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WINTER SURVIVAL AND OUTBREAKS OF BERTHA ARMYWORM, MAMESTRA CONFIGURATA (LEPIDOPTERA: NOCTUIDAE), ON CANOLA1
Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
Abstract
The winter survival of artificial and natural infestations of pupae of the bertha armyworm, Mamestra configurata Walker, are assessed in relation to soil temperature and snow depth. The results are discussed in relation to the hypothesis that winter mortality affects the spatial distribution and timing of outbreaks of this pest. Pupae did not survive a Manitoba winter in snow-free field plots, but 55% survived in plots with 5 or 10 cm of snow. Pupal survival in the plots was estimated accurately from daily soil temperatures using a computer simulation model, confirming that natural soil-temperature regimes can affect pupal survival. Based on the model, an equation was derived to relate pupal survival to the number of winter days with soil temperatures of −10°C or less. For natural populations in canola fields, the model, in conjunction with a model that estimated soil temperatures from standard meteorological data, could estimate the observed survivals. However, the estimates were sensitive to estimated snow cover and the measurements of snow cover in the fields were incomplete. There was a significant negative relationship between mortality and snow depth measured at the end of January up to about 20 cm. The sensitivity of soil temperature and therefore pupal survival to small changes in snow depth makes it difficult to predict pupal survival for large areas. Although the distribution of outbreaks of bertha armyworm coincided with the areas of the canola-growing region where winter soil temperatures were highest, the summers when outbreaks occurred were not preceded by winters with high soil temperatures, nor were summers without outbreaks associated with low soil temperatures during the preceding winters. Winter soil temperatures apparently affected the spatial distribution of outbreaks, but variation in pupal survival due to winter soil temperatures did not, by itself, initiate or terminate bertha-army worm outbreaks.
Résumé
On a étudié la survie hivernale de populations naturelles et artificielles de pupes de la légionnaire bertha, Mamestra configurata Walker, en relation avec la température du sol et la couverture neigeuse. On discute des résultats en rapport avec l'hypothèse que la mortalité hivernale affecte la répartition spatiale et l'occurrence des infestations de cet insecte. Les pupes n'ont pas survécu un hiver manitobain dans des parcelles sans neige, alors que la survie était de 55% dans des parcelles ayant 5 ou 10 cm de neige. La survie des pupes dans les parcelles a pu être estimée à partir des températures journalières du sol par un modèle de simulation sur ordinateur, confirmant que les températures naturelles du sol peuvent affecter la survie des pupes. A l'aide du modèle, on a obtenu une équation reliant la survie pupale au nombre de jours d'hiver où la température du sol était de −10°C ou moins. On a pu estimer la survie observée dans des populations naturelles dans des champs de canola à l'aide du modèle en conjonction avec un modèle permettant d'estimer les températures du sol à partir des données météorologiques standard. Cependant, les estimés se sont avérés sensibles à l'estimation de la couverture de neige et les mesures de celle-ci sur le terrain étaint incomplètes. On a observé une relation inverse significative entre la mortalité et la couverture de neige mesurée fin janvier jusqu'à environ 20 cm. La sensibilité de la température du sol et donc de la survie pupale à des changements mineurs de la profondeur de la neige rend difficile l'estimation de la survie pupale sur de grandes étendues. Quoique les infestations de la légionnaire bertha aient coïncidé avec les endroits où les températures du sol étaient les plus élevées de la région de culture du canola, les étés où des infestations se sont produites n'étaient pas précédés d'hivers où les températures du sol étaient élevées, et les étés sans infestation n'étaient pas non plus précédés d'hivers où les températures du sol étaient élevées. Il est apparu que les températures hivernales du sol ont affecté la réparatition des infestations, mais la variation de la survie pupale due à la température hivernale du sol n'a pas en soi déclenché ni teminé les infestations de la légionnarie bertha.
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- Copyright © Entomological Society of Canada 1985
References
- 23
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