Published online by Cambridge University Press: 29 August 2014
Ce rapport n'a pas le but de résumer toute la littérature actuarielle sur les assurances non viagères: on se proposait de tracer le fil conducteur de quelques uns des développements d'idées où l'apport des mathématiques est plus profond et, en particulier, de ceux où il semble qu'il y aura encore à travailler longtemps. A ce compte, seulement quelques étapes pouvaient être explicitement mentionnées dans le texte, tandis qu'une bibliographic complète aurait dû suivre à la fin du rapport.
Maintes circonstances ont restreint le temps à disposition des rapporteurs et ont augmenté les difficultés d'un travail en commun à distance; sans doute quelques contributions ont échappé ou n'ont pas reçu le relief qu'il aurait fallu leur donner. Les auteurs prient de bien vouloir justifier les omissions par ces circonstances, et de les leur signaler.
L'assurance sur la vie et les assurances non viagères semblent présenter des différences essentielles, soit au point de vue de leur objet (indemnité d'une perte dans le deuxième cas, mais non dans le premier), soit au point de vue de leur méthode (théorie mathématique complétement développée dès longtemps pour le premier cas, mais non dans le deuxième).
Ya-t-il néanmoins une notion unique d'assurance, en général, qui comprenne toutes les deux? Est-il possible de concevoir d'une façon unique l'application du calcul des probabilités et des méthodes mathématiques qui le traduisent, dans le champ de l'assurance en général? Ou ya-t-il des limitations, ou des circonstances qui obligent à distinguer à cet effet les deux champs de l'assurance sur la vie et de l'assurance non viagère?
A. OUVRAGES GÉNÉRAUX