Published online by Cambridge University Press: 05 September 2013
In this study, we analysed the applicability of DNA barcodes for delimitation of 79 specimens of 13 species of nonbiting midges in the subfamily Tanypodinae (Diptera: Chironomidae) from São Paulo State, Brazil. Our results support DNA barcoding as an excellent tool for species identification and for solving taxonomic conflicts in genus Labrundinia. Molecular analysis of cytochrome c oxidase subunit I (COI) gene sequences yielded taxon identification trees, supporting 13 cohesive species clusters, of which three similar groups were subsequently linked to morphological variation at the larval and pupal stage. Additionally, another cluster previously described by means of morphology was linked to molecular markers. We found a distinct barcode gap, and in some species substantial interspecific pairwise divergences (up to 19.3%) were observed, which permitted identification of all analysed species. The results also indicated that barcodes can be used to associate life stages of chironomids since COI was easily amplified and sequenced from different life stages with universal barcode primers.
Notre étude évalue l'utilité des codes à barres d'ADN pour délimiter 79 spécimens de 13 espèces de moucherons de la sous-famille des Tanypodinae (Diptera: Chironomidae) provenant de l’état de São Paulo, Brésil. Notre étude confirme l'utilisation des codes à barres d'ADN comme un excellent outil pour l'identification des espèces et la solution de problèmes taxonomiques dans genre Labrundinia. Une analyse moléculaire des séquences des gènes COI fournit des arbres d'identification des taxons, délimitant 13 groupes cohérents d'espèces, dont trois groupes similaires ont été reliés subséquemment à une variation morphologique des stades larvaires et nymphal. De plus, un autre groupe décrit antérieurement à partir de caractères morphologiques a été relié à des marqueurs moléculaires. Il existe un écart net entre les codes à barres et, chez certaines espèces, d'importantes divergences entre les espèces considérées deux par deux (jusqu’à 19,3%), ce qui a permis l'identification de toutes les espèces examinées. Nos résultats montrent aussi que les codes à barres peuvent servir à associer les différents stades de vie des chironomides, car il est facile d'amplifier et de séquencer le gène COI provenant des différents stades avec les amorces universelles des codes à barres.