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Published online by Cambridge University Press: 27 June 2016
Desservie par une terminologie ambiguë la morphophonologie n’a jusqu’ici intéressé qu’un petit nombre de linguistes qui, au reste, ne sont pas encore parvenus à définir ses limites exactes. Si T. de Felice, E. A. Nida et A. Martinet, entre autres, ont noté l’existence des variations phonologiques au sein du système morphologique, le premier n’a pas poussé ses recherches assez loin pour aboutir à la découverte d’un système et les deux autres semblent avoir jugé un tel travail inutile.
La première partie de cet exposé s’inspire largement d’une thèse de M.A. présentée par l’auteur à la Section de Linguistique de l’Université de Montréal en mai 1961, sous la direction de M. J.-P. Vinay: La morpho(pho)nologie du français.
2 Eléments de grammaire morphologique (Didier, Paris, 1950).
3 “The Identification of Morphemes,” Language 24, 4 (1948), pp. 414-440. Voir en particulier p. 431.
4 Economie des changements phonétiques (Berne, A. Francke S.A., 1955), p. 45.
5 Il n’est pas tenu compte ici des verbes — peu nombreux d’ailleurs — à radical instable, comme aller, être, avoir.