Published online by Cambridge University Press: 11 November 2013
The accelerated aging of the Canadian population is a recognized fact and leads to an increasing number of seniors with cognitive impairments (Curateur public du Québec, 2010a). This has a definite impact on health professionals who have to assess their competency to live independently and manage their finances. This decision, which has important consequences for the person, must be based on an objective and rigorous assessment. The purpose of this paper is to analyse the available tools, both in the scientific literature and in clinical settings, to better document the various components to assess seniors’ competency to live independently and manage their finances. The goal is to help practitioners who work with older people with cognitive impairments to accurately assess their ability to manage themselves and their property. A review of the relevant literature and training available, as well as three group consultations, showed that there is no consensus about the tools used to assess the capacity to take care of oneself and one’s property. Additional studies are thus needed to fill the gap in knowledge about specific tools used to assess competency.
Le vieillissement accéléré de la population canadienne est un fait bien documenté, qui amène un accroissement du nombre de personnes âgées atteintes de déficits cognitifs (Curateur public du Québec, 2010a). Cette situation peut avoir un impact sur le travail des professionnels de la santé et des services sociaux. Ils seront de plus en plus appelés à se prononcer sur l’aptitude des personnes âgées à prendre soin de leur personne et à gérer ses biens. Cette décision comporte des conséquences importantes sur celle-ci. Elle se doit de reposer sur une évaluation objective et rigoureuse. Le but de cet article est de recenser les outils et méthodes d’évaluation disponibles ainsi que ceux utilisés par les professionnels de la santé et des services sociaux pour mieux documenter les différentes composantes à évaluer. À cette fin, une recension des écrits scientifiques et un inventaire des formations offertes au Québec sur ce sujet ont été réalisés. Par ailleurs, trois groupes de consultation ont aussi exploré cette thématique. Suite à l’analyse de ces données, il ressort qu’il n’y a pas de consensus sur les outils utilisés pour documenter la capacité à prendre soin de sa personne et à gérer ses biens. Des études supplémentaires s’avèrent nécessaires pour combler le manque d’outil spécifique à l’évaluation de l’aptitude.
J’aimerais souligner l’implication de Line Robichaud dans les travaux de recherche qui ont permis la publication de cet article. Line s’est engagée avec générosité et enthousiasme dans ce projet. Je lui suis très reconnaissante d’avoir partagé son expertise, ses idées et sa passion, et ce, sans compter. Malheureusement, elle fut atteinte d’une maladie incurable et décéda à l’automne 2010.