Que « L'École de demain reste à faire », en particulier en ce qui concerne nos enseignements, la convergence des critiques sans complaisance et des analyses lucides, publiées depuis deux ans dans cette « tribune libre » et dans les numéros 65 et 66 des Cahiers Pédagogiques, en constitue le signe irrécusable.
« Plumer l'oiseau » (P. Valmary, Bulletin, déc. 66) ; « renouveler entièrement notre enseignement ou périr » (L. Monestier, Bulletin, fév. 67) « crise de notre enseignement… professeurs plus que jamais empêtrés dans ces contradictions » (Paul Labal, Cahiers Péd., 65, pp. 67 et 68) ; « programmes et méthodes inchangés… situation qui pourrira de plus en plus », professeurs « qui ne croiront plus en leur mission et en leur métier, du moins tels que la tradition les définit » (Pierre Ponsot, Cahiers Péd., 65, p. 69)…