De 1956 à 1962, 151 lignées parthénogénétiques du puceron du pois, Acyrthosiphon pisum (Harr.), furent collectionnées dans les régions cultivées du Québec et de la partie de l'ontario située à l'est du lac Huron. On remarqua qu'en élevage sur pois Perfection, les lignées les plus fortes étaient celles provenant de la luzerne et les plus faibles, celles provenant du trèfle. D'autres lignées de comportement intermédiaire étaient originaires de l'une ou l'autre plante-hôte primaire. On a réussi à démontrer l'existence de races, c'est-à-dire de groupes de biotypes particulièrement abondants sur une plante-hôte, à la suite d'élevages standardisés aux conditions suivantes: quatre groupes de trois femelles vivipares aptères de chaque lignéte étaient élevés séparément, chacun sur six plants de pois Perfection, pour une période de neuf jours à la température constante de 68 degrés Fahrenheit.