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RESISTANCE TO THE FLEA BEETLE PHYLLOTRETA CRUCIFERAE (COLEOPTERA: CHRYSOMELIDAE) IN FALSE FLAX, CAMELINA SATIVA (BRASSICACEAE)1
Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
Abstract
Feeding damage by the crucifer flea beetle, Phyllotreta cruciferae (Goeze), was assessed on 51 accessions of false flax, Camelina sativa L., and compared with damage to seven other crucifer species. Three experiments were conducted on seedlings in laboratory arenas infested with field-collected beetles. Feeding damage was estimated visually at daily intervals for up to 7 days. Natural infestation of false flax and other crucifers was observed in the field. Flea beetles fed little (0–10% consumption) on cotyledons or true leaves of any of the false flax accessions, and fed more (59–100% consumption) on the other crucifers. Flea beetles were observed sitting on false flax in the field, sometimes in high numbers, but they did not feed. In the laboratory, beetles eventually fed on cotyledons and leaves and once feeding was initiated, it tended to continue. Resistance in false flax may result from the absence of cues that initiate feeding, rather than a feeding deterrent. The high level of resistance in false flax would likely be economically beneficial if this species is developed as an oilseed crop. False flax could also be useful experimentally for identifying the cues that attract flea beetles to plants and stimulate their feeding.
Résumé
Les dommages causés par l’Altise des crucifères, Phyllotreta cruciferae (Goeze), ont été évalués sur 51 plants de la caméline Camelina sativa L., et comparés aux dommages causés chez sept autre espèces de crucifères. Trois expériences ont été tentées sur de jeunes plants dans des arènes aménagées en laboratoire et infestées par des coléoptères récoltés en nature. Les dommages causés par l’alimentation des insectes étaient évalués visuellement chaque jour pendant une période allant jusqu’à 7 jours. Les infestations naturelles de la caméline et d’autres crucifères ont été suivies sur le terrain. Les altises s’alimentaient peu (0–10%) sur les cotylédons ou sur les feuilles des plants de caméline et s’alimentaient davantage (59–100%) sur les autres crucifères. Des altises ont été observées sur des plants de caméline en nature, parfois en grands nombres, mais elles ne mangeaient pas. En laboratoire, les altises se sont éventuellement nourries à même les cotylédons ou les feuilles, et, une fois l’opération commencée, elles avaient tendance à continuer. La résistance de la plante peut être attribuable à l’absence de stimulus déclencheurs de l’alimentation plutôt qu’à un effet repoussant. La résistance de la caméline pourrait s’avérer un atout économique important si cette plante était éventuellement cultivée pour son huile. La plante pourrait également servir dans les expériences destinées à identifier les stimulus qui attirent les altises et les incitent à se nourrir.
[Traduit par la Rédaction]
- Type
- Articles
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- Copyright
- Copyright © Entomological Society of Canada 1998
References
- 15
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