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L'effet en amont de la carte électorale: le cas de la région de Québec à l'élection fédérale de 1968*

Published online by Cambridge University Press:  10 November 2009

Andre Blais
Affiliation:
Université d'Ottawa
Rachel Desrosiers
Affiliation:
Université d'Ottawa
Francois Renaud
Affiliation:
Université Laval

Abstract

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Type
Articles
Copyright
Copyright © Canadian Political Science Association (l'Association canadienne de science politique) and/et la Société québécoise de science politique 1974

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References

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6 Duff Spafford, op cit., p. 169, note 4. Sur la loi du cube voir ausi Qualter, T.H., « Seats and Votes: An Application of the Cube Law to the Canadian Electoral System », Revue canadienne de science politiqiie (sept. 1968), 336–44Google Scholar; Casstevens, Thomas W. et Morris, William D., « The Cube Law and the Decomposed System », Revue canadienne de science politiqiie (déc. 1972), 521–33Google Scholar; Sankoff, David et Mellos, Koula, « La régionalisation électorale et l'amplification des proportions » Revue canadienne de science politique (sept. 1973), 380–98.Google Scholar Pour une tentative intéressante de clarification des différentes dimensions du problème, voir Tufte, Edward R., « The Relationship between Seats and Votes in Two Party Systems », American Political Science Review (juin 1973), 540–54.Google Scholar

7 Voir Dahl, Robert A., Modern Political Analysis (Englewood Cliffs, 1970), 18.Google Scholar

8 Cette expression est empruntée a Lemieux, Vincent, Gilbert, Marcel et Blais, André, Une élection de réalignement (Montreal, 1970)Google Scholar, chap. 6.

9 Pour une exception à cette tendance, voir Edward R. Tufte, op. cit., 548–54.

10 Serge Carlos mesure de la façon suivante cet effet: « Les effets de distortion médiatisés par la carte électorale disparaissent pour un parti si le pourcentage des suffrages obtenu dans chaque comté est statistiquement indépendant de la taille des comtés », Le Devoir (3 nov. 1972), 5.

11 Vincent Lemieux et al., op. cit., 27.

12 Pinard, Maurice, The Rise of a Third Party (Englewood Cliffs, 1971)Google Scholar, chap. 2, 3 et 4.

13 Au chapitre 2, Pinard vérifie sa théorie au niveau des circonscriptions, et au chapitre 3, au niveau provincial. C'est done que l'électeur tient compte de la force des partis à différents niveaux. Il ajoute d'ailleurs que les électeurs ruraux se réfèrent davantage à la circonscription et les électeurs urbains à l'ensemble du pays (à l'élection fédérale de 1962). Pinard, op. cit., 28.

14 Miller, Warren E., « One Party Politics and the Voter », American Political Science Review (sept. 1956), 707–25.Google Scholar

15 Fisher, Stephen L., « The Wasted Vote Thesis », Comparative Politics (janv. 1973), 293301.Google Scholar Comme Fisher le souligne lui-même, cette thèse est fortement contestée et elle n'a pas encore été confirmée de façon satisfaisante.

16 Lemieux, Vincent, « Quatre décisions collectives », dans Lemieux, Vincent (éd.) Quatre élections provinciates du Québec (Québec, 1969), 203.Google Scholar Voir aussi du même auteur « Les élections fédérales de 1957 à 1965 au Québec: une réinterprétation », Revue canadienne de science politique (sept. 1971), 395–8.

17 D'autre part, certaines données de Miller suggèrent l'hypothèse inverse: ceux qui ne s'identifient pas à un parti sont moins influencés par leur environnement politique. Voir Miller, op. cit., 714.

18 Tout au long de cet article, le terme « environnement » réfère au nouveau rapport de forces tel qu'établi par la nouvelle carte électorale.

19 Ou plutôt notre population comprend les 10 circonscriptions électorates fédérates suivantes qui correspondent assez sensiblement à la région administrative de Québec: Beauce, Bellechasse, Charlevoix, Frontenac, Kamouraska, Lévis, Lotbinière, Montmorency, Portneuf et Témiscouata. Les circonscriptions de la ville de Québec ont été exclues pour les raisons mentionnées un peu plus loin.

20 Pinard, op. cit., 28.

21 Nous remercions le lecteur de la Revue pour ses commentaires fort pertinents à ce sujet.

22 Par ailleurs, nos pourcentages sont compilés par rapport au total des inscrits et non par rapport au total des votants.

23 Afin de contrôler la valeur de nos résultats, nous avons mesuré cette force de deux autres façons: d'abord par les victoires remportées, et ensuite par une évaluation globale subjective. Ces deux mesures confirment les résultats auxquels on arrive quand on mesure la force des partis par les votes que chacun reçoit.

24 Les circonscriptions de 1968 portent toutes le mème nom qu'en 1965, sauf Frontenac qui s'appelait alors Mégantic.

25 Le coefficient de variation pour le vote libéral de 1968 est.31 comparativement à .50 pour le vote créditiste et .60 pour le vote conservateur.

26 Voir en particulier Winham, Gilbert et Cunningham, Robert, « Party Leader Images in the 1968 Federal Election », Revue canadienne de science politique (mars 1970), 3756Google Scholar; aussi Beck, J. Murray, Pendulum of Power (Scarborough, 1968), 399420.Google Scholar L'interprétation de John Meisel est plus complexe: il s'attarde longuement sur les changements dans son analyse des images des partis; d'autre part, il note que les bases d'appui pour chacun des partis ont été peu modifiées; voir Meisel, John, Working Papers on Canadian Politics (Montréal, 1972).CrossRefGoogle Scholar

27 Nous avons aussi étudié de plus près les municipalités de la circonscription de Frontenac parce que, tout en étant peu modifiée par la nouvellc délimitation, elle avait changé de nom (elle s'appelait auparavant Mégantic). Il était possible que ce changement suscite une certaine ambiguïté chez l'électeur, ambiguïté qui se serait traduite par un comportement électoral déviant. Cependant, tout indique que les municipalités de Mégantic se sont conformées à la norme: il est très rare que les points les plus à l'écart de la droite de régression représentent des municipalités de cette circonscription.

28 Le graphique illustrant le nuage de points et la droite de régression du vote libéral ainsi que le tableau contenant la liste des municipalités les plus éloignées de la droite de régression ne sont pas inclus dans le texte afin de ne pas alourdir inutilement la présentation.

29 Si on mesure la force des créditistes par les victoires qu'ils ont remportées dans les deux circonscriptions, l'hypothèse est infirmée encore plus nettement: sur les 37 municipalités en haut de la droite, 13 seulement passent à une circonscription où les créditistes ont remporté plus de victoires que dans leur circonscription d'origine.

30 Par exemple, 26 des 35 municipalités en bas de la droite de régression sont, en 1968, dans Charlevoix et Témiscouata. Si on fait l'analyse de régression des municipalités qui n'ont pas changé de circonscription, on se rend compte encore là que 19 des 22 municipalités les plus à l'écart de la droite proviennent de ces deux mêmes circonscriptions. C'est done pour d'autres raisons que les créditistes y ont fait piètrc figure.

31 Il en était de même pour son organisateur en chef.

32 Nous avons exclu de l'analyse les circonscriptions de Bellechasse et de Kamouraska, parce que le candidat n'était pas du comté, et la circonscription de Charlevoix parce que le candidat conservateur était le député sortant (le candidat conservateur était done de la même municipalité que pour l'élection précédente).

33 On peut poser aussi l'hypothèse que l'impact du candidat local se fera davantage sentir dans les milieux ruraux que dans les centres urbains.

34 Pinard, Maurice, « Third Parties in Canada Revisited: A Rejoinder and Elaboration of the Theory of One-Party Dominance », Revue canadienne de science politique (sept. 1973), 441.Google Scholar

35 Voir les 8 premières municipalités énumérées dans le Tableau vi.

36 Voici la médiane du vote conservateur de 1962–1963–1965 dans chacune de ces municipalités:

(a) Municipalités ayant changé de circonscription (de Saguenay à Charlevoix):

(b) Municipalités n'ayant pas changé de circonscription:

Comme on le constate rapidement, l'appui au Parti Conservateur est du même ordre dans toutes les municipalités.

37 Ceci n'est vrai que partiellement puisque la circonscription de Manicouagan a elle-même été modifiée et que leur environnement n'est done pas tout à fait le même.

40 Une autre façon serait de calculer la déviation de chaque municipalité par rapport à la droite de régression. Cependant nous croyons notre méthode plus appropriée parce qu'elle nous permet de comparer entre elles des municipalités du même secteur géographique et de neutraliser ainsi l'effet d'autres facteurs.

41 C'est-à-dire qu'alors que nous avons noté un effet d'interaction pour la première hypothèse (concernant la dispersion des points), nous n'en avons découvert aucun pour la deuxième (concernant la direction des écarts).

42 Serge Carlos, loc. cit., 5.

43 Il est intéressant de noter que le spécialiste des élections le plus influent peut-être à l'heure actuelle aux Etats-Unis, Gerald Pomper, manifeste beaucoup de scepticisme à l'égard de cette thése. Voir Pomper, Gerald M., Elections in America (New York, 1970), 47.Google Scholar

44 Lovink, J.A.A., « Is Canadian Politics too Competitive? » Revue canadienne de science politique (sept. 1973), 341–80.Google Scholar

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