This paper deals with a solution to the infamous liar paradox, usually known in the Arabic literature as Maġlaṭat al-ǧaḏr al-aṣamm. The solution is raised by a fifteenth-century Ottoman treatise that is attributed, among others, to Ḫaṭībzāde Muḥyiddīn Efendī. The paper also compares it with the solution by the contemporary Persian philosopher, Ǧalāl al-Dīn al-Dawānī. The short treatise devoted to the paradox is one of the few works by Ottomans on the subject and it comprehensively addresses the paradox in its two forms. An analysis of the solution offered by the treatise to the paradox, the paper aims to bring Ottoman discussions of the liar to the attention of contemporary scholarship and contribute to filling the obvious gap in the literature on the paradox in Islamic thought.

Cet article traite d’une solution au tristement célèbre paradoxe du menteur, généralement connu dans la littérature arabe sous le nom de Maġlaṭat al-ǧaḏr al-aṣamm. La solution est donnée dans un traité ottoman du XVe siècle attribué, entre autres, à Ḫaṭībzāde Muḥyiddīn Efendī. L’article la compare également à la solution du philosophe persan contemporain, Ǧalāl al-Dīn al-Dawānī. Le court traité consacré au paradoxe est l’un des rares ouvrages des Ottomans sur le sujet et il aborde de manière exhaustive le paradoxe sous ses deux formes. En tant qu’analyse de la solution offerte par le traité au paradoxe, l’article fait connaître à l’érudition contemporaine les discussions ottomanes sur le menteur, et il contribue à combler le vide évident dans la littérature sur le paradoxe dans la pensée islamique.