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Le terme iranien mazdayasna

Published online by Cambridge University Press:  24 December 2009

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Le terme mazdayasna-, familier à ceux qui ont quelque pratique de l'Avesta ou une connaissance même somraaire des croyances mazdéennes, tient une place importante dans le vocabulaire religieux de l'Iran, depuis les temps anciens jusqu'à la fin de l'époque sassanide. Il désigne ceux que nous appelons ‘Mazdéens’, les fidèles de Mazdāh, par opposition aux fidèles des daivas, qui portent la qualification de daēvayasna-.

Type
Articles and Notes and Communications
Copyright
Copyright © School of Oriental and African Studies 1970

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References

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5 Lommel, , Die Religion Zarathustras, Tübingen, 1930, 16Google Scholar.

6 op. cit., 274, et à l'index, 288. Dans sa traduction des Yašts, Lommel donne tantôt ‘Mazdaverehrer’, tantôt ‘Mazdayasnier’.

7 Duchesne-Guillemin, J., Les composés de l'Avesta, Liège, Paris, 1936, p. 105, § 137Google Scholar.

8 op. cit., p. 55, § 80. La morphologie indo-européenne de ces formes de composition est étudiée Kurylowicz, par J., L'apophonie en indo-européen, Wroclaw, 1956, 55Google Scholar.

9 A supposer même que agni- soit toujours nom propre, ce qui n'est pas certain.

10 cf. Wackernagel, , Altind. Gramm., II, p. 275, § 108bGoogle Scholar.

11 Cowley, A. E. (ed. and tr.), Aramaic papyri of the fifth century B.C., Oxford, 1923, no. 37, p. 132 sqGoogle Scholar.

12 Schaeder, Ainsi H. H., Iranische Beiträge, I, Halle, 1930, 69 [267]Google Scholar: ‘ap. *mazdayazna “Mazda verehrer”’.

13 Cowley, , op. cit., 133Google Scholar.

14 op. cit., 134.

15 Ungnad, A. (ed.), Aram. Papyri aus Elephantine, Leipzig, 1911, 19Google Scholar.

16 cf. par exemple Herzfeld, , Zoroaster and his world, Princeton, 1947, II, 416 sq.Google Scholar, avec une longue discussion dont nous n'avons pu rien retenir.

17 Cameron, G. G. (ed. and tr.), Persepolis Treasury tablets, Chicago, 1948, no. 4, 1. 8Google Scholar; nouveaux exemples cités dans notre ouvrage, Titres et noms propres en iranien ancien, Paris, 1966, 87Google Scholar.

18 Eilers, W., Der alte Name des persischen Neujahrsfestes, Wiesbaden, 1953, 23 (57)Google Scholar.

19 La forme mazda- (daēva-) n'a pas le vocalisme -ō qui a été généralisé au premier membre des composés. En outre la composition mazdayasna- (-yazna) doit attester le nom divin en deux formes à l'état libre, comme en avestique, et non soudé comme en vieux-perse.

20 Divinisé dans daēnā māzdayasni, cf. Bailey, , Zoroastrian problems, Oxford, 1943, 177–8Google Scholar. Ce nom divin est donné en sogdien comme δynmzt'yzn βγyy = δēn-mazdayazn βaγi (Henning, , JEAS, 1942, p. 240, n. 3Google Scholar).

21 Les exemples iraniens sont recueillis Kurylowicz, par J., Apophonie, 153Google Scholar.

22 En particulier sur le sens de vī-daēva-, cf. notre article dans le W. B. Henning memorial volume, London, 1970Google Scholar.

23 Nous ne reviendrons pas iei sur la question du culte d'Ahriman; cf. et Cumont, Bidez, Mages hellénisés, Paris, 1938, II, 74 sq.Google Scholar; Zaehner, , Zurvān, Oxford, 1955, 1314 sur mp. dēvāsnGoogle Scholar.

24 Henning, W. B., BSO AS, XXVII, 2, 1965, 253Google Scholar.

25 Cf. notre article dans Wiessner, G. (éd.), Festschrift für W. Eilers, Wiesbaden, 1967, 144 sqGoogle Scholar.

26 Kraeling, Chez E. G. (éd.), Brooklyn Museum Aramaic papyri, New Haven, 1953, no. 3, 1. 23 b, p. 156Google Scholar.

27 Kraeling, , op. cit., p. 164Google Scholar, commente le premier nom, mais il ne dit rien du second.

28 On Mithra's part in Zoroastrianism’, BSO AS, XXXII, 1, 1969, 10 sqGoogle Scholar.