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À propos d′un sens magico-religieux de skt. guru
Published online by Cambridge University Press: 24 December 2009
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DANS un livre, écrit en langue néerlandaise et qui a paru pendant la guerre,1 M. H. Wagenvoort, étudiant les traces du concept “primitif” de mana chez les Romains, a fait des observations intéressantes sur l′usage du mot latin gravitas. L′expression gravis auctor, qui se trouve fréquemment, n′a pas seulement la signification de “auteur ou informateur important ou compétent”, mais aussi celle de “homme d′influence et qui prend l′initiative”. La qualité la plus saillante de Vauctor, mot qui à l′origine a du signifier “celui qui augmente”, est celle que nous désignons par le terme “prestige”. Et comme auctor est un mot “mana”, c.à.d. un mot exprimant un concept relatif à l′ensemble des idées primitives et sémi-primitives qui se groupent autour du “mana”, M. Wagenvoort cherche à démontrer qu′il y a aussi des traces de “mana” dans l′usage du mot gravis. En preparant son expose sur gravis etc. il m′a demande quelques renseignements sur le mot Sanskrit guru- “lourd, etc.”, et sa question a attiré mon attention sur la signification primitive de guru- “maitre” et sur la croyance, répandue dans l′antiquité classique, que les dieux et les etres surhumains en général ont, en vertu de leur mana, un poids extraordinaire.
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- Bulletin of the School of Oriental and African Studies , Volume 12 , Issue 1 , February 1947 , pp. 124 - 131
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- Copyright © School of Oriental and African Studies 1947
References
page 124 note 1 Wagenvoort, H., Imperium, Studie over het “Mana” -begrip in zede en taal der Romeinen, Amsterdam, 1941; voir en particulier les pp. 103 sqq. (Une édition anglais est en préparation: Roman Dynamism, Blackwell, Oxford.)Google Scholar
page 125 note 1 Voir J. Ph. Vogel, Het Sanskrit woord tejas (= gloed, vuur) in de beteekenia van magische kracht. Med. Kon. Akad. v. Wet., Amsterdam, Lett. 70 B 4, 1930.
page 125 note 2 = Mbh. 13, 104, 64 II.
page 125 note 3 Voir Wagenvoort, o.c, pp. 103 ff.
page 126 note 1 Le texte a été traduit par E. Windisch, Māra und Buddha, Leipzig, 1895, p. 150; Neumann, K. E., Die Beden Gotamo Buddha′s, i(1896), p. 518.Google Scholar
page 126 note 2 v.l. garubhāro viya.
page 126 note 3 Richard Schmidt, Buddha′s Leben, 1923, p. 42.
page 127 note 1 Wagenvoort, o.c, p. 107.
page 127 note 2 Karjalainen, Die Religion der Jugra-Volker, Finn. Folkl. Comm., 41 et 44, t. i, p. 64.
page 127 note 3 Ruben, W., Schamanismus im alten Indien, Acta Or. 18, p. 187.Google Scholar
page 128 note 1 IIy a plusieura variantes: voirl′edition de Sukthankar (The Mahābhārata, for the first time critically edited by V. S. S., Poona, 1931), p. 446. Dans le texte de S. on lit (1, 98, 13): bhos tata...amoghaśukraś ca bhavān pūrvam, cāham ihāgatah.
page 128 note 2 Pour le sens de amogha, cf. Kāl., Kum. 3, 5, yad amogham apam antar uptaw- bijam aja tvaya.
page 128 note 3 “Calon-Arang”, ed. R. Ng. Poerbatjaraka, dans Bijdragen tot de Taal-, Land- en Volkenlcunde van Nederlandsch-Indië, 82 (1926), p. 110 s., spéc. p. 119 s.
page 128 note 4 Ibidem pp. 138 et 140.
page 129 note 1 Wilkinson, R. J., A Malay-English Dictionary, i (1932), p. 126.Google Scholar
page 129 note 2 Gonda, Voir J., Abbarana, dans New Indian Antiquary, 2, p. 69 ss.Google Scholar
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- Cited by