Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
From 1976 to 1986, the average date of first male pheromone trap catch of grape berry moth was 20 May with an average degree-day (DD) accumulation (base 10 °C) of 150.1 (SE = 13.2). Fifty percent cumulative trap catch of the first generation of males averaged 334.1 (SE = 7.8) DD with an average date of 11 June. Degree-day accumulation was a more accurate method for predicting peak male trap catch than predictions based upon vine phenology and calendar date. Within-field distribution and levels of berry moth infestation were markedly affected by the surrounding habitat. Wooded edges or hedgerows were closely associated with an increase in the level of damage along vineyard borders and higher levels of overall infestation when compared with vineyards without wooded edges. Egg and larval infestation levels in wild hosts (Vitis spp.) were greater than those within adjacent commercial vineyards. Early in the season, male berry moth were trapped in high numbers in wooded areas adjacent to vineyards. After mid-July, males were trapped predominantly within vineyards and few were trapped in wooded edges. Movement of adults from wooded areas into vineyards is not suggested by observed patterns of female oviposition. Females oviposited primarily on wild hosts within the wooded areas and within the adjoining vineyard edges throughout the season.
De 1976 à 1986, la date moyenne de première capture au piège à phéromone de la tordeuse de la vigne était le 20 mai, soit en moyenne après l’accumulation de 150,1 DJ (base 10 °C)(SE = 13,2). Le cinquante pourcent de capture cumulative des mâles de première génération s’est produit en moyenne à 334,1 (SE = 7,8) DJ, à la date moyenne du 11 juin. L’accumulation du temps en DJ s’est avérée une méthode plus exacte de prévision du pic de capture des mâles que les prévisions basées sur la phénologie de la vigne ou sur le calendrier. La distribution intra-champ et le degé d’infestation étaient très affectés par l’habitat. La présence de bordures boisées et de haies était associée à un niveau plus élevé de dommage en périphérie des vignobles, ainsi que des niveaux plus élevés d’infestation d’ensemble, comparé a des vignobles aux bordures non boisées. Les niveaux d’infestation par oeufs ou larves chez des hôtes naturels (Vitis spp.) étaient plus élevés que ceux des vignobles commerciaux adjacents. Tôt en saison, les mâles ont été capturés en nombres élevés dans les boisés adjacents aux vignobles. Après la mi-juillet, les mâles ont été capturés surtout dans les vignobles, peu étant piégés dans les bordures boisées. Le déplacement des adultes des boisés vers les vignes n’apparaît pas comme une possibilité d’après les patrons de pointe des femelles. Les femelles pondaient surtout sur des hôtes naturels dans les boisés et dans la périphérie des vignes durant toute la saison.