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COSTS OF ENERGY SHORTFALL FOR BUMBLE BEE COLONIES: PREDATION, SOCIAL PARASITISM, AND BROOD DEVELOPMENT
Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
Abstract
Bumble bees rely on stored nectar to maintain high colony temperatures. This study examines some of the costs associated with exhausting stored nectar for a day in confined colonies of Bombus occidentalis Greene and B. melanopygus Nylander. Workers from energy-deprived colonies ceased incubating and allowed brood temperatures to drop to ambient levels. Workers from energy-rich colonies responded to a simulated vertebrate predator by actively moving about and buzzing loudly (apparently searching for the source of disturbance), but those from energy-depleted colonies mostly remained stationary on the comb. Workers from energy-rich colonies responded to an intruding social parasite (a Psithyrus insularis Smith queen) by chasing and attacking it, whereas those from energy-depleted colonies adopted stationary threat postures. In both cases, the more successful defensive strategy of simultaneous attack by several workers was not employed by nectar-depleted colonies. Cooling of final-instar larvae and pupae added to their development times (disproportionately so in the case of pupae), but low temperature per se did not affect their probability of survival. Hence, the costs of short-term energy shortfall include increased susceptibility to predators and parasites and a lengthened period of development. These costs probably relate to energy stores in a nonlinear manner, providing the foundation upon which risk-sensitive foraging decisions can be based.
Résumé
Les abeilles dépendent de réserves de nectar afin de maintenir de hautes températures pour leur colonies. Cette étude examine certains prix associés à la pénurie de réserves quotidiennes de nectar encourus par des colonies confinées de Bombus occidentalis Greene et de B. melanopygus Nylander. Les ouvrières des colonies dont les sources d’énergie sont limitées cessent d’incuber et laissent baisser au niveau ambient la température des couvains. Les ouvrières des colonies riches en énergie répondent à une simulation d’attaque de la part d’un prédateur vertébré en se déplaçant activement et en bourdonnant fortement (cherchant apparemment la source de perturbation), tandis que celles des colonies à budget énergétique limité demeurent en majeure partie stationnaires sur les rayons. Les ouvrières des colonies à budget énergétique non limité répondent à l’intrusion d’un parasite social (une reine Psithyrus insularis Smith) en chassant ce dernier et en l’attaquant, tandis que celles des colonies à budget réduit adoptent des postures de menace stationnaires. Aux deux cas, la stratégie de défense la plus fructueuse, l’attaque en groupe, n’est pas employée par les colonies déprivées de nectar. Le refroidissement des larves en stade larvaire terminal et des pupes prolonge la durée de leur développement (d’une façon disproportionnée au cas des pupes) mais n’affecte pas la probabilité de survie. Ainsi, les prix à courte échéance du manque d’énergie incluent une plus grande susceptibilité aux prédateurs et aux parasites et une période de développement prolongée. Ces prix sont probablement reliés aux réserves énergétiques de façon non linéaire, ce qui fournit la base de toute décision alimentaire sensible à la variance.
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- Articles
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- Copyright © Entomological Society of Canada 1991
References
- 46
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