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M. Ed. Laval résume comme suit dans les Archives de médecine et de pharmacie militaires un mémoire de M. Pfuhl sur ce sujet:
Actuellement encore, on se sert généralement pour la désinfection des locaux que l'on ne peut assainir à l'acide sulfureux, de l'aspersion avec des liquides antiseptiques. Or Flugge a montré, depuis quelque temps déjà, qu'après la désinfection la plus minutieuse opérée de cette façon, il est possible de retrouver des cultures n'ayant rien perdu de leur virulence. Aussi la découverte des propriétés fortement désinfectantes du gaz formaldéhide a-t-elle été le point de départ d'une étude approfondie de la part des hygiénistes. Flugge a fait construire un appareil très simple consistant essentiellement en une bouilloire de cuivre chauffée par une lampe à alcool et dans laquelle on place une solution de formaline qui fournit des vapeurs de formaldéhide. Celles-ci s'échappent par un tube qui permet, si l'on ne peut mettre le système au milieu du local à désinfecter, du moins de le placer sur le palier de la porte et de faire arriver les vapeurs par le trou de la serrure.
Contribution à la pratique de la désinfection par le formaldéhide en temps de guerre, par M. Pfuhl, Oberstabsarzt. Deutsche Milit. Zeitschrift, 1899, no 6, p. 321.
1 Contribution à la pratique de la désinfection par le formaldéhide en temps de guerre, par M. Pfuhl, Oberstabsarzt. Deutsche Milit. Zeitschrift, 1899, no 6, p. 321.