Published online by Cambridge University Press: 30 July 2012
Abstract. The Truth and Reconciliation Commission has been investigating the array of crimes committed in Canada's Indian Residential Schools. Genocide is being invoked with increasing regularity to describe the crimes inflicted within the IRS system, the intent behind those crimes, and the legacies that have flowed from them. We ask the following questions. Did Canada commit genocide against Aboriginal peoples by attempting to forcibly assimilate them in residential schools? How does the UN Genocide Convention help interpret genocide claims? If not genocide, what other descriptors are more appropriate? Our position might be described as “fence sitting”: whether genocide was committed cannot be definitively settled at this time. This has to do with polyvalent interpretations of the term, coupled with the growing body of evidence the TRC is building up. We favour using the term cultural genocide as a “ground floor” and a means to legally and morally interpret the IRS system.
Résumé. La Commission de vérité et réconciliation a enquêté sur la matrice de crimes commis dans les pensionnats indiens au Canada. Le mot génocide est invoqué avec une régularité croissante pour décrire les crimes infligés au sein du système des pensionnats, l'intention derrière ces crimes, et l'héritage qui s'en est ensuivie. Nous posons les questions suivantes: le Canada a-t-il commis le génocide contre les élèves Aborigènes en essayant de les assimiler de force dans des pensionnats indiens? Comment la Convention des Nations Unies sur la prévention de génocide peut-elle aider interprétations des revendications de génocide ? Si ce pas de génocide, quel autre descripteur est plus approprié ? Notre position pourrait être décrite comme « séance de clôture »: la question de génocide ne peut être réglée définitivement en ce moment. Cela concerne les interprétations polyvalentes du terme, couplé avec le corps grandissant d'évidence que le CVR accumule. Nous préférons le terme génocide culturel comme « un rez-de-chaussée » et comme un moyen de légalement et moralement interpréter le système IRS.