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Conférence du 26 au 29 Octobre 1863

Published online by Cambridge University Press:  27 November 2009

Extract

I. Histoire de la Conférence internationale (non diplomatique) de Genève du 26 au 29 octobre 1863.

1. Parmi les personnes qui, sous l'influence de l'œuvre de Miss Nightingale, appréciaient la haute importance de l'organisation des secours aux militaires blessés, se trouvait le Genevois Henry Dunant. En 1859, M. Henry Dunant part pour l'Italie; il assiste à la terrible journée de Solferino (24 juin) qui laissa sur le champ de bataille 40,000 soldats.

Type
Comité International
Copyright
Copyright © International Committee of the Red Cross 1903

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References

page 134 note 1 Muller, . Entstehungsgeschichte des Roten Kreuzes und der Genfer Konvention. — Stuttgart, 1897, p. 67.Google Scholar

page 134 note 2 Fraternité et charité internationales en temps de guerre, 7e édit. pp. V, VIGoogle Scholar. — Dunant. Un Souvenir de Solferino. Genève, 1863, p. 91Google Scholar. Muller, , pp. 68, 73, 75, 339.Google Scholar

page 134 note 3 Dunant, , p. 135.Google Scholar

page 134 note 4 Cette thèse est la conclusion tirée des dernières pages du livre. Dunant, pp. 151 et ss.

page 135 note 1 Dunant, 2e éd., p. 102; 3e éd., pp. 150, 152, 153, 158, 162, 163, 165, 169. Comp. p. 142, note 3. Cf. Lueder, . La Convention de Genève. Erlangen, 1876, p. 45Google Scholar. Sur l'origine de l'idée de M. Dunant, v. Muller, pp. 236 237, 239.

page 135 note 2 Préface de la 2e éd. — «Dans ce livre, disait M. Frédéric Passy, il n'y a pas la moindre trace de déclamation; pas un mot pour l'effet, pas de mise en scène, pas de phrase, pas, pour ainsi dire, de réflexion: la vérité, rien que la vérité; la vérité telle qu'on l'a vue, telle que l'a consignée, presque comme un procès-verbal, un spectateur qui a eu le courage de regarder et de raconter». Muller, , p. 406.Google Scholar

page 135 note 3 Rappelons l'effet du livre de M. Dunant sur les écrivains et publicistes ses contemporains. Des extraits des articles de journaux et autres, témoignant l'attitude de la presse et du public envers Un souvenir de Solferino, sont publiés dans Muller, pp. 389 et ss. V. ibid., pp. 77, 297 et ss.

page 135 note 4 Avant tout ceci est reconnu par M. Dunant lui-même. Fraternité et charité, p. VIIIGoogle Scholar. Le Congrès et le traité de Genève, p. 82Google Scholar. — M. Huber-Saladin, dans son rapport à la Conférence internationale des sociétés de secours aux militaires blessés, tenue à Paris, en 1867, constatait que Dunant «a mis en vive lumière un besoin réel et se fit l'interprète d'un sentiment général.» Comp. Der Genfer Congress und seine Ergebnisse (Separatabdruck aus der Allgemeinen Militär-Zeitung). 1865, p. 4Google Scholar. — Frégier. Le droit du sang ou de l'organisation d'une société internationale d'hospitaliers volontaires pour le, secours des blessés militaires. Constantine, 1864, p. XIGoogle Scholar. Voy. aussi Bulletin, T. XXXIII, pp. 14, 15.Google Scholar

page 135 note 5 V. p. 134, 135, notes 2 et 6.

page 135 note 6 Muller, , pp. 77Google Scholar et ss. Luder, , pp. 53 et ss.Google Scholar

page 136 note 1 «L'appel a été entendu et de plusieurs pays de l'Europe de nombreux témoignages de vraie sympathie pour cette œuvre, provenant de personnes de tous rangs (militaires et civils), ont été donnés à l'auteur, qui demeure plus que jamais convaincu que ces sociétés peuvent et doivent être créées.» Dunant, 3e éd., 1863, p. 170.

page 136 note 2 V. mon article dans le Bulletin, T. XXXIV, pp. 65Google Scholar et ss.

page 136 note 3 Lueder, , p. 49Google Scholar. Der Genfer Congress, p. 4Google Scholar. Au mois de décembre 1862, M. Dunant fait à Paris des démarches pour la réalisation de son idée, mais elles restent sans succès et l'œuvre n'a marché qu'après avoir été prise en mains par la commission dont il est question ci-après. Muller, , p. 244Google Scholar. V. ci-dessous, note 4.

page 136 note 4 Moynier, . Etude sur la Convention de Genève. Paris, 1870, p. 58Google Scholar. — Moynier. La fondation de la Croix-Rouge. Genève, 1903, p. 5Google Scholar. — Fraternité et charité, p. 56Google Scholar. — Le Congrès et le traité de Genève, pp. 13, 25Google Scholar. Dunant a reçu presque simultanément, de la part de quelques sociétés suisses, l'expression de leur sympathie, ainsi que les promesses de leur appui moral. Mais pour le progrès de l'œuvre, il a été de la plus haute importance qu'elle ait trouvé, à Genève, des travailleurs infatigables, notamment sur le terrain de sa réalisation pratique.

page 136 note 5 Sur les sociétés suisses d'utilité publique cf. Le Cointe, , Inventaire des institutions économiques et sociales de la Suisse à la fin du XIXe siècle. Genève, 1900, p. 262Google Scholar et ss. — Moynier. La Société genevoise d'utilité publique de 1828 à 1878. Genève, 1878Google Scholar. — La Société genevoise, sous l'influence de son honorable président, prêtait une vive attention à tout ce qui se passait dans le domaine de la philanthropie, même en dehors de la Suisse. — Moynier, Les institutions ouvrières de la Suisse. Genève, 1867, p. 12Google Scholar. Moynier, , Fondation, p. 5.Google Scholar

page 137 note 1 L'ordre du jour de la séance du 9 février 1863, portait: «De l'ad jonction aux armées belligérantes d'un corps d'infirmiers volontaires». Journal de Genève, 1901Google Scholar, no 343. Muller, , pp. 86, 449.Google Scholar

page 137 note 2 Communication du Comité international faisant suite au compte rendu de la Conférence internationale de Genève. Genève, 1864, p. 5Google Scholar. — Actes du Comité international. Genève, 1871, p. 17Google Scholar. Bulletin, T. XX, p. 10Google Scholar. Muller, , p. 411Google Scholar (extrait du Rapport sur les travaux de la Société genevoise d'utilité publique pendant l'année 1863), p. 449. Lueder, , p. 50Google Scholar Moynier, , Fondation, p. 8.Google Scholar

page 137 note 3 Voy. procès-verbal de la séance du 9 février 1863. — Bulletin, T. XXXII, p. 79Google Scholar. Comp. Communication, p. 6Google Scholar. Actes, p. 17Google Scholar. Muller, , p. 288.Google Scholar

page 137 note 4 Les paroles de M. le Dr Appia, consignées dans le procès-verbal de la séance du 9 févr. (v. ci-dessus, note 3) témoignent que l'idée de M. Dunant n'avait pas encore reçu dans ce temps-là de formule précise.

page 137 note 5 La composition de la commission avait été projetée, par une entente entre MM. Moynier et Dunant, avant la séance du 9 février. Le Congrès et le traité de Genève, p. 13Google Scholar. Fraternité et charité, p. 57.Google Scholar

page 137 note 6 Moynier, . Société genevoise d'utilité publique, p. 31.Google Scholar

page 137 note 7 Communication, p. 6Google Scholar. Actes, p. 17Google Scholar. Muller, , p. 411Google Scholar (v. ci-dessus, note 2). — D'après les journaux de ce temps-là, le Congrès de Berlin devait appuyer (Suite note page précédente). fortement l'idée qui lui serait présentée: 10 pour y intéresser l'opinion publique en Europe et 20 pour demander aux gouvernements leur avis et leur appui. Muller, , p. 407Google Scholar (extrait du Journal des Déoats. 5 août 1863, d'un article de la Gazette de Neuchâtel. intéressant pour l'histoire des premiers pas de l'œuvre.) Comp. Journal de Genève, 1863Google Scholar, 14 août. Fraternité et charité, p. 57.Google Scholar

page 138 note 1 V. p. 156, 157.

page 138 note 2 Moynier, . Etude, p. 19.Google Scholar

page 138 note 3 Bulletin, T. VI, pp. 107, 108Google Scholar. Compte rendu de la Conférence internationale réunie à Genève, les 26–29 octobre 1863. Genève, 1863, p. 5Google Scholar. «Le général Dufour est en même temps soldat et citoyen: il connaît et comprend les nécessités de la guerre, mais il voit aussi clairement, en les reconnaissant, les réclamations du citoyen et de l'homme». R. Die Pflege der im Kriege Verwundeten und die Genfer Conferenzen. Darmstadt, 1865, p. 39Google Scholar. — Pour renseignements biographiques, v. Muller, , pp. 87Google Scholar et ss.

page 139 note 1 Pour renseignements biographiques, v. Tableau général de l'organisation, des travaux et du personnel de l'Institut de Droit international. Paris, 1893, p. 318.Google Scholar

page 140 note 1 Pour renseignements biographiques, V. Muller, , p. 64Google Scholar et ss. — Lueder, p. 52Google Scholar. — Souvent on considère M. Dunant comme médecin, ce qui est inexact.

page 140 note 2 Muller, , p. 90Google Scholar. Moynier, , Fondation, p. 9.Google Scholar

page 140 note 3 Muller, , p. 91Google Scholar. Comp. p. 137, note 4.

page 140 note 4 Communication, p. 6Google Scholar. Actes, p. 18Google Scholar. Compte rendu, p. 9Google Scholar. Muller, , p. 411Google Scholar, (v. p. 137, note 2). Moynier, . Les dix premières années de la Croix-RougeGoogle Scholar (Bulletin, T. IV, p. 166Google Scholar). Moynier et Appia. La Guerre et la Charité. Genève, 1867, p. 113.Google Scholar

page 140 note 5 Bulletin, T. XIX, p. 61Google Scholar. Moynier, , Fondation, pp. 8, 9.Google Scholar

page 140 note 6 La présidence appartenait au général Dufour, bien que la direction générale se concentrât dès les premiers jours déjà entre les mains de M. Moynier. — Dans ses mémoires M. Dunant mentionne les protocoles

(Suite note page précédente).

des premières séances de la Commission, lesquelles, d'après M. Moynier, ne sont pas rédigées par la Commission du 9 février 1863. Il est probable que M. Dunant veut parler de ses notes personnelles. Moynier, , fondation, p. 8Google Scholar. Muller, , pp. 90, 92, 94.Google Scholar

page 141 note 1 A la fin de la 3e édit, de Un souvenir de Solferino, il est dit: «Les personnes qui pourraient avoir quelques communications,à faire, dans l'intérêt du but que s'est proposé l'auteur, sont priées de bien vouloir adresser leurs lettres, brochures, documents à M. Moynier…» Dunant, , p. 184.Google Scholar

page 141 note 2 Muller, , pp. 252, 295, 296.Google Scholar

page 141 note 3 Muller, , p. 409Google Scholar. — Sur le rôle de Dunant sous ce rapport cf. Lueder, , pp. 52, 53.Google Scholar

page 141 note 4 M. le Dr Basting, un des représentants du mouvement qui devait se former bientôt après, s'adressa à M. Moynier (v. ci-dessus, note 1.), en formulant cette proposition. Lettre de M. Basting (16 juillet 1863) à M. Moynier.

page 141 note 5 Muller, , p. 94, 288.Google Scholar

page 142 note 1 Muller, , p. 411Google Scholar (v. p. 137, note 2).

page 142 note 2 Lueder, à mon avis, a tort quand il l'affirme (p. 58), que la circulaire du 1er sept, est émanée de la Société genevoise d'utilité publique. La Commission du 9 février s'adressa en son nom propre à toutes les personnes sympathisant avec ses idées (et non seulement aux personnes haut placées et influentes). Le rôle de la Société d'utilité publique se borna à la nomination, le 9 février, de la Commission, qui agit ensuite indépendamment et sous sa propre responsabilité. V. le texte de la circulaire de convocation (1er sept.) Actes, p. 1Google Scholar, Compte rendu, p. 1Google Scholar, Lueder, , p. 59.Google Scholar

page 142 note 3 V. le texte de la circulaire de Berlin (15 sept.), Actes, p. 5Google Scholar. Comp. Lucder, , p. 63Google Scholar.

Lueder insiste sur le fait que Dunant n'avait exprimé que l'idée de la formation de sociétés permanentes de secours aux blessés (Lueder, , pp. 35, 38, 45Google Scholar). M. Dunant, au contraire, après sa circulaire du 15 septembre prétendait que son livre contenait déjà en germe aussi l'idée de la neutralisation. — (Le Congrès et le traité de Genève, pp. 10, 22Google Scholar et ss. Fraternité et charité. pp. 9, 54Google Scholar et ss., Muller, , pp. 67, 68, 78, 165, 181, 235Google Scholar). Mais, à mon avis, proclamant (Dunant, , p. 165Google Scholar) la nécessité de «quelque principe international, conventionnel et sacré, lequel, une fois agréé et ratifié, servirait de base à des Sociétés de secours pour les blessés dans les divers pays de l'Europe». il n'avait en vue, lorsqu'il s'exprimait ainsi dans Un souvenir de Solferian, que la formation de ces sociétés et non la neutralisation dans le sens de sa circulaire du 15 septembre. La proposition de M. Dunant, faite, d'après Muller, dans la première séance de la Commission du 9 février, diffère absolument dans son sens et dans sa rédaction du passage cité dans Un Souvenir de Solferino. (V. Muller, s. 92. Comp. Ibid. avec p. 165 (note). Si, se basant sur ce dernier, nous admettions un lien organique entre la formation de sociétés et le principe de la neutralisation, il serait incompréhensible que M. Dunant se fût borné à mettre à l'ordre du jour de la séance du 9 février 1863 (v. p. 137, note 1) la question des sociétés de volontaires, il serait encore moins compréhensible, que, dans les nombreuses séances de la Commission du 9 février (v. ci-dessus, p. 140) à propos surtout de l'examen du projet à présenter à la future Conférence d'octobre (y. 146, note 6) il n'eût jamais proposé la discussion de la neutralisation, et n'eût pas soulevé cette question à propos de l'article 9 de ce projet? Cet article contenait les clauses suivantes: «les infirmiers volontaires portent dans tous les pays un uniforme, ou un signe distinctif identique»; «leur personne est sacrée, et les chefs militaires leur doivent protection». Pourtant la question de la neutralisation était du ressort de la Commission au nom de laquelle M. Dunant a publié sa circulaire du 15 septembre! Il serait possible que l'idée de la neutralisation ne se fût formée chez M. Dunant définitivement qu'en automne 1863. Appartient-elle à lui seul? Nous connaissons les vœux exprimés au XVIIIme s. et dans la première moitié du XIXme s. avant l'apparition de Un souvenir de Solferino. La polémique au sujet des prétentions de M. Arrault a démontré, que la circulaire du 15 septembre était rédigée indépendamment de ces vœux. (Moynier, , La neutralité des militaires blessés et du service de santé des armées. Paris, 1887, pp. 40, 102Google Scholar et ss.). Ou ne peut pas affirmer la même chose en ce qui concerne les personnes avec lesquelles le secrétaire de la Commission genevoise était entré en relations à Berlin. Me basant surtout sur les témoignages de M. Dunant, je constate que l'idée de la neutralisation était exprimée et développée par plusieurs de ces personnes. Le Dr Basting a eu avec Dunant en 1862 une correspondance au sujet de cette idée, le Dr Löffler démontrait son importance déjà en 1860, le Dr Böger était partisan de la même idée, de même que le ministre de la guerre à Berlin, le général Roon (Muller, , pp. 76, 165, 181, 195Google Scholar. Historische Fragmente und Essays, pp. 20, 23Google Scholar. Fraternité et Charité, p. 106Google Scholar. Bulletin, T. II, p., 145Google Scholar. Compte rendu, pp. 113, 37Google Scholar. Preussische militärärztliche Zeitung, 1860Google Scholar, no 20).

Toutes ces personnes discutaient à Berlin le contenu de la circulaire du 15 septembre. (Muller, , pp. 100, 196Google Scholar. Historische Fragmente, p. 16Google Scholar) et ce no fut qu'après que la neutralisation des blessés en eut été exclue sur les instances du général Roon (Muller, , pp. 103, 196Google Scholar. Historische Fragmente, p. 24Google Scholar) que la rédaction de la circulaire a été établie par M. Dunant et le Dr Basting (Muller, , p. 100Google Scholar.) «Jusqu'à présent, écrivait (1896) à M. Dunant la veuve du Dr Basting, se souvenant de leur séjour en 1863 à Berlin, j'admire vos efforts pour faire imprimer pendant une seule nuit la circulaire et pouvoir la remettre ainsi entre les mains des délégués du Congrès quittant la ville» (Historische Fragmente, p. 151)Google Scholar. Pourrions-nous nous expliquer cette hâte,

(Suite note page precedente).

si M. Dunant était déjà venu à Berlin avec l'idée de la neutralisation et n'avait pas rencontré précisément dans cette ville les personnes qui pendant le Congrès de statistique (v. le texte, p. 144) ont décidé avec lui d'élargir le programme de la future Conférence.

page 144 note 1 La 4me section s'occupait de la statistique comparative de la santé et de la mortalité des populations civile et militaire.

page 144 note 2 Muller, , p. 98Google Scholar. et ss. Historische Fragmente, pp. 35.Google Scholar

page 145 note 1 Muller, , p. 251Google Scholar. Comp. ibid., pp. 80, 81.

page 145 note 2 Lueder, , p. 56Google Scholar (note). Muller, , pp. 80, 111, 305.Google Scholar

page 145 note 3 Lettres de MM. Ducpétiaux (15 octobre 1863), Rolin-Jacquemins (17 octobre 1863), Visschers (21 octobre 1863) à M. Moynier. Lettres de M. Twinning (21 septembre et 20 octobre 1863) à M. Moynier.

page 145 note 4 Muller, , p. 182.Google Scholar

page 145 note 2 Muller, , p. 112.Google Scholar

page 146 note 1 Millier, , p. 109Google Scholar. Lueder, . p. 55.Google Scholar

page 146 note 2 Bulletin, T. XX, p. 11.Google Scholar

page 146 note 3 Les souverains et les ministres de l'Autriche, Bade, Bavière, Espagne, France, Grande-Bretagne, Hanovre, Hesse, Pays-Bas, Prusse, Saxe, Suéde, Suisse, Wurtemberg avaient envoyé leurs représentants. Compte rendu, p. 16Google Scholar et ss.

page 146 note 4 Par exemple, le ministre de la guerre russe, ayant reçu l'invitation trop tard, ne put nommer son délégué. Compte rendu, p. 30Google Scholar. Le ministre de la guerre belge ne put envoyer de représentant, le budget de son département étant épuisé. Lettre du ministre de la guerre belge (24 octobre 1863) à M. Moynier.

page 146 note 5 Le Grand Duc de Mocklembourg-Schwerin, le prince Humbert de Piémont, les gouvernements de Danemark, Portugal, Oldenbourg. (Voir dans le Compte rendu, pp. 20Google Scholar et ss. la liste des réponses à la convocation de la Commission.)

page 146 note 6 Le texte de ce projet (Projet de Concordat) est dû à la plume de M. Moynier. Bulletin, T. XX, pp. 21, 22Google Scholar. Moynier, , Fondation, p. 9Google Scholar. V. p. 146, note 4.

page 147 note 1 «M. Moynier est mieux au fait que moi, par ses travaux, des détails de cette affaire», disait le général Dufour. Compte rendu, p. 6Google Scholar. Comp. p. 146 note 6. Des protocoles de la Conférence de 1863 dans le sens strict de ce mot n'existent pas. Le compte rendu que nous citons est dû à la plume de M. Moynier. Il a été publié dans le Bulletin de la Société genevoise d'utilité publique, 1863Google Scholar, No 24, et un grand nombre d'extraits en ont été distribués, dans le but de propager l'œuvre de la Conférence. Actuellement le Compte rendu, est épuisé. Voy. chez Muller (pp. 114 et ss.) une traduction allemande avec omissions. Cf. Lueder, pp. 63, 64 (note).

page 147 note 2 Compte rendu, p. 7.Google Scholar

page 147 note 3 Compte rendu, pp. 33, 42, 46, 59, 60, 67, 68, 79, 125 et ss.Google Scholar

page 147 note 4 Compte rendu, pp. 33, 41, 54.Google Scholar

page 147 note 5 Compte rendu, pp. 45, 46, 71, 126Google Scholar. «Quand j'ai dû extraire aux blessés maures la balle conique de nos chasseurs, disait à la Conférence le Dr Landa, j'ai ressenti un mouvement de répulsion que je voudrais faire comprendre à tous les militaires haut placés». Compte rendu, p. 45.Google Scholar

page 148 note 1 Compte rendu, pp. 46, 47, 71.Google Scholar

page 148 note 2 Compte rendu, pp. 33, 34, 51, 59, 75Google Scholar. «L'histoire a prouvé, disait le Dr Löffler, que les autorités ne peuvent se passer de l'assistance privée et nationale, pour remplir leur devoir vis-à-vis des victimes de la guerre dans la mesure juste de l'humanité et du christianisme. En envoyant à Genève des délégués pour les représenter à cette Conférence, les gouvernements, ont reconnu eux-mêmes ce fait historique». Compte rendu, p, 101.Google Scholar

page 148 note 3 Un aperçu général des idées sur l'activité possible des Comités était donné par le Dr Löffler. Compte rendu, pp. 83Google Scholar et ss. — Les plus typiques, étaient les idées du Dr Löffler (délégué du ministre de la guerre prussien) et du Dr Boudier (délégué du ministre de la guerre français). L'activité des comités, d'après le premier, pourrait revêtir les formes les plus diverses et prendre les dimensions les plus larges, mais disait-il, «il faut bien se garder d'illusions quant aux soins à donner sur les champs de bataille». Compte rendu, pp. 33Google Scholar et ss.

Le Dr Boudier considérait, au contraire, comme absolument impossible, vu les exigences de l'organisation militaire, une activité simultanée des éléments officiel et privé. Compte rendu, pp. 60Google Scholar et ss., 77, 103. Le scepticisme du délégué français a provoqué une réfutation de la part du Dr Maunoir (Compte rendu, pp. 72Google Scholar et ss.) «Les membres de la Conférence de 1863, écrivait quelques années plus tard un collègue du Dr Maunoir, n'ont pas oublié la brillante improvisation par laquelle il réfuta, à cette époque, les objections faites aux secours volontaires». Bulletin, T. I, p. 8.Google Scholar

page 148 note 4 On trouvera le texte du «Projet de Concordat» dans Lueder, p. 60. Moynier et Appia, p. 118 et dans les Actes, p. 3Google Scholar. Compte rendu, p. 14.Google Scholar

page 149 note 1 V. le texte des «Résolutions» dans Lueder, p. 70, Moynier et Appia. p. 120, et dans les Actes, p. 7Google Scholar, Compte rendu, p. 147.Google Scholar

page 149 note 2 Compte rendu, pp. 76Google Scholar et ss., 79.

page 149 note 3 V. p. 147, 148, notes 3 et 2. Cf. aussi les paroles du Dr Löffler et les propositions de MM. Brodrück et Essakoff. Compte rendu, pp. 79, 125, 127Google Scholar. Les délégués français ont protesté contre la proclamation par la Conférence du fait de l'insuffisance absolue de l'organisation officielle. Mais, pendant les débats de la réunion de 1863, ils reconnurent cette insuffisance. «Les délégués des gouvernements, écrivait plus tard le Dr Löffler, pouvaient communiquer à l'assemblée de 1863 les réformes, plus ou moins importantes, introduites dans le domaine du service de santé militaire, mais personne n'osait affirmer qu'elles fussent suffisantes.» Löffler. Das Preusische Militär-Sanitätswesen und seine Reform. II, Berlin, 1869, pp. 2, 3.Google Scholar

page 149 note 4 Compte rendu, p. 82.Google Scholar

page 150 note 1 Compte rendu, p. 85.Google Scholar

page 150 note 2 Compte rendu, p. 90.Google Scholar

page 150 note 3 Compte rendu, pp. 91, 92Google Scholar. Les débats consacrés à l'activité en temps de paix. Compte rendu, pp. 8293.Google Scholar

page 151 note 1 Les débats consacrés à l'activité en temps de guerre. Compte rendu, pp. 96112, 114117.Google Scholar

page 151 note 2 Compte rendu, pp. 77, 78, 106, 108, 109.Google Scholar

page 152 note 1 On dit parfois que l'emblème de la Croix-Rouge sur fond blanc, rappelant les armes de la Suisse (croix blanche sur fond rouge), a été accepté pour faire honneur au pays, dont les citoyens étaient les initiateurs du mouvement et dont le territoire a offert l'hospitalité à la Conférence de 1863. Il paraît que cette affirmation a sa source dans les souvenirs per sonnels des participants au mouvement. Dans le compte rendu de la Conférence, nous ne trouvons que la proposition du Dr Appia de reconnaître «un brassard blanc au bras gauche» comme un symbole «d'une entreprise commune à toute l'humanité civilisée». Une page plus loin, nous y lisons que «cette proposition fut adoptée, modifiée en ce sens que le brassard blanc portera une croix rouge». Il est intéressant de noter la différence des termes concernant le signe international dans le Projet de Concordat (signe distinctif identique) et dans les Résolutions de la Conférence (signe distinctif uniforme), sans qu'il soit possible d'en donner une explication. Compte rendu, pp. 118, 119.Google Scholar

page 152 note 2 Compte rendu, pp. 94, 95, 96, 130, 131.Google Scholar

page 152 note 3 Compte rendu, pp. 94, 96, 180Google Scholar

page 153 note 1 Compte rendu, pp. 36, 55, 117, 118Google Scholar (M. Préval (France), M. le Dr Loffier (Prusse). M. le Dr Basting prétendait même que les gouvernements avaient envoyé leurs délégués à la Conférence principalement en vue de délibérer sur le 2me point (neutralisation) de la circulaire du 15 septembre. Compte rendu, p. 118Google Scholar. Comp. Muller, , p. 165.Google Scholar

page 153 note 2 V. ci-dessus, p. 143.

page 153 note 3 Compte rendu, pp. 113, 114Google Scholar. Il paraît que M. Moynier était opposé à un examen détaillé de la question, craignant de dépasser les limites de la compétence d'une assemblée privée. Je rappellerai ici la dépêche du ministre de la guerre russe (10 octobre 1863): «Tout en témoignant, disait le comte Miloutine, ma sympathie personnelle pour l'œuvre projetée sous le point de vue de la science et de la charité chrétienne, je crois en même temps qu'il serait avantageux d'en écarter complètement tout ce qui touche au droit international, et de réserver cette partie de la question à l'initiative des gouvernements par leurs organes compétents.» Compte rendu, p. 30.Google Scholar

page 153 note 4 Compte rendu, p. 120, 122, 131Google Scholar et ss. Comp. ibid. p. 118

page 153 note 5 Sauf les propositions indiquées dans la note 1, p. 153, je rappellerai les paroles du Dr Basting, Compte rendu, p. 118, 120Google Scholar des Drs Landa et Unger, Compte rendu, pp. 132, 133Google Scholar Les plus développées sont les propositions du délégué suisse, le Dr Brière, qui émettait le vœu «que les blessés fussent secourus à quelque parti qu'ils appartiennent, que ceux qui assistent les blessés fussent considérés comme étant sous sauvegarde et ne fussent point fait prisonniers; que le même drapeau füt dornié à tous les hôpitaux et aux ambulances militaires des diverses nations, et que tout lieu oû ce drapeau serait arboré fût un asile inviolable; enfin qu'un même signe distinctif, si possible un uniforme de couleur spéciale, ou une marque facile à reconnaître, fussent attribués au corps militaire sanitaire, au moins dans chaque armée». Compte rendu, p. 120Google Scholar. Comp. aussi Compte rendu, pp. 131 et ss.Google Scholar

page 154 note 1 Le texte des «vœux» de la Conférence dans les Actes, p. 8Google Scholar Compte rendu, p. 149Google Scholar. Moynior et Appia, p. 121, Lueder, , p. 72Google Scholar. Le premier point de la circulaire du 15 septembre a reçu dans les «vœux» de la Confé rence une rédaction moins catégorique. Le troisième point devait dispa raître, vu qu'une proposition analogue du Dr Löffler avait été rejetée par la Conférence. Compte rendu, p. 101, 114Google Scholar. Cf. Muller, , p. 219.Google Scholar

page 154 note 2 M. Dunant affirme que la question du drapeau identique l'avait occupé déjà en 1859 et qu'il ne l'avait pas mentionnée dans Un souvenir de Solfe rino «pour ne pas nuire par une quantité de demandes à la fois à la réalisation de son idée de sociétés permanentes». Muller, pp. 235, 196. — Au sein de la Conférence de 1863, la proposition d'un signe et d'un drapeau identiques n'a pas été faite par M. Dunant, qui ne prenait aucune part active aux débats, mais par d'autres membres (V. p. 153, note 5. Cf. aussi Compte rendu, p. 37Google Scholar). — Le texte des «Vœux» parle d'un signe distinctif identique et non uniforme (terme employé par l'article 8 des «Résolutions»). Nous ne trouvons pas dans le Compte rendu des renseignements pour élucider cette question. V. aussi p. 152, note 1, et comp. Compte rendu, p. 135Google Scholar. les paroles du Dr Maunoir.

page 154 note 3 Comp. p. 153, note 5.

page 154 note 4 V. ci-dessus, p. 142.

page 154 note 5 Le Dr Löffler, par exemple, pour être mieux compris de ses compatriotes «qui tous seront des fondateurs et des membres des futures sociétés» répé a en allemand dans une circonstance importante ce qu'il avait formulé en français. Compte rendu, p. 89.Google Scholar

page 155 note 1 Compte rendu, pp. 120, 137Google Scholar et ss.

page 155 note 2 Compte rendu, p. 145, 146Google Scholar. — Dans le rapport de l'Association Sanitaire de Wurtemberg (le premier des comités formés après la Conférence), nous lisons: «Toutes les personnes présentes (en 1863), pénétrées du sentiment; de l'importance de l'œuvre, convinrent (gaben sich die Hand) de concourir, tout en restant en relations avec le Comité central international de Genève, à la formation dans leur patrie de telles sociétés». Rechenschaftsbericht des Würtembergischen Sanitäts-Vereins pro 1864–66. Stuttgart. 1867, p. 5Google Scholar. Comp. le texte ci-dessous et les notes 1, p. 156, 2, p. 157.

page 155 note 3 V. p. 142, note 2.

page 155 note 4 Cf. ci-dessus et la note 1, p. 149. Dans son discours d'ouverture M. Moynier caractérisait la Commission genevoise comme un «Comité, jusqu'à présent le seul existant». Ensuite, dans la séance du 27 octobre, il disait: «Au moment où le projet sera voté par l'Assemblée, il n'existera encore aucun comité constitué nulle part, sauf celui de Genève, à qui l'on puisse donner le mandat en question.» Compte rendit, pp. 13, 94Google Scholar. Le sens général du texte des articles 6 du Projet et 10 des Résolutions permettrait de considérer le «Comité de Genève» comme une institution nationale. Ce point de vue trouverait un appui dans le fait que le mandat «échange des communications» reçu par le «Comité de Genève» n'était (Suite note page precedente).

que «provisoire» et que la question d'un «Comité central» était renvoyée à une Conférence ultérieure (v. p. 152, note 2). Nous verrons ensuite que toutes les Conférences ultérieures ont contribué à revêtir le «Comité de Genève» (qui du reste n'avait jamais fonctionné que dans le domaine international) d'un mandat permanent, en lui donnant un caractère exclusivement international. Comp. Communication, pp. 24, 213. Actes, p. 28.

page 156 note 1 Comp. la note 2, p. 155. Le compte rendu de la Conférence ne dit rien d'un tel mandat. Mais la Commission de la Société genevoise d'utilité publique (le Comité de Genève primitif) en fait mention, après sa transfor mation en «un Comité revêtu d'un caractère international». Plusieurs participants au mouvement de 1863 en parlent également. Communication, pp. 7, 8Google Scholar. Actes, p. 18Google Scholar. Muller, , p. 412Google Scholar (extrait du Rapport sur les travaux de la Société genevoise d'utilité publique pendant l'année 1863). Der Genfer Congress, p. 5Google Scholar. Fraternité et Charité, pp. 62, 63Google Scholar. Journal de Genève (14 juin 1864)Google Scholar. Comp. avec la circulaire du 15 novembre 1863 du président de la Conférence de 1863 à ses membres. Actes, p. 9.Google Scholar

page 156 note 2 Arrault, Notice sur le perfectionnement du matériel des ambulances volantes, p. 31.Google Scholar

page 157 note 1 Par exemple, l'appel du Comité de Berlin (17 février 1864) se base sur l'autorité de la Conférence de 1863 en affirmant que l'organisation la plus parfaite du service de santé militaire ne peut pas se passer de l'assistance privée. Comp. Communication, p. 10Google Scholar. Actes, p. 20.Google Scholar

page 157 note 2 En 1865, un journal miltiaire (Allgemeine-Militär-Zeitung) constate le fait que l'organisation de l'assistance privée aux militaires blessés et de son activité en temps de paix attire dans tous les Etats l'attention de toutes les personnes influentes. Der Genfer Congress, pp. 5, 6Google Scholar. Comp. Ochwadt. Das. Militärsanitätswesen und die neuen Reformbestrebungen auf diesem Gebiete (Unsere Zeit. Leipzig, 1866), p. 193Google Scholar. Communication, pp. 15, 16Google Scholar. Actes, p. 23.Google Scholar

page 157 note 3 Bulletin, T. XX, p. 16Google Scholar. — En 1888, le Comité international, posant la question du 25me anniversaire de la Croix-Rouge, l'avait résolue en acceptant comme point de départ du développement de cette institution le 26 octobre 1863.