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INTERSPECIFIC CROSSES AND FERTILE HYBRIDS AMONG THE CONIFEROPHAGOUS CHORISTONEURA (LEPIDOPTERA: TORTRICIDAE)
Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
Abstract
Laboratory studies of seven North American Choristoneura species and two subspecies from widely distributed locations demonstrate the low level of genetic separation among them. No differences were found in numbers (n = 30) or morphology of chromosomes among members of the group or in any of the hybrids examined. High levels of mating success were obtained in all inter se matings as well as in crosses and back-crosses. However, mating success was greater for crosses within host type and within pheromone type than for crosses between types. Viability and fertility were similar in all the hybrids and close to those of the inter se progenies. Mean weights of initial eggs varied by a factor of 2 from the lowest (C. pinus Freeman) to the highest (C. lambertiana ponderosana Obraztsov). Mean weights of initial eggs produced by hybrids were generally close to those of the parental species. However, when one parent was C. fumiferana (Clem.), mean weights of initial eggs were either much larger (male C. fumiferana) or much smaller (female C. fumiferana) than either parental type. These differences could affect survival of some progeny under harsh conditions. This evidence supports other studies in indicating that C. fumiferana is genetically distinct from other species in this group.
Résumé
Des études en laboratoire sur sept espèces et deux sous-espèces nord-américaines de Choristoneura réparties en des localités dispersées ont démontré que la variation génétique entre elles est faible. Aucune différence n’a été constatée dans le nombre (n = 30) ou la morphologie des chromosomes entre les membres du groupe ou les hybrides examinés. Une grande proportion des accouplements se sont effectués avec succès aussi bien dans les accouplements inter se que dans les croisements et les rétro-croisements. Cependant, le succès des accouplements s’est avéré plus élevé dans le cas de croisements entre individus du même type d’hôte ou du même type de phéromone que dans le cas de croisements entre différents types. La viabilité et la fertilité étaient équivalentes chez tous les hybrides et très semblables à celles qui prévalaient au sein de la progéniture issue d’accouplements inter se. La masse moyenne des premiers oeufs variait par un facteur de 2, des moins lourds (C. pinus Freeman) aux plus lourds (C. lambertiana ponderosana Obraztsov). La masse moyenne des premiers oeufs produits par les hybrides était généralement semblable à celle des premiers oeufs des espèces parentales. Cependant, dans les cas où l’un des parents appartenait à l’espèce C. fumiferana (Clem.), la masse moyenne des premiers oeufs était ou beaucoup plus élevée (mâle C. fumiferana) ou beaucoup moins élevée (femelle C. fumiferana) que l’un ou l’autre des types parentaux. Ces différences pourraient affecter la survie de certains rejetons dans des conditions rigoureuses. Ces données appuient les résultats d’autres études qui indiquent que C. fumiferana est une espèce génétiquement distincte des autres espèces du groupe.
[Traduit par la Rédaction]
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- Articles
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- Copyright
- Copyright © Entomological Society of Canada 1997
References
- 16
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