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Influence of wing loading on Colorado potato beetle flight
Published online by Cambridge University Press: 02 April 2012
Abstract
Flight of overwintered and summer population Colorado potato beetles, Leptinotarsa decemlineata Say (Coleoptera: Chrysomelidae), with a range of wing loadings was measured following exposure to different quality diets. Beetles fed a diet of insect-resistant foliage expressing Bacillus thuringiensis tenebrioniz toxins, beetles that did not feed but consumed water, and those that were starved without access to water exhibited a lower range of wing loadings than those fed conventional foliage, but there was no corresponding increase in flight frequency. Exposing potato beetles to poor food or no food resulted in a wing-loading range of 50–140 mg/cm2 compared with a range of 80–200 mg/cm2 for beetles fed conventional foliage. No flight was observed when wing loadings were less than 80 mg/cm2 of wing surface, presumably because of other physiological processes associated with poor nutrition and not because of wing loading per se. Overwintered and summer population beetles fed a diet of conventional potato foliage did not take off when wing loading exceeded 150 mg/cm2 of supporting wing surface. Similar trade-offs between flight capacity and consumption of large meals may exist for other insects.
Résumé
Nous avons mesuré l'effet de différentes diètes, représentatives d'une vaste étendue de charges alaires, sur le vol de populations de printemps et d'été du doryphore de la pomme de terre, Leptinotarsa decemlineata Say (Coleoptera : Chrysomelidae). Les doryphores auxquels on avait offert du feuillage exprimant la toxine de Bacillus thuringiensis tenebrioniz, les doryphores exposés au jeûne mais en présence d'eau ainsi que ceux exposés au jeûne sans accès à l' eau furent caractérisés par des charges alaires inférieures à celles des doryphores ayant eu accès à du feuillage normal. Cette réduction des charges alaires n'a pas eu un effet correspondant sur la fréquence de vol. La charge alaire des doryphores exposés au jeûne ou à de la nourriture de qualité inférieure a varié entre 50–140 mg/cm2 comparativement à 80–200 mg/cm2 dans le cas des doryphores ayant eu accès à de la nourriture normale. Aucun vol ne fut observé lorsque la charge alaire était inférieure à 80 mg/cm2. Cette absence de vol ne résulte probablement pas de la basse charge alaire elle-même mais des processus physiologiques reliés au jeûne. Les doryphores de printemps et d'été exposés à du feuillage normal cessèrent de s'envoler lorsque la charge alaire excéda 150 mg/cm2. Ce seuil d'envol résulte probablement de la charge alaire. Ce genre de choix entre la capacité de vol et la consommation abondante de nourriture que doit faire le doryphore semble exister chez d'autres insectes.
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- Articles
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References
- 5
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