Published online by Cambridge University Press: 29 November 2010
During the 1960s and 1970s, The Netherlands had one of the youngest populations in Western Europe. In fact, a significant increase in the proportion of elderly in the population will not begin until after the year 2010. Despite this relatively late aging of the population, the Dutch government developed a policy on aging at an early stage, with particular attention to institutional care for the elderly. This move resulted in a high proportion of elderly living in institutions. In 1982, 3 per cent of the 65 + population lived in nursing homes and 9 per cent in homes for the elderly. These care institutions are organized on a non-profit basis and financed through direct or indirect taxation. Their population can be characterized as “frail elderly”. However, homes for the elderly were originally considered to be housing facilities for the elderly. The costs related to institutional care increased considerably in the 1960s and 1970s, but through procedures like specific planning criteria and assessing the need for admission into a home for the elderly, the government has attempted to contain the costs. Until the end of the 1980s, these attempts had not been very successful. One of the more successful means of containing costs seems to be the stipulation of community long-term care.
La population des Pays-Bas était l'une des plus jeunes des pays de l'Europe de l'Ouest dans les années 60 et 70. La proportion de personnes âgées dans la population n'augmentera de façon sensible qu'après l'an 2010. Malgré ce vieillissement relativement tardif de la population, le gouvernement hollandais a très tôt élaboré une politique du vieillissement. Une attention toute particulière a été accordée, au cours des années 60 et 70, aux soins institutionnels prodigués aux personnes âgées. Cette politique a amené une grande partie des personnes âgées à vivre en institution. En 1982, 3 pour cent des personnes de 65 ans et plus habitaient des centres d'hébergement et 9 pour cent des résidences pour personnes âgées. Ces établissements de santé sont gérés comme des organismes à but non lucratif. Ils sont largement financés par des impôts directs et indirects. Leur clientèle se compose avant tout de personnes àgées dites fragiles. Toutefois, les résidences pour personnes âgées ont été perçues au départ comme un mode de logement pour les âinés. Les coûts liés aux soins institutionnels ont considérablement augmenté dans les années 60 et 70. Le gouvernement a tenté de juguler les coûts en instaurant des procédures administratives comme des contraintes d'admission dans les résidences pour personnes âgées ou l'établissement de critères de planification rigoureux. Ces mesures ne se sont pas révélées très efficaces jusqu'à la fin des années 80. Par contre, la promotion des soins communautaires de longue durée semble contribuer favorablement à la compression des coûts.