Language is an instrument designed for the clarification of thought, and not, as Socialists too often assume, as a substitute for thought. This is no new development, for the discussion groups of Mr. Victor Gollancz’s Left Book Club carry on the tradition of the revolutionary clubs in eighteenth century France.
’ ‘Dans la vie,” writes Pierre Gaxotte, “ce qui compte, ce sont les actes; ici, ce sont les paroles. Dans la vie, ce que l'on recherche, ce sont des résultants matériels, tangibles; ici, ce sont des votes. Dans la vie, gouverner, c’est lutter contre des choses, prévoir, préparer, organiser, agir; ici, le grand art consiste à composer l’ordre du jour et à faire la majorité. Dans la vie, une pensée se juge à l’experience, à l’èpreuve des faits. Ici, c’est l’opinion qui règne. Est réel, ce qui emporte l’assentiment des auditeurs; est vrai, ce qui entraine leur adhésion . . . Dans la société de pensée, l’initié fait table rase de tout ce qui n’est pas abstraction et raison raisonnante. Il retranche de lui-même tout ce qui lui est vraiment personnel; il se réduit à cette petite faculté déductive qui est la chose du monde la plus répandue.”
Word fetishism plays an important part in the propaganda of the Left. The Oxford Dictionary defines “fetish” as “an inanimate object worshipped by savages for its magical powers.” To the Socialists inanimate words seem invested with magical powers. “Democracy” is such a word. No genuine Socialist worships the fact of democracy, for the intellectual Socialist has a contempt for the people and is ambitious not to be governed by but to dictate to the demos.