No CrossRef data available.
Published online by Cambridge University Press: 27 June 2016
The nominalization of several French idioms constructed with the verb mettre contrasts with that of derived nominais such as la destruction de Rome par les barbares. This contrast is mainly due to the quasi mandatory shift of the internal arguments of NPs such as la mise en oeuvre de X ‘the implementation of X’ which corresponds to mettre X en oeuvre ‘to implement X’. A standard morphological treatment of the nominalization of mettre cannot account for the “parasitic gap” associated with this shift. A treatment in terms of “derivational syntax” appears to be more adequate, in that it attributes to the verbal suppletion the preservation of the categorial identity and the semantic unity of the lexical entry shared by the NP and the VP. A major theoretical consequence of this analysis is that it challenges the generally agreed upon claims that X-bar structures are necessarily endocentric and that lexical entries always constitute atomic categories.
La nominalisation de nombreuses locutions verbales construites avec le verbe mettre contraste avec celle de nominaux dérivés du type la destruction de Rome par les barbares. Ce contraste tient essentiellement au caractère quasi obligatoire de la permutation des arguments internes dans des expressions telles que la mise en oeuvre de X, qui correspond à mettre X en oeuvre. Un traitement morphologique conventionnel de la nominalisation de mettre aboutit à une impasse lorsqu’on veut rendre compte du «trou parasite» associé à cette permutation. Un traitement en termes de «syntaxe dérivationnelle» s’avère plus adéquat parce qu’on y impute à la suppléance verbale la particularité de préserver l’identité catégorielle et l’unité sémantique de l’entrée lexicale commune au SN et au SV. Cette analyse a pour conséquence théorique de montrer qu’il existe de sérieux arguments à l’encontre des postulats de l’endocentricité des structures X-barre et de l’atomicité exclusive des entrées lexicales couramment adoptés en grammaire générative.