The list of Antoine-Laurent Lavoisier's opponents is a long and distinguished one, ranging from Joseph Priestley and Henry Cavendish to Jean-Paul Marat. Among the less distinguished members of this company is Antoine Monnet, a minor chemist and mineralogist whose fame rests in large part on the very fact that he and Lavoisier became enemies. Unlike his better-known contemporaries, Monnet remains almost wholly neglected, and no attempt has yet been made to sort out the issues in his controversy with Lavoisier; instead, Lavoisier's biographers have been content to accept Lavoisier's own version of at least a part of the affair, with the result that Monnet has emerged as the villain of the piece and Lavoisier as the injured victim. The two men probably first came into close contact in 1776 or 1777, the nature of their relationship has remained obscure for the period 1777–1780, and the situation after 1780 has been summarized by biographers in a manner resembling that of Edouard Grimaux:
“ayant en main tous les documents réunis par Guettard et Lavoisier, il [Monnet] ajouta de nouvelles cartes à celles qui étaient déjà gravées, et publia, en 1780, un altas minéralogique incomplet, qu'il signa avec Guettard, tout en s'attribuant la plus grande part du travail. Il cita, il est vrai, Lavoisier comme l'auteur des seize premières cartes, mais il utilisa sans son aveu et sans le nommer les matériaux préparés pour le reste du travail, et négligea d'indiquer que les coupes placées en marge de chaque carte étaient le résultat des nivellements faits au baromètre par Lavoisier. Celui-ci en fut vivement froissé … Il trouva toujours en Monnet un adversaire obstiné qui, en 1798, attaquait encore les doctrines nouvelles en publiant une soi-disant Démonstration de la fausseté des principes des nouveaux chimistes.”