Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
Carabid beetles were collected using pitfall traps and tree bands in forest stands in southwestern Pennsylvania subjected to defoliation by gypsy moth for the first time. Some of the stands were treated aerially with Bacillus thuringiensis Berliner (B.t.). The guts of all carabids collected were tested for the presence of gypsy moth proteins using the ELISA technique. Twenty-seven of the 33 species (82%) collected from pitfall traps, and four of the seven species (57%) collected under tree bands, tested positive. Of the 1142 individuals from pitfall traps and 73 individuals from tree bands, the percentages positive were 45 and 38%, respectively. Calosoma frigidum Kirby had the highest percentage positive (78%) of any species. Statistically significant differences in percentages positive between B.t.-treated and untreated plots were found only for Pterostichus mutus Say and P. coracinus Newm., and when all species were combined. The presence of nucleopolyhedrosis virus in the gypsy moth population was unanticipated and may have influenced these results through increased feeding on carrion.
Des carabes ont été échantillonnés à l’aide de pièges-fosse et d’annaux sur les arbres dans des peuplements forestiers du sud-ouest de la Pennsylvania sujets à la défoliation par la spongieuse pour la première fois. Certains des peuplements ont reçu un traitement aérien de Bacillus thuringiensis Berliner (B.t.). Les gésiers des carabes capturés ont été testés pour la présence de protéines de la spongieuse utilisant la technique ELISA. Vingt-sept des 33 espèces (82%) capturées dans les pièges-fosse et quatre des sept espèces (57%) capturées sous les annaux ont testé positif. Des 1142 individus provenant des pièges-fosse et 73 individus provenant des annaux, 45 et 38% ont testé positif, respectivement. Calosoma frigidum Kirby a enregistré la plus haute valeur de toutes les espèces (78% positif). Des différences statistiquement significatives dans le pourcentage des individus testant positif entre les parcelles traitées au B.t. et les parcelles témoins n’ont été observées que pour Pterostichus mutus Say et P. coracinus Newm., et lorsque toutes les espèces ont été combinées. La présence de virus nucléopolyèdres associés aux populations de spongieuse n’avait pas été anticipée et peut avoir influencé les résultats en augmentant la consommation de charogne.