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Effect of delayed mating on reproductive biology of the Oriental fruit moth (Lepidoptera: Tortricidae)
Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
Abstract
The effect of delayed mating on the reproductive biology of females of the Oriental fruit moth, Grapholita molesta (Busck), was studied in the laboratory. Expected reproduction, defined as t-th day survival rate × percent successful mating × total viable eggs, was reduced by 13, 36, and 74%, respectively, after a 2-, 5-, and 10-d delay in pairing with a male compared with females that were paired with a male on their day of emergence. Female fertility (percentage of females laying fertile eggs), fecundity (total number of eggs laid), egg fertility (percentage of eggs developing to black head stage), and egg hatch (percentage of eggs hatching) were reduced by delays in mating. The pre-oviposition period of females mated within 24 h of emergence was longer than that of females mated 2, 5, or 10 d after emergence. The duration of the oviposition period declined with delays in mating. Female longevity increased with delays in mating and was greatest in virgin females. The number of eggs laid per day was similar in females paired with a male 2, 5, and 10 d after their emergence. Commencing 2 d after pairing, females paired on their day of emergence exhibited a daily oviposition rate similar to that of females paired 2–10 d after emergence. These observations suggest that the successful control of the Oriental fruit moth using sex-pheromone-mediated orientation disruption (mating disruption) is more likely accomplished by preventing mating than by delaying mating.
Résumé
L’effet d’un accouplement tardif sur la biologie de la reproduction des femelles de la Tordeuse orientale du pêcher, Grapholita molesta (Busck), a été étudiée en laboratoire. La reproduction théorique, définie comme le taux de survie au jour t × pourcentage des accouplements réussis × nombre total d’oeufs viables, a été réduite de 13% après 2 jours, de 36% après 5 jours et de 74% après 10 jours de retard de l’accouplement avec un mâle, comparativement à des femelles accouplées le jour même de leur émergence. La fertilité des femelles (pourcentage de femelles pondeuses d’oeufs fertiles), leur fécondité (nombre total d’oeufs pondus), la fertilité des oeufs (pourcentage d’oeufs atteignant le stade tête noire) et l’éclosion (pourcentage d’oeufs éclos) subissent des réductions lorsque l’accouplement est tardif. La période de pré-ponte chez les femelles accouplées moins de 24 h après leur émergence durait plus longtemps que la période de pré-ponte des femelles accouplées 2, 5, ou 10 jours après l’émergence. La durée de la ponte diminuait en fonction de l’importance du retard de l’accouplement. La longévité des femelles augmentait en fonction de l’importance du retard et c’est chez les femelles vierges qu’elle s’est avérée le plus longue. Le nombre d’oeufs pondus chaque jour était semblable chez toutes les femelles accouplées tardivement. À partir du jour 2 après l’accouplement, les femelles accouplées le jour de leur émergence avaient un taux de ponte semblable à celui des femelles accouplées 2–10 jours après l’émergence. Ces observations indiquent que la lutte contre cette tordeuse par interruption de l’effet de la phéromone sexuelle (interruption de l’accouplement) sera plus efficace si on réussit à empêcher l’accouplement que si on ne fait que le retarder.
[Traduit par la Rédaction]
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References
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