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Matthew Prior 1712–1715, Duke of Shrewsbury 1712–1713

Published online by Cambridge University Press:  24 December 2009

Extract

Prior at first had no official character, but in November 1712 he carried over a letter from Louis XIV to Queen Anne, and returned to Paris with credentials as plenipotentiary. His magnificence in France was eclipsed in December 1712 by the arrival of Charles Talbot, Duke of Shrewsbury, who, after the signature of the peace of Utrecht, took on the character of an ambassador extraordinary, and was the chief negotiator at the actual time of the signature of the peace.

Type
British Diplomatic Instructions, France, 1689–1721
Copyright
Copyright © Royal Historical Society 1925

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References

page 36 note 1 The memorandum is as follows (Foreign Entry Book 26, p. 51.).

Memoire concernant les Barrieres de S. A. R. de Savoye.

S. A. R. de Savoye, qui a recu de la generosité et de la puissante Protection de S. M. la Reine son Soutien pendant la Guerre et son Aggrandissement dans la Negociation de la Paix, en espere avec une entiere confiance l'etablissement de sa Seureté et de ses Etats en Italie du côté de France.

Quoyque ce que S. A. R. avoit demandé du côté de Savoye fust necessaire pour prevenir dans la Suite les Inconvenients du passé et de mettre à ce Sujet des Rivieres pour Limites, et que ce fust de sa Seureté de ne pas laisser une Garnison Francoise concentrée dans le Comté de Nice par Monaco, ce nonobstant S. A. R., qui ne cherche qu'à recontrer les Intentions de S. M. la Reine et d'entrer dans tout oe qui les peut faciliter, a remis à Sa Royale disposition les Demandes qu'Elle a faites du côté de Savoye et de Nice et s'est reduite aux Barieres du Mont Genevre et autres Alpes indispensables pour la Seureté du Piemont et de ses autres Etats en dela des dites Alpes.

S. A. R. se conforme entierement par là au Traité d'Alliance qu'elle a eu l'honneur de faire avec S. M., ou l'on a considéré combien il etoit necessaire pour la Seureté du Piemont qui les dites Alpes lui servissent de Barriere du côté du Dauphiné et que la France n'eut rien en delà des Alpes pour n'avoir plus de pied en Italie.

C'est aussi ce que l'on crût indispensable en 1709, et qui engagea les Ministres de S. M. d'insister alors à la Barriere des Alpes.

C'est enfin ce que S. M. a jugé et qu'Elle a declaré dans toutes les occasions ou il s'est agi des dites Barrieres.

En effet les sommités des Alpes sont des limites naturelles, dont le passage est d'autant plus difficile si l'on y est a tems pour s'y opposer, et l'on ne peut y etre à tems sans avoir la pente des Montagnes de son côté.

D'autant plus en ce cas que le Roy de France a au pied du Mont Genevre du côté du Dauphiné la ville et la forteresse de Briançon où il peut tenir une nombreuse Garnison et faire occuper par un Detachement d'icelle, non seulement les Hauteurs du Mont Genevre, mais des Monts et Postes qui sont dès le Mont Genevre jusques aux Forts d'Exilles et de Fenestrelles qui ne sont soutenables qu'autant que l'on peut soutenir les susdits Monts et Postes, ce que S. A. R. ne pourroit pas faire dans des cas d'irruption inopinée, par des Detachements des Garnisons desdits Forts, qui n'en peuvent contenir que de trés petites de 4 à 500 hommes ; Et il n'y a d'autre ressource que d'avoir le Mont Genevre et d'autres Alpes pour Frontieres pour que lorsque l'on sera menacé de Guerre l'on puisse cantonner des Troupes dans les Villages qui sont dès le Mont Genevre au Pragellats et à Exilles, afin qu'elles soient à portée de s'assembler pour s'opposer que les Francois ne se saisissent dès Hauteurs, ce que l'on ne pourroit pas faire si les entredeux du Pragellats et du Mont Genevre et par consequent lesdits Villages restoient à la France, laquelle l'etant des Hauteurs le seroit dans peu de jours d'Exilles et de Fenestrelles et auroit l'entrée libre en Piemont :

1°. Par la vallée de la Perrouse et Pignerol et encore par la Vallée de St. Martin ;

2°. Par la Vallée de Suse dont les Fortifications ne peuvent étre finies de longtems;

Et par la Vallée de Chateau Dauphin Elle auroit un passage aisé pour penetrer dans le Marquisat de Saluces et de là dans la Plaine de Piemont qui est ouvert de ce côté là ; les places de Turin, de Suse et de Coni ne le couvrant en aucune maniére. C'est ce que les Francois ont verifié le Mois de 7bre passé par l'Irruption qu'ils ont faite dans le Marquisat de Saluces, le Marechal de Berwick ayant été surpris lui mesme (comme il a dit) de trouver un passage si aisé pour descendre en Piémont.

Toutes ces facilités de la part de la France et les craintes du côté du Piemont cessent par les Barrieres des Alpes, que la France ne sauroit s'obstiner à refuser sans découvrir qu'Elle retient des veuës sur toute l'Italie, puisqu' Elle veut conserver un pied de son côté en de là des Alpes ; car ce n'est pas le revenu que produisent les petites Vallées qui y sont, puisqu'il est si peu considerable, qu'il ne peut pas ny faire l'Attention du Roy T. C. ny celle de S. A. R. non plus que son Aggrandissement, mais simplement sa seureté et sa seureté necessaire et indispensable.

Que si lorsque S. A. R. demandoit Briancon et le Brianconnois l'on se recrioit en France, que ce soroit lui ouvrir l'entree dans le Royaume en lui donnant ce pied en deca des Alpes dans le Dauphiné ; a combien plus forte raison ne doit on pas craindre qu'une Puissance aussi grande et aussi redoutable que celle de France retienne un pied en delà des Alpes du côté de Piedmont et par ce moyen l'entrée en Italie.

L'on doit donc conclure par ces Demonstrations, si ce que la France voudroit retenir en delà des Alpes ne fait qu'une petite difference d'avec ce qui avoit été demandé en 1709 pour S. A. R., puisque la difference consiste dans la necessaire seureté du Piemont d'avoir les Alpes pour Barieres, et c'est une difference bien considerable et bien contraire aux Intentions de S. M. la Reine qui ont tousjours été d'etablir la seureté de S. A. R. tout comme de procurer son Aggrandissement.

page 38 note 1 See above, pp. 29–33.

page 50 note 1 See the private addition in Bol. Corr. II, 525.

page 54 note 1 See the private addition in Bol. Corr. II, 544–5.

page 54 note 2 See Vast, H., Les grands traités … de Louis XIV, Paris, 1899, Vol. III, p. 76.Google Scholar

page 55 note 1 Bergues.

page 58 note 1 These were subsidiary questions as to the position of the commercial relations of the two countries now that the Bill for the commercial treaty had been thrown out.

page 60 note 1 Sic.

page 68 note 1 Religione tamen Catholica Romana in locis sic restitutis in statu quo nunc est, remanente (Vast, H., Les grands traités … de Louis XIV, Paris, 1898, Vol. II, p. 232Google Scholar).

page 72 note 1 Sic.

page 73 note 1 Bol. Corr. II. 676.

page 76 note 1 See Vast, op. cit. III, pp. 164, 165, and 177–9 for clauses 25 and 27, which seem to be those indicated.

page 77 note 1 Ibid., p. 84.

page 77 note 2 Ibid., III, p. 232.