The effects of lineatin enantiomer ratios, lineatin release rate, and trap length on catches and the flight periods of three sympatric species of Trypodendron Stephens were investigated in field bioassays using multiple-funnel traps. The ambrosia beetle, Trypodendron betulae Swaine, was caught in similar numbers in baited traps and blank control traps, showing that this species does not respond to lineatin. Our results confirmed that Trypodendron lineatum (Olivier) is attracted only to (+)-lineatin. Trypodendron rufitarsus (Kirby) and Trypodendron retusum (LeConte) were shown to utilize lineatin and like T. lineatum were caught only when (+)-lineatin was present. These results indicate that lineatin does not govern reproductive isolation among these three species. There was no effect by (+)-lineatin release rate within the range tested. The flight of T. rufitarsus commenced earlier and ceased before the peak of the T. lineatum flight, suggesting that temporal separation may be an important component of reproductive isolation between these two species. The flight period of T. retusum was similar to that of T. lineatum. Host odours may aid in reproductive isolation of these two species. Enantiomer blend did not significantly affect sex ratio in any species; however, sex ratio differed among species, indicating that different species responded differently to the traps or that natural sex ratios differ. Catches of T. rufitarsus and T. retusum increased with trap length when pheromone release per trap was held constant and when release was held constant relative to trap length. Trap length and release rate did not affect sex ratio.

Les effets des proportions d’un énantiomère, la linéatine, du taux de libération de la linéatine, de la longueur des pièges et des périodes de vols sur la capture de trois espèces de Trypodendron Stephens ont été étudiés au cours d’expériences en nature au moyen de pièges à entonnoirs multiples. Des Scolytes rayés du bouleau, Trypodendron betulae Swaine ont été capturés en nombres égaux dans les pièges garnis et dans les pièges témoins non garnis, ce qui indique que l’espèce ne répond pas à la linéatine. Nos résultats confirment que Trypodendron lineatum (Olivier) est attiré seulement par la (+)-linéatine. Trypodendron rufitarsus (Kirby) et Trypodendron retusum (LeComte) utilisent tous deux la linéatine et, comme T. lineatum, ne réagissent qu’en présence de (+)-linéatine. Ces résultats indiquent que ce n’est pas la linéatine qui régit l’isolement reproducteur de ces trois espèces. Le taux de libération de la (+)-linéatine n’a pas eu d’effet dans l’étendue des taux vérifiée. Le vol de T. rufitarsus commence plus tôt et cesse avant la période de vol la plus active de T. lineatum, ce qui semble indiquer que la séparation dans le temps est probablement une composante importante de l’isolement reproducteur de ces deux espèces. La période de vol de T. retusum est semblable à celle de T. lineatum. L’odeur des hôtes peut contribuer à l’isolement reproducteur de ces deux espèces. Le mélange d’énantiomères n’a pas affecté significativement le rapport mâles : femelles chez aucune de ces espèces, ce qui indique que les différentes espèces réagissent différemment aux pièges ou que les rapports mâles : femelles en nature sont différents. Les captures de T. rufitarsum et de T. retusum augmentaient avec la longueur des pièges lorsque le taux de libération de la phéromone dans chaque piège était maintenu constant ou que le taux de libération était maintenu constant par rapport à la longueur des pièges. La longueur des pièges et le taux de libération n’affectent pas le rapport mâles : femelles.

[Traduit par la Rédaction]