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Le guerre russo-turque de 1877 et la Convention de Genève

Published online by Cambridge University Press:  27 November 2009

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Il a paru en 1879, à St-Pétersbourg, un livre d'une grande importance, rédigé par M. le professeur Martens et intitulé: La guerre d'Orient et la Conférence de Bruxelles, dont nous avons vainement attendu jusqu'à ce jour une traduction française annoncée depuis longtemps. Nous nous proposions, dès que celle-ci nous aurait permis de prendre connaissance de l'ouvrage, d'en donner une analyse à nos lecteurs. « L'auteur de ce volume, « disait la Revue de droit international, est d'une compétence toute parti « culière. M. Martens a été, en effet, l'un des délégués russes à la Confé « rence de Bruxelles, et chacun sait qu'il est un des maîtres les plus auto « risés de la science du droit international. Le souffle patriotique qui anime « ses écrits n'a jamais rien ôté à leur valeur rigoureusement scientifique, « mais leur donne une chaleur et une vie qu'on ne trouve pas souvent « dans les classiques du droit. » Cette appréciation ne nous permettait pas de douter du vif intérêt que trouveraient les lecteurs du Bulletin, à la lecture des chapitres de ce travail relatifs à la Croix rouge.

Type
Russie
Information
Bulletin International des Societes de la Croix-Rouge , Volume 14 , Issue 53 , January 1883 , pp. 36 - 54
Copyright
Copyright © International Committee of the Red Cross 1883

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References

page 45 note 1 Rolin-Jaequemyns, Revue de droit international, t. II, p. 87Google Scholar et suiv.; t. III, p. 327 et suiv. — Rüstow, Kriegspolitik, p. 200.Google Scholar

page 48 note 1 L'art 10 de l'ukase sénatorial du 12 mai, ukase par lequel les principes de la Déclaration de Paris, de la Convention de Genève et même ceux de la Conférence de Bruxelles, bien qu'ils soient encore dépourvus de toute sanction internationale, ont acquis force de loi en Russie, contient des dispositions précises à ce sujet. Voyez aussi l'ordre du jour du 20 juin 1877, par lequel le commandant en chef ordonne aux armées de respecter le « Croissant rouge, » préalablement à toute convention à cet égard entre les commandements respectifs. Enfin, à une date antérieure, M. le professeur Lueder, d'Erlangen, avait été chargé, par le gouvernement russe, de rédiger un manuel explicatif des principes de la Convention à l'usage des armées impériales. Ce manuel fut distribué par milliers d'exemplaires. Voyez l'ouvrage d'où est tiré le présent extrait, chap. V. (Note du traducteur.)

page 50 note 1 Conf. Norman: Armenia, p. 77 et suivantes.

page 51 note 1 Voyez Bulletin international, t. VIII, p. 217 et t. IX, p. 108.Google Scholar

page 52 note 1 Staatsarchiv, t. XXXII, no 6540. (Dépêche de l'ambassadeur d'Angleterre, à Berlin, du 4 août 1877.)

page 52 note 2 Dépêche de sir Austin Layard, du 21 août 1877, et communication insérée dans le Reichsanzeiger, du 22 août (Staatsarchiv, t. XXXIII, nos 6552 et 6565).

page 53 note 1 Dépêche de sir Austin Layard, du 3 septembre (Staatsarchiv, no 6569).

page 53 note 2 Voy. Calvo. Droit international théorique et pratique, t. II, § 872. — Bulletin international, T. III, p. 121.Google Scholar

page 54 note 1 Des mesures analogues ont été recommandées par un officier turc fait prisonnier. (Voy. le Journal de Saint-Pétersbourg du 17 décembre 1877).