Published online by Cambridge University Press: 27 June 2016
Paradis and LaCharité (1996, 1997) have proposed a model of loanword adaptation, couched within the Theory of Constraints and Repair Strategies (Paradis 1988a,b). One of the mechanisms used in their model, called the Threshold Principle, first advanced by Paradis, Lebel, and LaCharité (1993), poses problems. This principle, whose implementation implies arithmetic counting, goes counter to standard views of generative phonology against counting. In this article, an analysis of deletion contexts found in loanwords which accounts for the data observed on structural grounds only is developed without any appeal to arithmetic counting. Based on the adaptation of French rising diphthongs and nasal vowels in two languages, Fula and Kinyarwanda, it is argued that an analysis based solely on the segmental representations of the foreign forms to adapt and the segmental and syllabic constraints of the borrowing language is sufficient to make correct predictions regarding the adaptation patterns found in these languages.
Paradis et LaCharité (1996, 1997) ont proposé un modèle d’adaptation d’emprunts basé sur la Théorie des contraintes et stratégies de réparation (Paradis 1988a,b). L’un des mécanismes proposé à l’intérieur de leur modèle, le principe du Seuil de tolérance, initialement formulé par Paradis, Lebel, et LaCharité (1993), fait problème. Ce principe, dont l’implementation implique un calcul mathématique, va à l’encontre des positions courantes en phonologie générative contre le calcul. Cet article propose une analyse structurelle des contextes d’élisions trouvés dans les emprunts qui ne fait appel à aucun calcul. À partir de l’adaptation des diphtongues montantes et des voyelles nasales du français en peul et en kinyarwanda, il est démontré qu’une analyse basée sur la représentation segmentale des formes à adapter, ainsi que sur les contraintes segmentales et syllabiques des langues emprunteuses, permet de faire des prédictions justes par rapport aux patrons d’adaptation observés.