemple le champ d'action potentiel des organisations internationales prises entre leur fonction de plateforme intergouvernementale et leur volonté de développer une capacité d'interprétation autant autonome qu'internationale.

Ansteckende Ratten und gefährliche Kühe: Transnationale Perspektiven auf Tierkrankheiten in der ersten Hälfte des zwanzigsten Jahrhunderts

Seit dem ausgehenden 19. Jahrhundert stellten Tierseuchen, die sich über Staatsgrenzen hinweg ausbreiteten, ein zunehmendes Problem der internationalen Politik dar. Der massive Aufschwung des globalen Handels mit Tieren und Tierprodukten machte die Ausbreitung von Tierseuchen zu einem ökonomischen und gesundheitspolitischen Risiko, das internationale Maßnahmen dringend erforderlich machte. Sowohl Regierungen als auch transnationale Expertenversammlungen bildeten grenzübergreifende Netzwerke, um Strategien für ein internationales System der Tierseuchenbekämpfung zu entwickeln. Wirksame Neuerungen erfuhr das Problemfeld allerdings erst nach dem Ersten Weltkrieg mit der Einrichtung verschiedener internationaler Institutionen, dem Internationalen Tierseuchenamt (Office International des Epizooties, OIE) und den Völkerbunds-Subkommissionen für Veterinärfragen. Der Artikel verfolgt die Arbeiten und die Interaktionen dieser beiden internationalen Tierseuchengremien in der Zwischenkriegszeit und erörtert die Handlungsfähigkeit von internationalen Organisationen zwischen ihrer Funktion als intergouvernementale Plattformen und der Entwicklung einer eigenen internationalen Deutungshoheit.

Une nouvelle cible pour la réforme sociale internationale: l'Organisation Internationale du Travail et les conditions de travail et de vie dans le domaine agricole pendant l'entre-deux-guerres

C'est pendant l'entre-deux-guerres que se dessine très clairement la nécessité économique, politique et sociale d'une réforme dans le domaine de l'agriculture pour améliorer les milieux de vie et de travail et promouvoir le développement rural. Malgré l'intérêt toujours croissant des historiens à l'égard de l'histoire des organisations internationales, cet intérêt s'est rarement porté sur la co-opération internationale et l'établissement de normes internationales dans ce domaine avant la Deuxième Guerre Mondiale. Cet article s'efforce de combler la lacune en examinant les moyens utilisés par l'Organisation Internationale du Travail (OIT) pour s'informer sur les spécificités du secteur agricole, en commençant par les employés ruraux et les questions agricoles qui tombent sous la compétence de comités spécialistes. Entravée cependant par la diversification rapide des travaux agricoles et l'absence apparente de règlements nationaux, ce n'est qu'à la fin des années 1930 que l'OIT s'engage réellement dans des recherches et des enquêtes sérieuses à travers un Comité permanent pour l'agriculture, fondé vers la fin de la décennie. L'histoire de ce comité retrace les chemins de la découverte suivis par l'OIT dans ce domaine et en révèle aussi les résultats. Le Comité s'impose enfin comme un centre d'expertise scientifique et élargit progressivement son analyse interdisciplinaire des milieux de travail agricole.

Ein neues Ziel für die internationale Sozialreform: Die Internationale Arbeitsorganisation und die Arbeits- und Lebensbedingungen in der Landwirtschaft der Zwischenkriegszeit

Die wirtschaftliche, politische und gesellschaftliche Notwendigkeit, die Arbeitsbedingungen in der Landwirtschaft, die Lebensbedingungen im ländlichen Raum und die ländliche Entwicklung zu verbessern, zeigte sich schon deutlich in der Zwischenkriegszeit. Trotz eines deutlich gewachsenen Interesse an der Geschichte internationaler Organisationen hat sich die historische Forschung allerdings bisher nur selten mit internationalen Kooperationen und dem Setzen internationaler Standards in diesem Bereich und zu dieser Zeit beschäftigt. Dieser Artikel möchte diese Lücke füllen, indem er die Vorgänge zeigt, wie die Internationale Arbeitsorganisation (IAO) über die speziellen Erfordernisse des landwirtschaftlichen Sektors lernte. Der Artikel zeigt das frühe Interesse der IAO an Landarbeitern und landwirtschaftlichen Fragen innerhalb von Sonderkomitees auf. Allerdings kam es, aufgrund der schnellen Diversifizierung von Arbeit in der Landwirtschaft und aufgrund des scheinbaren Mangels an nationaler Regulierung, widmete sich die IAO erst Ende der 1930er Jahre entsprechende Forschungen und Umfragen auf den Weg zu bringen. In den späten dreissiger Jahren gegründet, zeigt die Geschichte des Ständigen Landwirtschaftskomitees der IAO die Ergebnisse eines Lernprozesses innerhalb der Organisation. Im Zuge dieses Prozesses wurde das Komitee zunehmend zu einem Schnittpunkt transnationaler wissenschaftlicher Expertise und widmete sich zusehends einer breiteren und interdisziplinären Analyse von landwirtschaftlicher Arbeit und von landwirtschaftlichen Arbeitsbeziehungen.

“The world after all was one”: l'UNESCO et la construction d'un réseau environnemental global

La section scientifique des Nations Unies (UNESCO) met dès le début la conservation de la nature au centre de ses préoccupations. Afin de créer un réseau d'expertise et de savoir-faire, l'UNESCO parraine une nouvelle organisation non-gouvernementale, l'Union Internationale pour la Protection de la Nature (UIPN). Cette petite bande d'acteurs se retrouve tout d'un coup dans l'arène de la politique globale et dans la nécessité d'abandonner la petite niche qui jusque-là avait abrité les apôtres de la conservation internationale. Déjà en 1949, l'UNESCO, comme l'UIPN, appelle à la constitution d'un premier Congrès mondial pour l'écologie et l'éducation. L'histoire de ce congrès et de ses conséquences souligne l'importance toujours croissante des questions environnementales et l'apparition d'interconnections avec les problèmes d'alimentation, de développement et de santé tels qu'ils se présentaient dans le monde de l'après-guerre.

“The world after all was one”: UNESCO und der Aufbau eines globalen Netzwerks für Umweltfragen

Von Beginn an verstand die Bildungsorganisation der Vereinten Nationen (UNESCO) Naturschutz als zentrale Aufgabe. Um ein Netzwerk für Experten- und Praxiswissen aufzubauen unterstützte die Organisation die Gründung einer korrespondierenden Nichtregierungsorganisation, der Internationalen Union für Naturschutz (IUPN). Der kleine Zirkel dieser Akteure fand sich plötzlich in der Arena globaler Politik wieder und war gezwungen, die Nische, in der sich internationaler Naturschutz bis dahin entwickelt hatte, zu verlassen. Bereits im August 1949 berief die UNESCO gemeinsam mit der IUPN eine erste Weltkonferenz ein, die sich mit Ökologie und Bildung beschäftigte. Die Geschichte dieser Konferenz und deren Verlauf spiegeln die steigende Bedeutung umweltpolitischer Fragen und deren wachsenden Wechselbeziehungen mit Ernährungs-, Entwicklungs- und Gesundheitsfragen in der unmittelbaren Nachkriegszeit wider.