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Published online by Cambridge University Press: 27 November 2009
A chaque nouveau modèle de projectile de guerre on entend prononcer le mot de «balle humanitaire», comme si ce point de vue avait joué quelque rôle dans la création de cet engin de meurtre. Sans doute les projectiles de petit calibre donnent, dans les conditions normales du tir, des blessures moins graves que les anciennes balles, mais ce résultat n'est guère qu'un hasard heureux à côté des avantages recherchés pour un bon projectile de guerre, qui doit porter loin, avoir une force de pénétration considérable, être léger et d'un volume assez réduit pour permettre un tir rapide. Le bonheur a voulu que ces conditions réunies, compensées du reste largement par l'augmentation considérable de leur puissance vulnérante quant au nombre des blessures produites, donne en somme, à une distance de tir normale, des plaies moins graves, en particulier dans les parties molles du corps.
1 Archives médicales belges. Janvier 1908, p. 66.Google Scholar