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Canadian Practice in International Law during 1965 as Reflected Mainly in Public Correspondence and Statements of the Department of External Affairs

Published online by Cambridge University Press:  09 March 2016

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Abstract

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Copyright © The Canadian Council on International Law / Conseil Canadien de Droit International, representing the Board of Editors, Canadian Yearbook of International Law / Comité de Rédaction, Annuaire Canadien de Droit International 1966

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References

1 The table reproduced here was revised early in 1965 on the basis of information then available to the Department of External Affairs. The table is now in the process of revision.

2 Canada has no resident mission in Malta. The Canadian Ambassador in Rome is accredited to the Maltese authorities.

3 In the House of Commons Mr. Lambert, M.P., submitted the following questions (Number 2768) : “Depuis le 21 avril 1963, le gouvernement du Canada a-t-il accordé au gouvernement de n’importe quelle province du Canada le droit ou le privilège de négocier et de conclure avec un Etat étranger, soit indépendamment soit de concert avec le gouvernement du Canada, une entente, un accord ou un traité de nature commerciale ou culturelle ou de quelque nature que ce soit? Dans le case de l’affirmative, (a) combien de fois et avec quelles provinces y a-t-il eu de telles ententes et quelle était leur nature, (b) envisage-t-on la possibilité qu’une province participe comme signataire indépendant?”

The Secretary of State for External Affairs, on March ι, 1965, submitted the following reply:

“(a) Cela est arrivé deux fois: (1) Par un échange de lettres en date du 23 décembre 1963 et du 27 décembre 1963 entre l’ambassadeur de France à Ottawa et le secrétaire d’Etat aux Affaires extérieures, le gouvernement canadien a donné son assentiment à un programme d’échanges et de collaboration dans le domaine industriel et technique. Ce programme avait été arrêté par l’Association pour l’organisation des stages en France (ASTEF), le ministère de la Jeunesse de la province de Québec et l’Université de Toronto. (2) Par un échange de lettres en date du 27 février 1965, entre le chargé d’affaires a.i. de la France à Ottawa et le secrétaire d’Etat aux Affaires extérieures, le gouvernement canadien a consenti à ce qu’une entente entre la France et le Québec portant sur un programme d’échanges et de collaboration dans le domaine de l’éducation soit signée par le ministre de l’Education du Québec et le sous-ministre des Affaires fédérales-provinciales du Québec et le ministre de l’Instruction publique de la France et le directeur général des affaires culturelles et techniques du ministère des Affaires étrangères de France.

Portant sur l’éducation et la culture, les deux documents intéressent notamment les échanges de professeurs, les bourses d’études et la recherche qui, pour le plan provincial ont toujours fait l’objet d’arrangements officieux entre les ministères de l’Education et les universités des provinces de langue anglaise et des institutions ou organismes correspondants du monde anglo-saxon, surtout ceux du Royaume-Uni et des Etats-Unis. En général, ces pays préfèrent la signature d’ententes culturelles officieuses ne nécessitant pas l’intervention des Etats en cause. Par contre, nombre de pays d’Europe occidentale, dont la France, préfèrent que les relations culturelles fassent autant que possible l’objet d’ententes officielles entre les gouvernements intéressés. C’est un fait dont le gouvernement fédéral doit tenir compte lorsqu’il cherche à s’acquitter de ses responsabilités internationales dans le domaine des relations culturelles.

(b) Non. Sur le plan international, le gouvernement fédéral représente l’ensemble du Canada et, selon le droit international, seuls les Etats souverains sont reconnus au sein de la collectivité mondiale. L’une, sinon la plus importante des caractéristiques du statut de puissance autonome dont jouit exclusivement le gouvernement canadien, c’est de pouvoir négocier et de signer avec des pays étrangers des ententes ou des traités ayant force de loi en droit international et intéressant l’ensemble ou une partie quelconque de son territoire.

La procédure suivie à l’égard des ententes précitées entre la France et le Québec est conforme au statut international du gouvernement canadien et illustre l’autorité constitutionnelle du Canada. Si le gouvernement fédéral n’était pas intervenu, les ententes entre la France et le Québec n’auraient pas été reconnues par le droit international.

Le gouvernement fédéral est prêt à collaborer avec n’importe quelle province afin de faciliter, dans des circonstances appropriées, la négociation et la signature d’ententes de ce genre intéressant l’éducation et la culture, entre une ou plusieurs provinces et un gouvernement étranger.“

4 Article 37, paragraph 2, of the Convention reads as follows:

“Members of the administrative and technical staff of the mission, together with members of their families forming part of their respective households, shall, if they are not nationals of or permanently resident in the receiving State, enjoy the privileges and immunities specified in Articles 29 to 35, except that the immunity from civil and administrative jurisdiction of the receiving State specified in paragraph 1 of Article 31 shall not extend to acts performed outside the course of their duties. They shall also enjoy the privileges specified in Article 36,paragraph 1, in respect of articles imported at the time of first installation.”.

Articles 29 to 35 set out the privileges and immunities of diplomatic agents.

5 References: GTS: Canada Treaty Series.

BTS: British Treaty Series.

BSP : British and Foreign State Papers.

HT: Hertslet’s Commercial Treaties.

Acts of C : Statutes of Canada.

C.Gaz. : Canada Gazette.

6 In the debate in the First Committee of the United Nations General Assembly on this item (number 107) the Canadian Representative, General E. L. M. Burns, on December 9, 1965, discussed the Canadian attitude towards various proposals on non-intervention. During the course of his statement he referred to “…the need to ensure that any declarations which may be adopted in the field of non-intervention will have the full weight of the world community behind them and are broad enough to embrace one of the most significant and dangerous types of intervention which has become a feature of present day international relations. I refer in particular to intervention which begins in a clandestine way and employs the techniques of subversion and terrorism. It seems to my Delegation that rules and principles about States’ behaviour must be such as to involve the full commitment of the international community to them. The United Nations must ensure that any statement or declaration it adopts in this field carries with it the full commitment of States to respect and observe those principles as a basis for their relations with their neighbours and other States. For a resolution or a declaration of the General Assembly to have this effect it should receive the overwhelming support of the membership as a whole. Any resolution adopted by a substantially divided vote or which failed to carry such support would be much less effective in achieving this end... .”

7 UN Document A/5764 of November 16, 1964.

8 On December 20, 1965, the General Assembly adopted resolution 2103 (XX) entitled “Consideration of principles of international law concerning friendly relations and co-operation among States in accordance with the Charter of the United Nations” which reconstituted the Special Committee with four members additional to those which participated in the Mexico City Meeting in 1964. The Special Committee was charged with the responsibility of completing work on the seven principles of international law set forth in resolution 1815 (XVII) and 1966 (XVIII). The Committee met in New York from March 8 to April 22, 1966.