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A la recherche d'une méthode d'analyse des partis et des groupes d'intérêt
Published online by Cambridge University Press: 10 November 2009
Abstract
After indicating that no rigorous political theory of groups exists, chiefly because interest groups are not genuine groups in the sense of “real collective units,” the author examines the disadvantages and advantages of using the systems analysis approach for the study of political parties and interest groups. Three correctives are suggested to systems theory, as it has been developed by a number of authors and more especially by David Easton, to make it better suited for the analysis of parties and interest groups. First, the environment must be made operational by the introduction, in addition to the political system, of a social system, providing constraints on the analyst comparable to those of the political system itself, and by the identification within both systems of a social and a political dynamic. Second, greater attention must be given to the way in which parties and interest groups, inasmuch as they act as input mechanisms, permit interactions between the social and the political systems. Third, a sharper focus must be put on the way the input function of political systems throws light on the life of groups.
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- Articles
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- Canadian Journal of Political Science/Revue canadienne de science politique , Volume 2 , Issue 1 , March 1969 , pp. 45 - 63
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- Copyright © Canadian Political Science Association (l'Association canadienne de science politique) and/et la Société québécoise de science politique 1969
References
1 A Framework for Political Analysis (Englewood Cliffs, 1965); A Systems Analysis of Political Life (New York, 1965).
2 Mon livre en préparation, Société et politique: la vie des groupes, devrait montrer l'utilité d'un tel cadre d'analyse pour l'étude des groupes d'intérêt.
3 Ouvrage, Dans son, Fonctionnement de l'Etat (Québec et Paris, 1965), 156Google Scholar et suivantes, Gérard Bergeron fait reproche à Easton de ne pas spécifier la nature de l'environnement du système politique. Bergeron ajoute cependant que sa critique a perdu beaucoup d'à-propos depuis la parution de deux ouvrages pré-cités d'Easton. A la notion de système politique Bergeron substitue le concept d'Etat qui, en tant qu'organisme constitué des trois niveaux fonctionnel, infra-fonctionnel et super-fonctionnel, lui paraît englober la totalité du politique. Mais, ce faisant, il se trouve conduit à situer dans l'orbite de l'Etat des phénomènes comme les idéologies, les opinions, les partis, les groupes d'intérêt, etc.… qui ne sont politiques, pour ainsi dire, qu'au deuxième temps puisqu'ils tirent leur contenu concret et leur aptitude fonctionnelle fondamentale de variables aussi peu politiques que la démo-graphie, l'économie, la stratification sociale et la culture.
4 Certes les auteurs affectionnent des termes à suggestion dynamique (modèles dynamiques, interactions dynamiques, etc….). Se plaçant du point de vue de l'évolution des systèmes, ils proposent diverses typologies dont celle de Karl Deutsch est la meilleure. Deutsh, Voir Karl W., The Nerves of Government (New York, 1966), 249.Google Scholar Mais, malgré tous les efforts, ils ne parviennent pas à dégager une perspective pleinement dynamique. La raison de leur échec vient du fait que toute l'analyse systémique est centrée sur la question de la persistance du système, preoccupation qui relève nettement de la statique sociale. Or, leur dépendance à l'égard des conditions de la persistance du système politique résulte du refus de mettre au centre de leur démarche analytique l'examen des interactions de ce dernier avec son environnement (i.e., les autres systèmes). Sans doute, par le simple examen des types d'évolution du système politique, il est possible de vérifier la solidité relative de celui-ci, tant dans son ensemble que dans ses parties composantes. A cet égard, les considérations de David Easton sur le stress politique constituent un apport définitif. Si un parti pris exagérément politiste n'inhibait ces auteurs, ces derniers pourraient en outre établir les effets du fonctionnement du système politique sur l'environnement et réciproquement de l'environnement sur le système politique. Mais leur dépendance à I'endroit de leur préoccupation première, c'est-à-dire les conditions de la persistance du système politique, les empêche de poser de front le problème du changement en tant que dimension intrinsèque essentielle de tous les phénomènes politiques et, par conséquent, du système politique lui-même. Dans une récente étude sur les possibilités de relier la socialisation politique au fonctionnement du système politique, David Easton pose de façon claire le vrai problème: comment la socialisation politique, non seulement contribue au maintien du système, mais encore en constitue en même temps un instrument de changement. Easton lui-même laisse voir son insatisfaction concernant la démarche qu'il propose et il nous renvoie, pour plus de lumière, à un ouvrage à venir sur la socialisation politique des enfants. Easton, Voir David, « The Theoretical Relevance of Political Socialization », cette Revue, I, no 2 (juin 1968), 125–46.Google Scholar
5 La multiplicité même des systèmes que comporte l'environnement chez Easton (quatre intra-societal et trois extra-societal) complique énormément la tentative de rendre opéra-toire cet environnement trop divers. Les éléments pertinents de chacun de ces systèmes seront évidemment incorporés au système unique — le système social — que je pose comme contre-partie ou interlocuteur du système politique.
6 Voir à ce sujet mon article, « Political Participation in Western Liberal Democracies », Queen's Quarterly, LXXV, no 3 (1968), 432–48. En plus d'une classification des paliers identique à celle proposée ici (sauf que le palier économique et celui de la stratification sociale y sont groupés dans une seule catégorie sous le titre de stratification socio-économique), on y trouvera une énumération des principales variables que comprend chacun de ces paliers.
7 Pour une formulation récente de ces vues, voir Parsons, Talcott, « The Political Aspect of Social Structure and Process », dans Easton, David, éd., Varieties of Political Theory (Englewood Cliffs, 1966), 71–112.Google Scholar Ce chapitre reproduit essentiellement les idées exposées dans un texte plus ancien du même auteur, Authority, série nomos no 1, (1958) 216 et suivantes. Pour une appréciation critique, voir Lavau, Georges, « Sciences sociales et pouvoir politique », dans Pouvoir et société, Recherches et débats, 33 (1966), 25Google Scholar et suivantes.
8 Le système social ainsi conçu est donc constitué de six paliers: écologique, démographique, technologique, économique, stratification sociale et culturel. Le système politique dont la matière est évidemment le palier politique est lui-même constitué de plusieurs niveaux ou paliers dont les principaux sont: 1, la totalité des citoyens en tant qu'ils constituent une communauté politisée, d'appartenance obligatoire, disposant d'une certaine quantité de ressources, douée d'une permanence relative et manifestée par des conduites prévisibles; 2, le régime, e'est-à-dire les représentations collectives les plus globales qui, sous la forme de constitutions et d'autres lois fondamentales, légitiment et valorisent le système tout entier (v.g., régime libéral, régime socialiste); 3, les idéologies médiatrices, c'est-à-dire l'ensemble plus ou moins agencé des représentations collectives, croyances, normes et valeurs qui inspirent et encadrent le fonctionnement des rouages politiques, les actes des leaders, l'esprit des programmes et le comportement des citoyens; 4, les groupes d'intêrêt, partis et élections, opinions publiques, organismes consultatifs et autres mécanismes qui permettent la médiation politique des besoins et des soutiens sociaux; 5, les composantes internes centrales du système (Parlement, administration, gouvernement, organisation judiciaire et organes juridictionnels) qui ont, chacune à sa manière, la fonction de convertir les questions politiques en décisions impératives; 6, les effets de rétro-action (feedback), c'est-à-dire les canaux d'information et de propagande qui interprètent la nature et les effets des décisions politiques auprès des diverses catégories d'agents sociaux; 7, les autorités politiques: ministres, parlementaires, administrateurs, juges, gendarmes, douaniers etc….; 8, les symboles, c'est-à-dire les signes qui concrétisent le système politique: drapeau, hymne national, la « Couronne », la « Présidence », la « Cour suprême ». David Easton, pour sa part, identifie trois grands « objets de soutien » du système politique: la communauté politique, le régime et les autorités. Dans A Systems Analysis of Political Life, 153–220.
9 Kahn, Voir Hans, « Société et Etat dans les œuvres de jeunesse de Karl Marx », Cahiers internationaux de sociologie, V (1948), 165–75Google Scholar; aussi: Lavau, Georges, « La dissociation du pouvoir », Esprit, juin 1956, 817–30.Google Scholar
10 « Social Stratification and the Political Community », Archives européennes de sociologie, I, no 2 (1960), 181–210.
11 L'illusion politique (Paris, 1965), 205.
12 L'avenir politique de l'Europe orientale, « Futuribles » (Paris, 1967), 7.
13 Touraine, Ainsi Alain, Sociologie de l'action (Paris, 1965), 310Google Scholar et suivantes, parle de la double dialectique du pouvoir. Contre ces utilisations abusives, rappelons qu'un concept ou un phénomène est dialectique au sens hégelien quand, une fois posé en lui-même (an sich), il rencontre (ou produit) son contraire (für sich) d'où il renaît en et pour lui-même dans une nouvelle plénitude (an sich und für sich).
14 Le traitement de ses deux dernières questions nous entraînerait bien au-delà des limites du présent exposé puisqu'il s'agirait d'ajouter deux autres dimensions au présent schéma analytique.
15 Voir sur la question de la legislation Gilb, Corinne Lathrope, Hidden Hierarchies: The Professions and Government (New York, 1966)Google Scholar; de l'interdépendance du changement social et du développement politique, Riggs, Fred W., Administration in Developing Countries (Boston, 1964), 79Google Scholar et suivantes; et sur celle des rapports entre techniques et modèles sociaux et politiques d'organisation et de gouvernement, entre autres, Erhlich, Stanlislaw, « Les groupes de pression et la structure politique du capitalisme », Revue française de science politique, XIII, no 1 (1963)Google Scholar; Eckstein, Harry, Pressure Group Politics: The Case of the British Medical Association (London, 1960), 21Google Scholar et suivantes; Garceau, Oliver, The Political Life of the American Medical Association (Hamden, Conn., 1961), 113Google Scholar et suivantes; McKean, Dayton D., Party and Pressure Politics (Boston, 1940), 434Google Scholar et suivantes; Powell, Norman John, Anatomy of Public Opinion (New York, 1951), 136Google Scholar et suivantes.
16 « La dissociation du pouvoir ».
17 C'est id qu'il faut éviter de tomber dans le piège insidieux du déterminisme économique qui réduit la portée de tous les paliers du système social aux seules modalités de leur mise en orbite par rapport à la logique technicienne. En réalité, chacun de ces paliers est doué d'une logique propre susceptible à l'occasion de contrarier les objectifs de la logique technicienne. En outre, il ne faudrait pas exagérer l'unité interne et de fonctionnement du palier technologique et du palier économique. En réalité, on peut y distinguer plusieurs éléments, par exemple le capital et le travail, qui peuvent agir comme des principes de division plutôt que d'unification du palier économique. Voir à ce propos Lhomme, Jean, Pouvoir et société économique (Paris, 1966).Google Scholar
18 Sur ce point voir Dumont, Fernand, « Le sociologue et le pouvoir », Recherches sociographiques, VII, nos 1–2 (1966), 11–20.CrossRefGoogle Scholar
19 Pouvoir et société économique 234 et 277.
20 Le phénomène de coagulation des valeurs sous la forme des idéologies et des intérêts pose une double question: celle du rapport entre les situations qu'idéologies et intérêts légitiment et explicitent et les valeurs auxquelles, par le truchement des opinions, ils renvoient; et celle de la sélection même des idéologies et des intérêts par l'effet de la concurrence entre groupes inégaux.
21 « Le fait de la socialisation et les idéologies démocratiques », dans La société démocratique, 50ième semaine sociale de France, Caen, 1963 (Paris, 1963), 32.
22 L'illusion politique, 101; voir aussi 106, 115, 117.
23 L'analyse de ces interactions multiples entre les deux systèmes devrait se faire à tous les niveaux du système social et s'étendre à tous les paliers du système politique de même que se prolonger dans l'espace et dans le temps.
24 A ce sujet voir Almond, Gabriel A. et Coleman, James S., The Politics of the Developing Areas (Princeton, 1960), 39–40.Google Scholar
25 David Easton (A Systems Analysis of Political Life, 55) mentionne bien qu'en plus des inputs, qu'alimentent des demandes et des appuis émanant de la culture, de l'économie, etc…. il y a des withinputs, qui sont constitués de demandes ou d'appuis détermines directement par l'expérience de rôles politiques. Mais, outre le fait qu'Easton ignore les withinputs dans la suite de ses exposés, il est clair qu'ils ne résultent pas d'interactions dynamiques entre le système social et le système politique. C'est bien à tort que la théorie systémique ne fait intervenir la dynamique politique dans le système social qu'au moment de la production des outputs, c'est-à-dire de la prise des décisions impératives. La réalité est tout autre et il est bien peu d'éléments d'input, au sein des partis ou des groupes d'intérêt, qui ne manifestent, sous une forme ou sous une autre, l'action parfois décisive de la dynamique politique. La production de la matière des inputs constitute un processus complexe dans le déroulement duquel la dynamique sociale et la dynamique politique s'inter-influencent constamment. Les principaux temps de ce processus sont les suivants: 1, la dynamique sociale ou la dynamique politique, selon les cas, fait émerger des conditions qui, par l'intermédiaire de l'action des agents sur l'opinion, se cristallisent sous la forme d'intérêts ou d'enjeux; 2, ces intérêts ou enjeux sont formulés en termes de demandes que les mécanismes d'input transmettent au système politique; 3, les agents politiques suggèrent ou imposent des règles visant à établir le caractère et le volume de la matière d'input qui, selon les attentes et les possibilités du système politique de même que d'après leur propre perception de la situation, sont requis ou permissibles dans les circonstances; 4, les agents sociaux modifient ou maintiennent leur façon première de voir et, agissant au sein des mécanismes d'input, formulent leur soutiens et leur demandes en termes politiques. En outre, la production de matériaux d'input est soumise à un double conditionnement: d'une part, les agents sociaux sont, par rapport à une question donnée, divisés en groupes plus ou moins antagonistes, condition qui influence considérablement tout le processus; d'autre part, les agents politiques peuvent recourir à un certain nombre de moyens plus ou moins contraignants (négociation, arbitrage, injonctions, etc….) qui à chaque moment sont susceptibles de modifier les conditions du processus.
26 Plusieurs caractéristiques des sociétés influencent les modalités d'agrégation et d'articulation des inputs, dont la plus importante est peut-être le style de socialisation politique, ou la culture politique, propre à chacune d'elle. La culture politique conditionne, entre autres, les attitudes envers les divers types de mécanismes d'input: ainsi l'indignation morale témoignée à l'endroit de certaines techniques de pression ou d'activités partisanes dans plusieurs pays de l'Ouest. Notons aussi la grande importance du régime politique lui-même pour la détermination de la portée relative des différents mécanismes d'input. C'est ainsi que, selon Jean Meynaud, le schéma même de la politique de pression n'est valable que pour les sociétés libérates. Livre, Voir son, Nouvelles études sur les groupes de pression en France (Paris, 1962), 363.Google Scholar D'autres traits des societes qui sont aussi susceptibles d'exercer une influence sont: le degré de développement des communications qui influe sur le nombre et l'importance des voies d'input, le progressisme ou le conservatisme des agents sociaux et politiques et les ressources dont disposent les sociétés de même que la répartition de ces ressources parmi les diverses strates de la population.
27 C'est là, à mon sens, la contribution la plus importante de Gabriel A. Almond et de James S. Coleman d'avoir montré dans l'introduction à leur livre, The Politics of the Developing Areas, la grande diversité des mécanismes qui remplissent les fonctions d'input selon le stade de développement et selon le type d'aménagement des sociétés. « Ainsi, écrivent-ils, nous trouvons qu'en Indonésie les unions ouvrières et les associations d'affaires, qui sont peu nombreuses et faiblement organisées, ne sont pas les structures importantes d'articulation des intérêts et que nous devons nous tourner vers la bureaucratie, les notables (status groups), les groupes de parenté et le lignage et les phénomènes anomiques pour découvrir comment les intérêts sont articulés » (p. 13). Les ouvrages de la série “Studies in Political Development” publiés sous les auspices du Committee on Comparative Politics of the (American) Social Science Research Council’ démontrent la grande richesse de cette voie d'analyse.
28 « Political Pressures by Interest Groups in France », dans Ehrmann, Henry W., Interest Groups on Four Continents (Pittsburgh, 1958), 60–96Google Scholar, et « Les aspects socio-culturels de la dépolitisation » dans Vedel, Georges, directeur, La dépolitisation, mythe ou réalité (Paris, 1962), 167–207.Google Scholar
29 Jovan Djordjevic, « Interest Groups in the Political System of Yugoslavia », dans Ehrmann, Interest Groups on Four Continents, 197–228.
30 Moulin, Le Club Jean, L'Etat et le citoyen (Paris, 1961), 166–7Google Scholar; Rose, Arnold M., « Les sources de notre réformisme », Esprit, novembre 1952, 596–605Google Scholar; Lavau, Georges, Partis politiques et réalités sociales, Cahiers de la Fondation nationale des sciences politiques 38 (Paris, 1953), 82Google Scholar et suivantes; Ehrlich, Stanislaw, « Les groupes de pression et la structure du capitalisme », Revue fran¸aise de science politique, XIII, no 1 (mars 1963)Google Scholar; McKenzie, Robert, British Political Parties (London, 1963).Google Scholar
31 Il s'imposerait à ce point de soulever la question, souvent mal posée, des rapports respectifs des individus et des « groupes » dans la vie sociale et la vie politique. Les acteurs et les agents sociaux et politiques sont des individus mais ils œuvrent en fonction de normes, en vue d'objectifs et par le truchement de moyens dont la texture est forcément collective (institutions, organisations, « structures » objectives, etc….). Le problème de la participation sociale et politique des individus est avant tout celui des modes de leur insertion et du degré de leur intérêt aux « groupes » qui encadrent leur comportement quotidien et qui, en même temps qu'ils leur procurent les motivations et les moyens indispensables à leur plongée dans le monde social et politique plus lointain, conditionnent aussi le contenu et l'orientation de leur action.
32 La suite de l'exposé porte exclusivement sur les groupes d'intérèt mais les partis se trouvent par rapport aux questions abordées ci-après dans une situation similaire à celle des groupes d'intérêt. II s'agirait simplement d'adapter la ligne de raisonnement de façon à la conformer aux conditions spécifiques des partis.
33 M'inspirant d'une définition de Gurvitch, Georges, Traité de sociologie (Paris, 1958), I, 187Google Scholar, je définis ainsi le groupe: une unité collective réelle mais partielle, directement observable, au sein de laquelle les membres sont liés par des rapports relativement fréquents et stables de façon à produire entre eux, tout au moins potentiellement, une communauté de valeurs ou d'intérêts, manifestée par des attitudes et des conduits similaires, qui les conduit souvent à se donner une organisation.
34 A ce propos voir entre autres Macridis, Roy C., « Interest Groups in Comparative Analysis », Journal of Politics, 23, no 1, (Feb. 1961), 24–45.CrossRefGoogle Scholar
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- Cited by