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La Conférence de la Paix et la Convention de Genève

Published online by Cambridge University Press:  27 November 2009

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Que l'on s'attache, pour caractériser l'œuvre de la Conférence de La Haye, à l'idée de désarmement ou à celle de la paix, qui l'une et l'autre tenaient une grande place dans son programme, on ne peut s'étonner qu'une question relative à la Convention de Genève lui ait été soumise. L'objet de cet acte diplomatique, qui est « l'amélioration du sort des militaires blessés » confine en effet de très près à l'un comme à l'autre des domaines où la diplomatie était appelée à se mouvoir dans cette occasion solennelle. N'est-ce pas, d'un côté, tendre en quelque sorte, à désarmer partiellement des belligérants, que de mettre à l'abri de leurs coups la catégorie nombreuse des blessés, ainsi que des gens voués à leur service? Et, d'autre part, peut-on ne pas plaider indirectement la cause de la paix en développant les arguments qui militent pour une loi tutélaire des victimes de la guerre?

Nous avons donc suivi avec une sollicitude toute particulière les travaux de la Conférence sur ce point spécial, et nous nous reprocherions de ne pas informer dès maintenant nos lecteurs de ce que nous en avons pu savoir.

Type
Pays-Bas
Copyright
Copyright © International Committee of the Red Cross 1899

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References

1 Il peut être intéressant de noter à ce propos que les Associations de la Croix-Rouge comptaient, dans la Conférence de La Haye, au moins quatre de leurs membres, savoir: M. le professeur de Martens, du Comité central russe, M. le professeur Renault, de celui de Paris, M. le général Thaulow, président de la Société norvégienne, et M. Edouard Odier, membre et secrétaire du Comité international.