Published online by Cambridge University Press: 27 June 2016
This article sketches a novel approach to the phenomenon traditionally referred to as complementizer variation in Irish, and provides an alternative analysis to the standard one proposed by McCloskey (1990). It is argued that the two variants of the particle surfacing in Ā-constructions are not in fact complementizers per se, but the head of a Focus projection (FP), whose specifier provides an escape hatch for wh-phrases. FP interacts with C in two different ways, and depending on which of the options apply, F surfaces in two variants: (i) F incorporates to C, or (ii) FP raises to [Spec, CP]. The particle traditionally analysed as a resumptive strategy complementizer constitutes a case of (i), and the one traditionally analysed as a movement strategy complementizer is a case of (ii). It is shown how this approach avoids some serious empirical problems posed by the previous analysis of the phenomenon. It is furthermore argued that the process underlying successive cyclic wh-movement in fact involves covert successive pied-piping of CPs, where covert pied-piping is understood as overt pied-piping of the features of CP.
Cet article discute du phénomène de la variation du complémenteur en irlandais et propose une nouvelle approche à ce phénomène, distincte de l’analyse standard de McCloskey (1990). Il est proposé que les deux variantes morphologiques des particules apparaissant dans les constructions-Ā ne sont pas des complémenteurs mais plutôt des réalisations de la tête d’une projection Focus (FP) dont le spécifieur fournit une position par laquelle les syntagmes-qu peuvent transiter. Cette projection FP interagit avec le noeud C de deux façons différentes, ce qui donne lieu aux variantes observées : ou bien (i) F s’incorpore à C, ou bien (ii) FP se déplace vers [Spec, CP]. La particule traditionnellement analysée comme le complémenteur de «stratégie résomptive» correspond à l’option (i). Celle qui est normalement analysée comme le complémenteur « de mouvement » correspond au cas (ii). Cette approche évite de sérieux problèmes empiriques qui affaiblissent l’analyse standard. De plus, il est démontré que le processus qui sous-tend le déplacement de syntagmes-qu par cyclicité successive se réduit en fait à une succession de mouvement cachés de CP (par « pied-piping »), ou, en d’autres termes, à des mouvements visibles des traits de CP sujets au «pied-piping».