Published online by Cambridge University Press: 29 November 2010
The brain undergoes many changes in chemistry and structure during normal aging. For example, it dries and shrinks. Neurons are lost from some regions and there is also neuronal atrophy and loss of synaptic branching. The extent of such losses remains controversial for all but a few subcortical regions of the brain. Decreases in glucose metabolism and in some pre-and post-synaptic neurotransmitter indices have also been reported. Many systems, however, remain entirely unexplored. The evidence to date also indicates that there is great regional specificity in the effects, and that humans show considerable variability between individuals. Of interest is the fact that some of the changes most clearly demonstrated in normal aging - such as loss of dopaminergic neurons of the substantia nigra and cholinergic neurons of the medial basal forebrain - also occur in a much accentuated form in neurodegenerative diseases such as Parkinson's disease and Alzheimer disease. The small loss of these systems in normal aging may account for the shuffling gait, stooped posture and memory loss in the elderly. A phenomenon seen in neurodegenerative diseases, but not in normal aging, is the appearance of chronic inflammation in the brain. The suggestion that the progress of such diseases might be slowed by treatment with anti-inflammatory agents has, in the case of Alzheimer disease, gained some support from 19 epidemiological studies and one very small clinical trial. Clearly more detailed clinical trials are required, and caution must be used because of the undesirable side effects of currently available anti-inflammatory agents.
L'eorganisation anatomique et chimique du cerveau humain subit de nombreux changements au cours du vieillissement. Certains neurons meurent, d'autres s'atrophient et ily a une réduction marquée du nombre de synapses dans des régions spécifiques du cerveau. Des diminutions du métabolisme du glucose et des effets pré- et post-synaptiques des neurotransmetteurs ont aussi été rapportées. À l'exception de certaines structures sous-corticales, il existe cependant une controverse quant à la sévérité des changements dans l'ensemble du cerveau. De plus, les effets du vieillissement sont très variables d'une région du cerveau à l'autre ainsi que d'un individu à l'autre. Certains phénomènes observès dans le vieillissement normal, tels la perte des neurones dopaminergique de la substance noire et celle des neurones cholinergiques du prosencé;phale basal, apparaissent sous une forme grandement exacerbées dans diverses pathologies neurodégénératives comme les maladies de Parkinson et d'Alzeimer. Les faibles altérations qui surviennent au niveau de ces systémes lors du vieillissement normal pourraient étre responsables des troubles d'équilibre, de la pauvreté de mouvement et des pertes de mémoires que l'on observent chez les gens âgés. Cependant, l'inflammation chronique du cerveau semble être une caractéristique typique des individus atteints de maladies neurodégénératives. L'hypothèse voulant que cette inflammation puisse être ralentie par un traitement avec des agents anti-inflammatoires a été supportée par les résultats de 19 études épidémiologiques ainsi que par un essai clinique de moindre envergure. Cependant, d'Autres études cliniques devront ètre réalisées et une attention particulière devra être portée aux effets secondaires de la thérapie anti-inflammatoire conventionnelle afin d'en arriver à une conclusion définitive.