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Assemblage of Hymenoptera arriving at logs colonized by Ips pini (Coleoptera: Curculionidae: Scolytinae) and its microbial symbionts in western Montana
Published online by Cambridge University Press: 02 April 2012
Abstract
Colonization of a tree by bark beetles and their symbionts creates a new habitat for a diverse assemblage of arthropods, including competing herbivores, xylophages, fungivores, saprophages, predators, and parasitoids. Understanding these assemblages is important for evaluating nontarget effects of various management tactics and for subsequently evaluating how changes in climate, the presence of invasive species, and altered forestry practices and land-use tenure may affect biodiversity. We characterized the assemblage of hymenopterans attracted to logs of ponderosa pine (Pinus ponderosa C. Lawson (Pinaceae)) colonized by the bark beetle Ips pini (Say) and its microbial symbionts. In one experiment, the composition and relative abundances of species arriving at hosts colonized by I. pini, and possible sources of attraction, were determined. Treatments consisted of a log containing I. pini with its natural complement of microorganisms, a log alone, and a blank control. A second experiment was carried out to determine whether or not Hymenoptera were attracted to microbial symbionts of I. pini. Treatments consisted of a blank control, a log alone, a log containing I. pini with its natural complement of microorganisms, either Ophiostoma ips, Burkholderia sp., or Pichia scolyti, and a log inoculated with a combination of these three microorganisms. Over 2 years, 5163 Hymenoptera were captured, of which over 98% were parasitoids. Braconidae, Platygastridae, Encyrtidae, Pteromalidae, and Ichneumonidae were the most abundant. Seven known species of bark beetle parasitoids (all Pteromalidae) were captured. However, parasitoids of Diptera, Lepidoptera, Hymenoptera, and non-wood-boring Coleoptera were also common. Nineteen species showed preferential attraction to host plants infested with I. pini and its complement of microorganisms, host plants inoculated with I. pini microbial symbionts, or host plants alone. Interestingly, many of these species were parasitoids of phytophagous, fungivorous, and saprophytic insects rather than of bark beetles themselves. These results suggest that a diverse assemblage of natural enemies that attack various feeding guilds within a common habitat exploit common olfactory cues.
Résumé
La colonisation d'un arbre par les scolytes et leurs symbiontes crée un nouvel habitat pour divers peuplements d'arthropodes, en particulier des herbivores compétiteurs, des xylophages, des mycétophages, des saprophages, des prédateurs et des parasitoïdes. Il est important de comprendre ces peuplements pour pouvoir évaluer les effets non ciblés des diverses tactiques de gestion et pour ensuite déterminer de quelle manière le changement climatique, la présence d' espèces envahissantes, ainsi que les changements dans les pratiques forestières et l'utilisation des terres, peuvent affecter la biodiversité. Nous décrivons le peuplement d'hyménoptères attirés par les troncs de pin ponderosa (Pinus ponderosa C. Lawson (Pinaceae)) colonisés par le scolyte du pin, Ips pini (Say) et ses symbiontes microbiens. Une première expérience cherchait à déterminer la composition et les abondances relatives des espèces qui se posaient sur les hôtes colonisés par I. pini et d'identifier les sources d'attraction. Les conditions expérimentales comprenaient un tronc habité par I. pini et son complément naturel de microorganismes, un tronc seul et un témoin à blanc. Une seconde expérience a été menée pour déterminer si les hyménoptères étaient attirés par les symbiontes microbiens d'I. pini. Les conditions expérimentales comprenaient un témoin à blanc, un tronc seul, un tronc avec I. pini et son complément naturel de microorganismes, soit Ophiostoma ips, Burkholderia sp. ou Pichia scolyti, et un tronc inoculé avec une combinaison de ces trois microorganismes. Sur deux années, nous avons capturé 5163 hyménoptères dont plus de 98 % étaient des parasitoïdes. Les plus abondants étaient les Braconidae, les Platygastridae, les Encyrtidae, les Pteromalidae et les Ichneumonidae. Nous avons capturé sept espèces connues pour être des parasitoïdes de scolytes (tous des Pteromalidae). Cependant, il y avait aussi en abondance des parasitoïdes de diptères, de lépidoptères, d'hyménoptères et de coléoptères non mineurs de bois. Dix-neuf espèces montraient une attraction préférentielle, par ordre, pour les plantes hôtes infestées par I. pini et son complément de microbes, puis les plantes hôtes inoculées des symbiontes microbiens d'I. pini et enfin les plantes hôtes seules. Remarquablement, plusieurs de ces espèces étaient des parasitoïdes des insectes phytophages, mycétophages et saprophytes, plutôt que des scolytes eux-mêmes. Ces résultats laissent croire que des regroupements divers d'ennemis naturels qui attaquent les différentes guildes alimentaires dans un même habitat utilisent des signaux olfactifs communs.
[Traduit par la Rédaction]
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References
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