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Long-term Outcome of Infantile Gratification Phenomena
Published online by Cambridge University Press: 23 September 2014
Abstract
Infantile gratification phenomena are self-stimulatory behaviors that are often misdiagnosed as epilepsy. Although the prognosis is thought to be benign, limited long-term follow-up studies exist. This was the objective of our study in addition to exploring the risks of future developmental, behavioral, or neurological abnormalities.
Series of consecutive infants with gratification phenomena were identified both retrospectively and prospectively over an eight year period from a single pediatric neurology service. The diagnosis was based on descriptive history, review of videotaped events, lack of neurological or developmental abnormalities, and normal routine electroencephalogram.
Nineteen infants were followed for 3-11 years (mean 7.1). Their ages ranged between 4-13 months (mean 7) with 79% females. The diagnosis was not reached by the referring physician and 74% were misdiagnosed as epilepsy or movement disorder. The episodes recurred with variable frequency with gradual reduction in number and increase in length of attack-free periods with advancing age. Complete remission was noted in all patients by age 1-3 years (mean 1.9). However, 4 children (21%) developed features of attention deficit hyperactivity disorders (ADHD) on long-term follow up. In this group, the gratification phenomena appeared at a younger age with higher attack frequency.
Gratification phenomena in infants are benign and self-limited, often spontaneously disappearing by two years of age. A correlation with future ADHD was found; however, larger prospective studies are needed to further examine this possible association.
Résumé:
Le phénomène d'auto-stimulation sexuelle infantile consiste en des comportements d'auto-stimulation qui sont souvent diagnostiqués de façon erronée comme étant de l'épilepsie. Bien que le pronostic soit considéré comme bénin, il existe peu d'études de suivi à long terme chez ces enfants. Ceci constitue donc l'objectif de notre étude en plus d'explorer les risques d'anomalies futures du développement, du comportement ou d'anomalies neurologiques.
Nous avons identifié rétrospectivement et prospectivement des séries consécutives de nourrissons présentant ce phénomène au cours d'une période de 8 ans dans un même service de neurologie pédiatrique. Le diagnostic était fondé sur une histoire descriptive, une revue des événements qui avaient été enregistrés sur bande-vidéo, une absence d'anomalies neurologiques ou du développement et un électroencéphalogramme de routine normal.
Nous avons identifié 19 nourrissons qui avaient été suivis pendant une période de 3 à 11 ans (moyenne 7,1 ans). Ils étaient âgés de 4 à 13 mois (moyenne 7 mois) au moment de la consultation initiale et 79% étaient des filles. Le médecin référant n'avait pas posé le diagnostic et un diagnostic erroné d'épilepsie ou de trouble du mouvement avait été posé dans 74% des cas. La fréquence des épisodes était variable et diminuait graduellement en nombre avec l'âge, alors que le temps entre les épisodes s'allongeait progressivement. Une rémission complète a été notée chez tous les enfants entre l'âge de 1 et 3 ans (moyenne 1,9 ans). Cependant, 4 enfants (21%) ont présenté des manifestations de troubles d'hyperactivité avec déficit de l'attention au cours du suivi à long terme. Dans ce groupe, le phénomène d'auto-stimulation était apparu à un âge plus précoce et il était plus fréquent.
Le phénomène d'autostimulation sexuelle chez les nourrissons est bénin et disparaît spontanément, souvent avant l'âge de 2 ans. Nous avons observé une corrélation avec la présence éventuelle de troubles d'hyperactivité avec déficit de l'attention. Cependant ceci mérite d'être étudié davantage par des études prospectives portant sur un plus grand nombre de sujets.
- Type
- Research Article
- Information
- Copyright
- Copyright © The Canadian Journal of Neurological 2013
References
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- Cited by