Controlled field studies carried out in plots within a field of NorMan flax, Linum usitatissum L., showed that the loss of flax plants caused by the red-backed cutworm was proportional to the number of cutworm larvae present. A density of 16 larvae per 0.5 m2 destroyed most plants by severing the plant stems at the soil surface. The loss of only some plants at larval densities lower than 16 larvae per 0.5 m2 resulted in a small but significant increase in per plant yield but the increase did not completely compensate for the yield reductions caused by plant loss. The larvae removed plants in blocks with the result that the density of the remaining plants was unchanged and the opportunity for compensating plant growth was limited. An equation defining this relationship between larval densities and yield is presented. Ancillary experiments in which the population of cutworm larvae was sequentially sampled showed that, after an initial loss of about 20% when the plots were established in the field, the larval population remained constant. The proportion of the larvae found around damaged plants also remained constant until the larvae became immobile through preparation for pupation. Because of this stable relationship, reliable estimates of potential crop loss from cutworm larvae in flax should be possible by sampling for cutworms only around damaged plants within a specified row length.

Des essais contrôlés en parcelles d’essais dans un champ de lin NorMan (Linum usitatissum L.) ont révélé que la perte de plants de lin causée par le ver-gris à dos rouge était proportionnelle au nombre de larves de ver-gris. Une densité de 16 larves par 0,5 m2 détruit la plupart des plants en sectionnant les tiges au niveau du sol. La perte de quelques plants seulement à des densités inférieures à 16 larves par 0,5 m2 entraîne une légère augmentation, quoique significative, du rendement par plant, mais celle-ci ne compense pas pleinement les baisses de rendement causées par la perte des plants. Les larves éliminent les plants par blocs avec le résultat que la densité des plants restants demeure inchangée et que la possibilité de compenser la croissance végétale est plutôt restreinte. L’auteur présente une équation établissant ce rapport entre la densité des larves et le rendement. Des expériences complémentaires dans lesquelles la population de larves est échantillonnée en série révèlent que la population larvaire demeure constante après une perte initiale d’environ 20% due à l’établissement des parcelles dans le champ. La proportion de larves rencontrées autour de plants endommagés demeure aussi constante jusqu’à ce que les larves s’immobilisent pour se préparer à la pupaison. Grâce à la stabilité de ce rapport, on devrait pouvoir estimer fidèlement la perte de récolte potentielle aux larves du vers-gris à dos rouge dans le lin en n’échantillonnant les larves qu’autour des plants endommagés sur une longueur de ligne donnée.