Article contents
Methylprednisolone for Acute Spinal Cord Injury: 5-Year Practice Reversal
Published online by Cambridge University Press: 02 December 2014
Abstract
To re-evaluate practice patterns for methylprednisolone (MP) administration in patients with acute spinal cord injury (SCI) within the spinal surgery community across Canada five years after the publication of practice recommendations.
Canadian orthopedic and neurological spine surgeons were surveyed at their respective annual meetings about their practice of steroid administration for acute SCI by means of a questionnaire comprised of the same seven questions posed five years ago plus an additional question related to change of view.
Forty-two surgeons and twenty-one residents directly involved in the acute management of SCI completed the questionnaire. Seventy-six percent of spinal surgeons do not prescribe MP for SCI in sharp contrast to 76% who prescribed it five years ago. Of the 24% who use steroids, the NASCIS II dosing regimen is most commonly followed. One third of physicians continue to administer MP because of fear of litigation.
Over a five year period there has been a complete reversal in practice patterns of MP administration for SCI, along with an increased familiarity of the published literature. Attendance at meetings, participation in local group discussions, and peer-reviewed publications appear effective in altering practice preferences arising from peer pressure and even fear of litigation.
Résumé:
L'objectif était de réévaluer les habitudes de pratique des chirurgiens canadiens depuis la publication des recommandations de bonne pratique concernant l'administration de la methylprednisolone (MP) chez les patients qui ont subi une lésion traumatique de la moelle épinière (LTMÉ).
Il s'agit d'une enquête effectuée auprès des orthopédistes et des neurochirurgiens lors de leur congrès annuel respectif sur leurs habitudes de prescription de stéroïs chez les patients qui ont subi une LTMÉ. Le questionnaire comportait sept questions identiques à celles posées il y a cinq ans et une question additionnelle sur le changement d'opinion.
Quarante-deux chirurgiens et vingt et un résidants directement impliqués dans le traitement de la LTMÉ en phase aiguë ont complété le questionnaire. Soixante-seize pour cent des chirurgiens ne prescrivent pas de MP pour une LTMÉ, contrairement à ce que faisaient 76% d'entre eux il y a cinq ans. Les 24% qui prescrivent des stéroïs se conforment généralement au mode d'administration de NASCIS II. Un tiers des médecins continue à administrer la MP par crainte d'une poursuite judiciaire.
Au cours des cinq dernières années, il y a eu un renversement complet des habitudes de pratique en ce qui concerne l'administration de la MP chez les patients qui ont subi une LTMÉ, de même qu'une plus grande familiarisation avec la littérature à ce sujet. La participation à des congrès et à des groupes locaux de discussion et les publications révisées par des pairs semblent efficaces pour modifier les préférences de pratique basées sur la pression des pairs et même sur la crainte de poursuites judiciaires.
- Type
- Original Articles
- Information
- Copyright
- Copyright © The Canadian Journal of Neurological 2008
References
- 91
- Cited by