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Published online by Cambridge University Press: 29 August 2014
Monsieur le Président
Messieurs
Je tiens tout d'abord à remercier vivement M. Lanteli du soin avec lequel il a bien voulu étudier et rapporter ma communication au présent colloque.
Mon intervention se bornera à quelques remarques sur:
1° le bonus pour non sinistre
2° l'influence du kilométrage annuel sur le risque de l'assurance automobile.
Tous ceux d'entre vous qui ont assisté au colloque de La Baule connaissent mon hostilité au bonus. J'ai d'ailleurs l'impression d'être quelque peu sacrilège en défendant à nouveau cette opinion dans un pays qui constitue un des sanctuaires du bonus.
Je ne veux pas développer devant vous les nombreux arguments qui entrainent ma conviction et qui sont d'ailleurs exposés en détail dans mes communications aux colloques de La Baule et de Rättvik. J'indiquerai seulement que l'unanimité est loin d'être faite entre les assureurs des différents pays. Vous vous souvenez qu'au moment précis où l'autorité de tutelle voulait imposer le bonus aux assureurs français, les assureurs beiges décidaient de renoncer à ce mode de tarification. Les assureurs français ont temporisé depuis lors mais je dois constater avec regret qu'aujourd'hui, en France, les partisans du bonus paraissent l'emporter numériquement sur les opposants.
On me dit que les assureurs belges envisageraient, eux aussi, de reconsidérer leur position actuelle. Par contre les assureurs marocains, qui pratiquent depuis longtemps le bonus, sont, parait-il, décidés à le supprimer. Ces hésitations sont symptomatiques de la difficulté du problème posé par le bonus.