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EVALUATION OF IMMUNOELECTROOSMOPHORESIS ON CELLULOSE POLYACETATE FOR ASSESSING PREDATION OF LEPIDOPTERA (TORTRICIDAE) BY COLEOPTERA (CARABIDAE) SPECIES
Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
Abstract
Immunoelectroosmophoresis (IEO) on cellulose polyacetate strips was found to be a rapid, convenient, and highly sensitive procedure for detecting prey antigens (Lepidoptera: Tortricidae) in predators (Coleoptera: Carabidae). The antisera employed were induced with whole-body extracts of larvae of Choristoneura rosaceana Harris, Grapholitha molesta Busck, and Cydia pomonella L. Extracts of single larvae gave IEO reactions to a dilution of at least 1/1024 (mg fresh wt./μl diluent), when using as little as 1–3μl of the reactants. Larval antigens of G. molesta, C. pomonella, or C. rosaceana were detectable in laboratory-fed Pterostichus melanarius III. for c. 24, 48, or at least 72 h, respectively. Antigens of all prey species were detectable in Amara sp. and Harpalus affinis Schr. for at least 72 h.All antisera also reacted to some extent with 10–15 other Lepidoptera species and reacted slightly with extracts from starved carabids. Manipulations with the antisera (e.g. dilution, cross-absorption, and (or) antibody selection) eliminated reactions with carabids and species of Lasiocampidae, Gracillariidae, and Geometridae, but not with all species of Tortricidae or Noctuidae. The broad antigenic similarities observed among Lepidoptera appear to preclude reliable use of immunoprecipitin procedures for assessing natural predation on specific prey, unless specific antisera can be produced.
Résumé
L'immunoélectroosmophorèse (IEO) sur bandes de polyacetate de cellule s'est avérée une méthode rapide, commode et très sensible pour détecter la présence d'antigènes de la proie (Lépidoptères : Tortricidés) chez certains prédateurs (Coléoptères : Carabidés). Les antiserums utilisés sont activés par des extraits corporels de larves de Choristoneura rosaceana Harris, Grapholitha molesta Busck et Cydia pomonella L. Des extraits de larves donnent des réactions IEO à une dilution d'au moins 1/1024 (mg (poids sec)/μl de diluant), pour aussi peu que 1–3μl des réactifs. Les antigènes larvaires de G. molesta, C. pomonella ou C. rosaceana sont décelables chez Pterostichus melanarius III. nourri en laboratoire, pendant environ 24, 48 ou au moins 72 heures respectivement. Les antigènes de toutes les espèces proies sont détectables chez Amara sp. et Harpalus affinis Schr. pendant au moins 72 heures.Tous les antiserums réagissent également dans une certaine measure avec 10 à 15 autres espèces de Lépidoptères et légèrement avec des extraits de carabidés affamés. Les manipulations des antiserums (p. ex. dilution, absorption croisée et (ou) sélection des anticorps) éliminent les réactions avec les carabidés et les espèces de Lasiocampidés, Gracillariidés et Geometridés, mais pas avec toutes les espèces de Tortricidés ou de Noctuidés. Les similarités antigéniques générales observées parmi les Lépidoptères semblent empêcher l'utilisation de méthodes à l'immunoprécipitine pour évaluer la prédation naturelle de proies spécifiques à moins de pouvoir produire des antiserums spécifiques.
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- Articles
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- Copyright © Entomological Society of Canada 1982
References
- 9
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